Je suis devenu sa chose, Patrick, mais est-ce son vrai prénom?, a été si convaincant que ses désirs deviennent des ordres, il ordonne et j'obéis. Et pour chaque défi que je relève, j'ai un chiffre de son numéro de téléphone. Où celà me mènera t-il? Jusqu'où accepterai-je de m'avilir pour son bon plaisir?
Proposée le 14/06/2019 par mlkjhg39
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Exhibition, voyeurisme
Personnages: FH
Lieu: Autres lieux publics
Type: Fantasme
5h30...
Je serre le périnée, me tourne sur le côté, jambe droite repliée, bassin ondulant pour frotter le mont de Vénus sur le lit, pour faire glisser mes lèvres, je me sens humide..,
Par la fenêtre ouverte, une légère brise fraîche caresse mes jambes... la clarté de fin de nuit m’enveloppe... encore!
C’est la troisième nuit que Morphée me quitte si tôt, me laisse le corps chaud, tendu, sensible.
Il n’est pas venu... j’ondule... mon ventre l’appelle... je me cambre, expose mes fesses, remonte plus haut ma jambe droite... l’air vient me chatouiller.... mes yeux restent clos, je veux retourner dans mes rêves.
Si je sers les yeux plus fort et descend mon épaule droite, je peux sentir comme un souffle dans le cou, il ferait glisser ses lèvres du lobe de l’oreille au haut de mon épaule, frissons, mes tétons durcissent, ma poitrine se tend, comme indépendante, elle l’appelle, sa main vient effleurer ma taille, poils dressés, tout mon corps se creuse, se tend, rougit, ma bouche s’entrouvre, un gémissement rauque et étouffé couvre le bruit des oiseaux.
Sa main, chaude, paume à plat, doigts écartés vient couvrir mon ventre, il presse doucement, masse. Mmmmmhhh !
J’appelle à haute voix l’homme qui provoque mes fantasmes, domine mon corps, accompagne mes orgasmes.... Patrick !
Tout a basculé depuis ce jour où je suis entré en contact avec lui sur le net. Il s’est montré si courtois, si gentil que j’échange avec lui des dialogues enflammés.
Je ne savais pas à quel point Internet allait changer la donne pour moi. Je peux échanger en toute sécurité, sans le moindre danger en prenant quelques précautions, avec un homme, sans retenue, avec peut-être un peu d’appréhension derrière mon écran.
On peut se dévoiler, rire, à l’abri des autres, draguer des hommes. Je ne risque pas de briser mon mariage, c’est déjà fait.
Nous avons échangé nos mails et commencé à dialoguer. C’est allé même plus loin cette fameuse nuit. Mais je n’ai toujours pas ses coordonnées. Il a répondu à mon mail en me lançant un défi :
Pour chaque chiffre de son numéro de téléphone, il faudra que je réalise un gage.
Il m’a dit avec beaucoup de tact que j’inclinais à une certaine forme de soumission vu qu’à sa première demande, moi si prude, avais pris des photos de moi dénudée pour les lui poster sur le net.
Ça m’a amusé d’entendre ça, je ne suis pas si facile à dominer. Mais à 47 ans, suis-je prête à m’avouer cette réalité ?
Il serait mon Maître et moi sa soumise ? Je peux jouer le jeu et voir où il veut aller.
Echange après échange, j’ai répondu à ses questions sur mes goûts en matière de sensualité, ce que j’aime ou déteste, comment je m’habille, ma garde-robe, et force est de constater que souvent je me suis soumise aux décisions des autres.
Une fois qu’il a tout su sur moi, il ne me parle plus de ce sujet dans nos conversations. Je suis une curieuse et ce silence m’intrigue. Je lui ai reparlé de ce sujet lui demandant où il voulait en venir.
Je dois admettre que je suis excitée comme une puce quand je reçois un de ses mails. Bien plus en tout cas que je ne veux me l’avouer.
Il fait preuve de délicatesse, n’imposant jamais son point de vue, ne me forçant en rien.
Avant de me répondre, il me met en garde plusieurs fois avant de me demander des « choses ».
La première a été de lui photographier toute ma garde-robe, pièce par pièce, afin qu’il puisse choisir les tenues que je devais porter certain jour. Je trouvais dans ma boite mail sa demande du jour et je m’y conformais.
Mais c’est vite devenu moins conventionnel. Aujourd’hui, il veut que je ne porte aucun dessous et une petite jupe plissée. Je dois aller à une terrasse de café et croiser et décroiser les jambes sous le regard des autres.
Vais-je oser ?
Je dois donc porter cette petite jupe plissée qui couvre mes fesses mais pas beaucoup plus.
Comme il ne m'a rien précisé pour le haut, j'hésite devant mon miroir, décolleté? Transparent? En contraste plutôt couvrant, moulant? Et les chaussures... il n'a rien dit non plus.
Pour me sentir femme, je prends soin, de me papouiller, crémer, parfumer, maquiller un peu les yeux et un rouge à lèvre rouge sang pour attirer le regard sur mes lèvres.
J'enfile un haut moulant comme une seconde peau aux motifs psychédéliques noirs et blancs mais surtout aux bandes horizontales transparentes. Je rougis, on voit des bandes de peau et surtout, mes seins qui pointent sont indécents, j'aurai presque plus de chance de passer inaperçue sans rien pour les couvrir.
Je recouvre mes fesses du bout de tissu qui sert de jupe, les plis accentuent la cambrure, la jupe retombe sur le haut de la cuisse, évasée. Un coup de vent et tout le monde pourra admirer mon abricot épilé.
Pour compléter la tenue, j'enfile des talons aiguilles de dix centimètres, on voit mes orteils aux ongles rouges, je referme les boucles autour de ma cheville, me redresse.
Le miroir me renvoie l'image d'une femme belle, sexy, très sexy, un appel. Je ne me reconnais pas, mes yeux sont plus brillants, mes lèvres plus gonflées, je me plais, c'est intrigant, perturbant mais surtout excitant. Et là, je comprends qu'une grande partie du défi réside dans ma propre excitation.
A ce rythme, ma liqueur va s'écouler le long de mes cuisses sans aucun bout de tissu pour faire barrage.
Vite, je pars, si je réfléchis. Non ! Pas de réflexion, je veux remporter cette mission, mon maître????? Euh ! Patrick me l'a demandé.
Devant la terrasse du café, j'hésite, la seule place libre est très centrale. Je m'avance, déjà certains regards caressent ma silhouette, je baisse les yeux, les joues rouges, les tétons durcis, je balance mes hanches, et vais m'asseoir sur l'extrémité de la chaise, jambes sur le côté. Je me redresse pour me tenir bien droite et mon regard croise celui du serveur.
Il sourit, hoche la tête et approche pour prendre ma commande. Son regard a quitté mon visage, il fixe mes seins, que mes seins, encore mes seins. Quand il me demande ce que je désire (il a bien dit désir?), ses yeux n'ont pas quitté ma poitrine, je me tortille, soulève une jambe pour la passer au dessus de l'autre, je sens la moiteur de mes lèvres.
La jupe remonte plus haut sur ma cuisse, je me sens nue. Je commande un verre de vin blanc, un Auxey Duresse 1er cru.
En attendant mon verre, je regarde autour de moi, quelques hommes jettent des regards sur mes jambes. Sans mentir, elles valent le coup d'œil. j'entends Sa voix, "Croise, décroise".
A une table, deux hommes discutent en fixant ostensiblement mes cuisses. Je peux les regarder sans même qu'ils ne s'en aperçoivent, je décroise, et là, audacieuse, j'écarte légèrement mes jambes, ça m'excite!!!
Mon corps commence à prendre son indépendance, un léger basculement des hanches, je serre les fesses, contracte le périnée, fais convulser mes lèvres, je mouille. Je resserre vite les jambes, les deux regards n'ont rien raté... sauf mon visage. L'éclair d'envie primaire qui a traversé mes yeux.
Je remonte la jambe, recroise... pas pour me cacher, pour comprimer mes lèvres et essayer de masser le clitoris. Encore Sa voix : "Croise, décroise". Le serveur arrive quand je sépare mes jambes pour les écarter un peu plus.
-Madame ! Il pose le verre, recule d'un bon mètre et fixe avec malice mon entrejambe.
- Ma… Madame désire-t-elle autre chose?
Il sourit. Il sait. Il voit et peut-être même sent-il mon odeur.
-Oui, les toilettes s'il vous plait !
Il me montre, je me précipite, ouvre la porte et sans même aller dans une cabine individuelle, ma main part sous la jupe, mes doigts s'agitent, entrent, pressent le clitoris très fort, et je jouis immédiatement."Oui, Patrick"
Mission accomplie, non?
Mais pour obtenir les deux premiers chiffres de son numéro de téléphone, je dois faire mon rapport commenté, expliciter scrupuleusement comment j’ai respecté chacune de ses consignes et ce qu’elle m’a procuré comme nouvelles sensations.
Je dois dire que l’effet est aussi fort sinon plus qu’à la terrasse du café. Comment ai-je pu faire-ça ?
Je me suis comportée comme une trainée et pourtant je réalise que j’ai adoré cet instant ou j’étais le centre d’attraction de tous ces mâles.
Quelle sensation ! Ce que j’ai vécu sur le moment ajouté à la sensation grisante d’avoir à le raconter ensuite comme une sorte de double exhibition est vraiment exaltant. Encore plus exaltant que de prendre des photos de moi nue pour lui, rien que pour lui.
Mon « Maître » est content de mon rapport. Il m’a envoyé les deux premiers chiffres, encore huit.
Il veut tout savoir. Mon travail, mes sorties avec les enfants, les amis que je reçois, le nom de mes collègues, de mes voisins, mes loisirs, tout. Il sait pratiquement tout de ma vie. Il me connait tellement qu’il me guide souvent à faire des choses que je n’aurais jamais osé mais qui me procure une fois réalisées un tel plaisir.
Je lui ai même raconté ma vie sexuelle avec mon mari, enfin, ce qu’il en restait.
Il m’avoue simplement qu’il attendait que j’en parle, mais que je suis libre de le faire.
Jamais il ne me force à le faire mais son pouvoir de persuasion est très fort.
J’ai une chance folle d’avoir trouvé quelqu’un qui me comprends aussi profondément sans rien attendre en échange.
Avec ma bénédiction, je le laisse prendre, à distance, ma sexualité en main. Il commence en jouant sur des excitations imposées ou des privations, des punitions ou des récompenses.
Jusqu’à ce que je devienne sans trop m’en apercevoir, dépendante des ordres de mon « Mentor ».
Petit à petit, il repousse chaque fois les limites de ma soumission et de mon audace, m’obligeant à prendre des risques avec mes amis ou collègues, en portant des vêtements plus sexy, avec ou sans dessous. Et toujours en lui racontant dans les plus petits détails sans même qu’il ne me le demande.
Est-ce moi qui l’incite, sans me l’avouer, à ce qu’il m’en demande toujours plus ?
Je suis complètement folle, mais je ne peux plus me passer des sensations que cela me procure.
(À suivre)
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