Après avoir fait l'amour avec Anna, que va-t'il se passer ? Je me pose tellement de questions. Je passe une matinée dans la brume de mon esprit encore sous le charme de la nuit précédente. La maison est déserte ...
Proposée le 17/08/2018 par Ayann41
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Vacances, voyages
Type: Fantasme
Lorsque j'ouvris les yeux, je vis que la pluie tombait aussi fort que la veille. Ce dernier jour allait être morne, moi qui aurait tant voulu aller marcher une dernière fois sur la plage. Un coup d'oeil à ma montre, je vis qu'il était près de dix heure. Etant un assez gros dormeur, les filles venaient souvent me réveiller lorsque mes nuits empiétaient sur le matin. J'eus alors un doute. De deux choses l'une : ou bien voyant le temps elles m'avaient laissé dormir ou bien Laeticia et Michèle nous avaient entendu et avaient eut pitié de nos corps fourbus après une nuit d’efforts. En y repensant, je me souvins alors que Laeticia dormait avec des boules quies et que Michèle avait un sommeil lourd, mais tout de même. Pris dans notre passion, je ne pouvais pas affirmer que nous avions été discrets. Je m'habillai et sortis de ma chambre pour en avoir le cœur net. La maison était vide et les portes des chambres ouvertes, vides également tout comme la salle de bain. Je retournai alors dans ma chambre pour prendre mon portable et appeler Anna. Je vis alors un message de cette dernière :
« Nous sommes parties au marché couvert, on t'a laissé dormir car tu as de la route à faire <3 »
Délicate attention. En effet, j'étais le seul à rentrer en voiture, les filles rentraient toutes par le train. Je n'aimais pas trop ce moyen de locomotion. Passer des heures à coté d'inconnus, des mômes qui braillent etc. Je préférais prendre ma voiture et m'arrêter quand je le souhaitais.
Je répondis alors : « Ok, j'ai eu peur ne voyant personne.Tout va bien ? »
« Oui, je suis un peu fatiguée …:p »
« Tu penses qu'elles ont entendu ? », C'était la pensée qui m’obnubilait.
« Je ne crois pas. Laeticia ne m'a rien dit. Pourtant tu la connais, elle ne se serait pas gênée. Je te laisse, on arrive sur le marché:) »
Il n'y avait pas vraiment grand chose à faire. Il fallait juste attendre. On ne pouvait pas leur demander si elles avaient entendu quelque chose. Au fond, ma seule inquiétude était de les avoir éventuellement empêchées de dormir. Je n'aurais pas eu de problème à assumer ce qu'il s'était passé devant elles, mais Anna ne le souhaitait pas et je ne pouvais pas aller contre ça.
''Advienne que devra'', me dis-je.
Le marché couvert était situé à une vingtaine de kilomètres. Les filles avaient dû partir peu avant mon réveil. N'ayant pas faim, je fis la vaisselle du repas de la veille et du petit déjeuner. Pas complètement débarrassé de mes angoisses, je pus malgré tout repenser à la veille. Au corps d'Anna, à notre fébrilité, à son regard, ses petits pieds. A comme nous nous aimions fort. J'eus le sourire des lendemains heureux. Quelque chose de cool venait certainement de commencer. J'avais le cœur en fleur, le constat était sans appel. L'amour résonnait dans ma carcasse. De nature prudente, il me fallait faire très attention à ne pas m'emballer, mais qui aurait pu m'en vouloir ? Je me dis alors qu'en restant à l'écoute et honnête, tout irait bien. J'étais optimiste ce matin.
Une fois la vaisselle faite, je me dirigeai vers la salle de bain afin de prendre ma douche. En passant devant la porte outre-ouverte de la chambre d'Anna, je vis sa robe de chambre roulée en boule sur le lit et, dépassant de cet enchevêtrement, un morceau de tissus coton blanc et rouge qui m'était merveilleusement familier. J'entrai alors dans la chambre et libérai le sous-vêtement. Le portant à mes narines, je humai les effluves intimes de mon amante. Là était mon deuxième fétiche. Cette dégustation olfactive ne manqua pas d'éveiller ma virilité que j'avais déjà échaudé en me remémorant ma nuit. Ne risquant pas de me faire surprendre, je m'allongeai sur le lit. Je dégageai mon membre qui affichait une jolie forme matinale et l'habillai de la culotte d'Anna avant de le saisir. Le contact du coton intime était un véritable délice autant physique que cérébral. J'entamai de lents va et vient sur ma verge de coton dont la douceur de l'habit tranchait avec la raideur du membre. Je fermai les yeux pour retourner dans le temps, quelques heures auparavant. J'étais de nouveau dans le sexe d'Anna, entre ses cuisses. Je revoyais son corps d’albâtre, ses petits seins... Je serrai ma verge dans ma main aussi fort que son intimité l'avait serré au moment de jouir. Perdu dans mes pensées, je faillis alors me laisser surprendre par ma propre jouissance. Sentant venir la libération, je débarrassai en hâte mon sexe de la petite culotte d'Anna et me rependis alors sur le parquet.
Je nettoyai les traces de mon forfait et remis en place la pièce de coton au milieu de la robe de chambre.
La douche me fit reprendre mes esprits. Tout allait très vite depuis deux jours. Ce moment où j'étais le seul à pouvoir perturber le silence de la maison était appréciable. Bien entendu, si Anna était entrée et était venue me rejoindre, je ne me serais pas offusqué outre-mesure. Encore et encore, je repensais à ce qu'il s'était passé. Je m'autorisais alors un moment de fierté de conquérant dont j'eus presque honte, mais la fierté n'exclue pas le respect après tout. Et je devais d'être honnête avec moi-même. J'avais fait l'amour à une femme magnifique et avec qui je m'étais toujours fantastiquement bien entendu, cela me rendait heureux et bien plus, c'était entendu, mais au delà de cette joie romantique et honnête, j'étais également exalté d'avoir pu laisser libre court à mes fantasmes avec elle et avoir ainsi satisfait un appétit motivé uniquement par des considérations plastiques. Rien de honteux là-dedans, l'amour est aussi fait de ça et les sentiments plus nobles demeurent. A y réfléchir, je voyais donc un trivium-virae dans la relation : Le ressenti affectif, l'attraction physique et les sensations charnelles. Qu'importe le degré, ces trois conditions se devaient d'être présentes.
Cette dissertation interne sur ces considérations psycho-sensorielles me perdit quelques instants. Je profitais de pouvoir prendre une longue douche. J’appréciais ce moment seul face à moi-même. Je chassai ces échafaudages stériles de mon esprit. Grand mal m'en prit. Aussitôt, une ombre, un doute. Un froid glacé vint serrer mon cœur. Qu'allait-il se passer maintenant ? Le séjour touchait à sa fin, je n'allais pas voir Anna pendant des mois. Certes, les temps ne sont plus ceux des seules lettres et des trajets événementiels et onéreux, mais malgré tout, une cohorte de questions me tenait à sa merci. Anna, une fois seule allait-elle changer d'avis ? Était-ce juste une parenthèse et ce lendemain l'était-il encore plus que je ne le pensais ? Et si c'était le cas, pourrions-nous revenir en arrière ? L'espace d'un instant, j'aurais maudit les plaisirs de ces dernières heures. Je tentais de me rassurer comme je le pouvais. Les messages d'Anna ne semblaient pas trahir de regret ou d'amertume après tout. De plus, Anna et moi sommes des gens intelligents qui sauraient se tirer de cette situation sans heurts inutiles. Je n'étais décidément pas capable d'apprécier un moment sans me soucier des conséquences ou des répercutions. L'âme nuageuse, je quittai la salle de bain et allai dans ma chambre afin de faire ma valise.
J'avais presque terminé lorsque la porte d'entrée s'ouvrit. Ayant passé une bonne demi heure à ruminer mes inquiétudes, je n'eus pas le cœur d'aller accueillir mes amies. Leurs voix exprimaient visiblement un grand soulagement d'être enfin au sec. Elles riaient. Elles avaient passé un bon moment semblait-il. J'en étais ravi pour elles. Lorsque je sortis finalement de ma chambre, je vis trois jeunes filles dont on eut dit qu'elles étaient tombé dans le port tant elles étaient mouillées. Elles grelottaient en riant comme des gamines ayant couru volontairement sous la pluie, les cheveux plaqués et dégoulinants.
- Ah tiens, salut, me dit Michèle dans son fou rire.
- Salut ! Répondis-je tout aussi amusé par ce tableau. Elle était bonne ?
- Un peu fraîche mais ça réveille hein !
- Ouais, tiens regarde, fit Laeticia en s'avançant vers moi. J'amorçai alors un mouvement d'esquive mais me retrouvai bloqué contre le plan de travail de la cuisine. Je dus alors affronter mon destin. Trois furies hilares et imbibées d'un bon mètre-cube d'eau de la tête aux pieds et me prenant de force dans leurs bras. Chaud et froid à la fois, j'en fus pétrifié tout en partageant leur rire. Des gosses, nous étions des gosses.
Au détour de ma feinte de lutte pour tenter de me dégager, mon regard croisa alors deux yeux bleus qui tentaient d'exister. Un océan à marée basse qui se faisait lointain face à la plage rosée de ses pommettes. Alors, l'espace d'un instant, moi qui a les yeux couleur d'automne, j'en fermai un. Pour seule réponse, l'océan se fit plus lointain encore. Les questions étaient certainement encore là, mais elles auraient pu hurler que je n'aurais rien entendu.
è Bon allez vous sécher, vous allez attraper du mal, fis-je faussement paternaliste.
L'ordre fut malgré tout suivi, et à regret, l'étreinte se fit lâche. Elles allèrent donc chacune dans leur chambre tandis que je terminais de ranger leurs achats. Une fois fait, je me rendis à nouveau dans la mienne afin de terminer de préparer ma valise. En arrivant vers chambre d'Anna, je vis alors que la porte n'en était pas close alors en passant devant, je tournai la tête. Je vis alors un spectacle en forme de piège amical.
Anna se tenait debout, proche du mur qui faisait face à la porte. Elle était en sous-vêtement de dentelles noires qui tranchaient avec la craie de sa peau. Son sourire était empreint de fierté honnête. Son visage était celui d'une coquine qui avait réussi son coup. J'en restai stupéfait un instant avant de lui rendre son sourire avec complicité ce qui acheva de la faire rire en silence en se cambrant et se tenant le ventre. Lorsqu'elle releva la tête, elle tenta alors de reprendre sa contenance de femme sexy en plantant ses yeux dans les miens. , je la vis alors s'adosser contre le mur et lentement passer sa main contre sa poitrine, glisser le long de son ventre puis doucement disparaître dans la dentelle noire tandis qu'elle mordait sa lèvre inférieure. Son corps ondulait au rythme des lents assauts de sa main sur son trésor. J'avançai alors doucement vers elle et sans qu'elle ne s'arrête. Face à elle, mon corps contre le sien, je plaçai une main tendre et ferme sur sa hanche et déposai un baiser intense sur ses lèvres qui haletaient doucement. Au bout de quelques instant, nos bouches se séparèrent. Anna me regarda alors en souriant. J'étais fier et amoureux.
- File ! Souffla-t-elle dans son sourire.
Je m’exécutai à regret, mais il fallait encore une fois être discret.
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Commentaires de l'histoire :
Patrice
J'adore cette douceur et cette délicatesse dans votre prose. C'est avec plaisir que j'attends vos prochains textes.
Posté le 1/05/2021
mimi6487
Monsieur l’Auteur, vous n’allez pas nous laisser la en plan ..... il y a forcément un épisode de plus ..... A bientot Mimi
Posté le 22/01/2021
Ohib
Belle histoire. Ma femme est libre de tout faire avec les hommes, c'est ce qu'elle a exigé avant notre mariage. Elle a 36 ans, moi bisexuel à tendance gay j'en ai 26
Posté le 7/09/2018
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