Des années qu’on se connaissait. Aucun risque entre nous. On s’est rapproché. On a franchi les limites. On les a remises. Puis, on les a de nouveau largement dépassées…
Proposée le 7/07/2019 par Nina
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Thème: extra-conjugal
Personnages: FH
Lieu: Inclassable
Type: Histoire vraie
Ca faisait des années qu’on se connaissait. Plus jeune que moi de quelques années, on était dans le même réseau, pour les soirées alcoolisées où l’on refait le monde, les clubs et les week-ends ski entre potes.
Je ne sais toujours pas pourquoi il y a quelques mois, on s’est rapproché, on est devenu ami, confident. Une période plus compliquée peut-être. Le boulot, le train-train, la famille, l’absence de nouveau projet amusant intellectuellement. Je le savais au fond de moi. Il était célibataire, refusant de plus en plus les plans cul par lassitude. Baiser une inconnue, raide bourrée, à la sortie d’un bar. Des surprises, souvent mauvaises. Ni réelle excitation, ni tendresse. Moins de nouveautés. Une indienne aux gros seins, check. Une suceuse michtonneuse, check. Une grande brune aux jambes interminables, check. Une toute petite asiatique aux seins à peine formés, check. Une catho coincée, qui se donne comme elle se donnerait à Dieu, check. Tous les fantasmes à la con y sont passés. Tous les styles. Par devant, par derrière, de côté, debout, assis, couché, à quatre pattes. Trop souvent en missionnaire par dépit. Aucune relation sérieuse. Des coups pour rien, par habitude. Se décharger en disant que ça ferait du bien. Mais non. Finalement. Ou temporairement. Peut-être.
Contrairement à d’autres, plus ouverts et prêts à tout tellement ils crèvent la dalle, ce n’était pas le genre à avouer qu’une Milf a quelque chose de rassurant. Pourtant. La maturité ou la maternité ? Ou les deux ? Quelque chose de sexuellement intéressant et innovant. 25 ans d’expériences. Une jeunesse un peu folle et insouciante sexuellement. Ajoutons à cela 17 ans de mariage épanoui et sans faute. C’est excitant. L’erreur aurait une saveur particulière. Un défi. Une curiosité. Quelque chose de moins parfait aussi. Quelques kilos en trop. Une peau moins lisse. Des cicatrices de la vie. De son côté, même pour un homme d’une trentaine, sportif, une peau de bébé, un teint clair et frais, un sexe parfait et dressé au moindre frôlement, la vie est compliquée. La génération de la perfection et de la performance. La génération Tinder, élevée au porno crade et au « taux de réussite ». Ne pas décevoir le reste du monde. Etre à la hauteur. Un million de petits complexes. Les poils. Les oreilles. Un grain de beauté un peu trop prononcé. La taille du sexe. La durée des érections. Tout est prétexte. Dans les bras d’une Milf, tout est oublié. Pardonné.
Peu à peu, rendez-vous après rendez-vous, il a exprimé ses besoins finement. D’être dans mes bras. De sentir mon contact. La douceur de ma peau. Mon odeur. La chaleur de mon corps. La descente aux enfers a pris des semaines. Je me suis rendue indispensable. Il s’est rendu indispensable. Toutes les occasions étaient bonnes. Toutes les justifications étaient valables. De la tendresse. Juste un lien particulier. Une amitié profonde et différente. Au fur et à mesure de nos rencontres, on a glissé. Ma main sous son tee-shirt. La sienne dans mon pantalon serré jusqu’à atteindre les poils de mon pubis. On a reculé. Puis, on a de nouveau avancé. Sa main sur mes seins. La mienne sur son pantalon. Puis entre son pantalon et son caleçon. Nos corps de sont rapprochés jusqu’à sentir nos sexes respectifs brûlants à travers nos vêtements.
On a reculé de nouveau. Pris de bonnes résolutions. Plus de soirées en tête à tête dans un lieu privé. En public, uniquement. Nouvelles décisions d’un commun accord : pas de cinéma, trop sombre ; pas de toilettes publiques, trop facile etc… etc… Le règlement intérieur de nos limites établis fièrement, on est sorti quelques jours plus tard profiter d’un parc en pleine ville. Le soleil. Le piquant du gazon fraîchement coupé et pourtant si sec. Balade au bord de l’eau, près des remparts. A discuter de tout et de rien. La nuit est tombée. Les gens sont rentrés. Presque seuls, assis dans l’herbe. On a convenu qu’il était possible de s’embrasser sans risque. Langoureusement. En y mettant la langue profondément. De longues minutes, comme de jeunes ados qui se retrouvent à la rentrée, après un long été de vacances à l’autre bout de la France. Il a desserré ma ceinture maladroitement. Déboutonné un ou deux boutons. Juste ce qu’il faut pour y glisser les doigts. La surprise d’y trouver une toison très courte cette fois. Celle qui a repoussé après l’épilation intégrale. Idéale pour le printemps. Les Milfs, ça fait ça aussi ? J’ai toujours adoré sa naïveté et ses préjugés. Impressionné par ma petite culotte en dentelle si trempé, tranquillement mais sûrement, il a glissé un doigt et puis deux entre mes cuisses humides, en commençant des allers-retours réguliers, sérieux et appliqués, tout en me regardant dans les yeux. J’imagine un genre de truc pour vérifier mon état. Pour se rassurer tout en découvrant mon clitoris. Impassible ? Blasée ? Emue ? Surprise de nouveau ? J’y vais ? J’y vais pas ? Quel idiot, je mouillai comme jamais. C’était pas la peine d’attendre mon approbation ! Depuis des semaines déjà, je mouillai. Rien que d’y penser parfois. Combien de fois j’ai joui en pensant à lui. J’ai marqué un temps d’arrêt. Je suis partie en pleurant. J’étais allée trop loin. Ma raison m’a rattrapée. Et mes contradictions aussi.
Toute la nuit. Toute la nuit, il m’a poursuivi dans mes rêves, son sexe en érection à la main. J’ai peu dormi. Essayant de garder les pieds sur terre, j’ai décidé de prendre un bain tiède pour me réveiller doucement au petit matin. J’ai commencé à me toucher. Me masser lentement le clitoris avec le bout de mes doigts. Ils connaissent leur job par cœur. Mais ça ne suffit pas. Mes jambes s’écartent par instinct, du plus grand qu’elles puissent dans cette foutue baignoire trop petite. Je pense à lui. A l’envie de me faire prendre, follement. Le calme de l’eau et le crémeux du savon ne m’apaise pas. Je me masturbe, me frotte, remplis tous les trous avec mes doigts jusqu’à la jouissance en pensant à lui, rien qu’à lui, tout en retenant un cri. Mari et enfants obligent. Tout ça en pensant que, j’allais passer à autre chose. Puis, l’erreur. Des échanges par sms avec lui. Lui dire que je regrette hier, que j’aurai aimé qu’il me fasse l’amour. Qu’il fallait qu’on mette de nouveau les points sur les « i », de la distance, du sérieux et du temps. Mes contradictions, encore. Je suis la reine.
J’invente un imprévu. Le besoin de m’absenter cet après-midi. Amoureux et respectueux de mes besoins de prendre l’air pour mieux revenir, mon mari a répondu « bien-sûr ».
Un début d’après-midi à pleurer dans les bras de mon demi-amant en mangeant du chocolat. Je suis dingue. Lui aussi. On est dingue. On va se rependre, se dit-on. Deux heures plus tard, on conclut contre toute attente qu’au point où on en est, on pourrait peut-être se faire l’amour juste une fois ? Pour voir. Pour garder un souvenir avant de revenir dans le droit chemin. On était plus à ça près, si ? Ca changerait quoi ?
Il me prend dans ses bras et m’emporte comme un chevalier dans son lit. Je laisse faire. Découvrir. Me déshabiller. Galérer les mains tremblantes à dégrafer mon soutien-gorge. A s’efforcer de pas tout déchirer. C’est pas de la dentelle de lingerie bas de gamme. Les Milfs aiment le beau, le chic, le cher. La vraie dentelle. Pas le premier prix de Chine. Mais le sexy-pute de luxe. Je le regarde se mettre une pression de fou pour faire les choses bien. Ces choses qu’il n’attendait plus. Désirer une femme. Tendrement. Violemment. Ressentir. S’émerveiller d’un rien. Avoir envie vraiment. Sentir son sexe compressé. Presser. Déborder. Il regarde mes seins. Les caresse. Les titille. Les fait durcir du bout des doigts. Les lèche. Les pince. Les tête et les suce à sa manière. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas pris en mains une si grosse paire de seins. Les miens. Ma fierté. Le seul truc que je ne renie jamais. Même les jours de mauvaise humeur et les soirées de dépression à se regarder dans le miroir. J’ai l’impression que ça dure des heures. Il me caresse de tout mon long. Il redescend enfin dans ma petite culotte. Il l’enlève. Il est pressé de voir ma fente. D’y mettre les doigts, pour de vrai. Pour profiter. D’admirer ma cyprine glisser ça et là. Une torture pour moi. Mon corps tout entier n’en peut plus. Par respect ou par pudeur, d’un commun accord tacite, on allait faire ça comme une première fois. Basique, sensuel, efficace, sans fioriture. Comme une première fois, tout court. Enfin, celle que l’on s’imagine. Sans cunnilingus et sans fellation. Des milliers de caresses. La découverte de corps mutuels juste avec les mains, entrecoupés de pelles interminables, baveuses et passionnées. Je le découvre à mon tour. Je prends attention de ses pectoraux, sa peau douce, comme rarement elle peut l’être. Sa peau blanche, comme de la craie. Ses bras forts. Ses abdos. Je le caresse langoureusement à travers son pantalon. Il n’en peut plus. Il doit me trouver bien trop lente lorsque j’entame un combat avec sa ceinture en cuir. Lui, déjà lassé en 3 secondes, vire tout et se retrouve nu entre mes cuisses surpris par lui-même. Je touche son sexe tendu. D’une taille banale, il se promène entre mes doigts. Taille banale oui. Mais délicate sa verge. Parfaitement proportionnée. Parfaitement droite et lisse. Un gland reluisant. Ceux que je préfère sucer. J’ai très envie de le prendre dans ma bouche. Je me retiens. C’est notre première fois. Basique, sensuelle, efficace, sans fioriture, on a dit. Il est déjà à bout. Il risquerait de jouir dans ma bouche à mon insu. Sans regret, donc. Je le sens stressé. Il dégonfle soudainement à chaque fois qu’il réalise ce qu’on est en train de faire. Il panique. Il bousille une capote. Puis, deux. Il déteste ça. Ca fait une éternité pour moi aussi. J’aime pas ça non plus. Il débande. La panique. Il devient quelqu’un d’autre. Le temps d’un instant, le stress monte également à l’intérieur de moi. Tout ça pour ça ?
C’est là que je me rappelle que c’est moi la Milf. La sagesse. La sérénité. La nana qui ne peut laisser la situation pourrir. Je le prends dans mes bras. Je lui susurre des mots doux et rassurants. Je me frotte contre lui. Il se détend. Sa demie-molle reprend vie, malgré son inquiétude. Sensible, il a probablement frôlé l’humiliation. L’atteinte à sa virilité. Je le branle en douceur. Je joue avec son gland. J’accélère. Je ralentis. Je lâche tout. Je monte à califourchon sur lui, frotte ma chatte humide contre lui. Il ressuscite. Je me trémousse pour glisser sa verge dans mon vagin sans les mains. Soupirs. Je vois ses traits se détendre. Il lâche prise enfin. C’est maintenant moi qui lui fait l’amour. Même si, à cet instant, j’aurai bien envie de le baiser purement et simplement. Juste me baiser sur lui, qu’on en finisse. Non, non, non, non, non. Comme une première fois, on a dit. En douceur d’abord. Des allers-retours profonds et lents. Comme pour être sûr de s’en rappeler pour toujours. Perdue entre mes pensées d’extase et les contractions de mon vagin. Il me retourne sur le dos sans vraiment se soucier de mon avis. Tiens donc. Une pause pour retarder son éjaculation ? Un besoin de réaffirmer sa virilité ? De prouver que les faiblesses ne sont que ponctuelles ?
Il se met à me tambouriner fort. Très fort. Je sens ses couilles taper contre mon rectum. Un truc que j’adore. Son sexe, de taille banal, était finalement idéal. Je le sentais de tout mon con. De tout mon fond. Il accélère. Je sens son souffle dans mon cou. Son excitation. Il se met à me prendre comme un taureau. Son cou musclé, ses bras, son dos affreusement trop bien taillé, m’entourent, me pressent, m’écrasent. Je suis sa chose. Enfin. J’adore ça. Plus rien n’existe. Une animalité sans faille. Je sens son sexe grossir encore. Il panique de nouveau. Il me demande d’arrêter de bouger. Dit qu’il va jouir. Je sens sa déception. Je lui murmure qu’il va jouir, que je suis là pour ça, et que j’ai très envie de le sentir éjaculer en moi. Il capitule et reprend ses grands coups de butoirs. Je l’accompagne avec de somptueux mouvements de bassins. Ceux où l’homme a l’impression que son sexe est littéralement avalé. Aspiré. Il éjacule. Il râle comme un animal blessé par un chasseur. Je sens son sperme chaud au fond de mon vagin, les pulsations à l’intérieur de son sexe, son sang qui ne sait plus dans quel sens irriguer. Je le garde dans mes bras. Une grande quantité de sperme qui coule entre mes cuisses. Le long de mes fesses. Sur ses draps.
Je n’aurai définitivement jamais d’orgasme la première fois. Le besoin de tout contrôler ? L’envie de laisser sa place à l’Autre ? Le retour de la culpabilité ?
Comme je ne suis pas pressée finalement, il me propose une douche. Et de remettre ça. Il veut me voir jouir. Il veut assouvir sa curiosité. Me prendre plus violemment encore. Me baiser. Me lécher. Me faire payer nos erreurs. Quitte à dépasser les limites, autant en profiter.
Ce fût le début. Le début de nombreuses nouvelles expériences. D’histoires sexuelles un peu folles. La fin des limites. Enfin, après 2 tests HIV. La confiance, ça ne suffit pas.
Mes contradictions. Je suis la reine. Je sais.
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Commentaires de l'histoire :
zg35
Très beau récit qui me fait beaucoup penser à ma rencontre avec ma maitresse ...
Posté le 27/07/2019
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