Comment d'une simple relation de travail, nous tombons dans la passion et le show interactif à trois.
Proposée le 26/11/2017 par Camelia Xiocaled
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Bureau, travail
Type: Fantasme
Je me suis toujours demandé ce qui avait changé ce jour-là. Alors que rien ne pouvait laisser présager qu'il pourrait y avoir quelque chose entre nous, que rien n'avait laissé augurer un quelconque intérêt ni de l'un ni de l'autre. Et pourtant ce jour-là, tout s'est accéléré. Rétrospectivement, c'est ce jour-là que ma vie a changé, et je ne m'y attendais vraiment pas!
On est toutes pareilles, même celles qui s'en défendent : ce n'est pas parce qu'on mange bien à la maison qu'on ne regarde pas le menu des restaurants. Autrement dit : ce n'est pas parce qu'on a un homme dans sa vie, un de ceux qui font que l'on montre les dents si la moindre donzelle portant jupette - ou pas - s'en approche a moins de cinquante mètres ; que l'on ne regarde pas de temps en temps la « marchandise » encore sur le marché... Je vous choque ? Bah, après tout, les hommes ne s'en privent pas. J'adore mon homme, mais je résiste difficilement pour ce qui est de regarder en catimini une jolie paire de fesses moulée dans un jean. Et si en plus, le propriétaire de ce joli fessier possède une vraie personnalité, de l'esprit, de l'humour, c'est encore mieux, et la tentation n'en devient que plus grande. Avec mon homme, nous sommes d'accord sur beaucoup de choses, à commencer par le fait qu'il est hypocrite de ne prétendre de regarder qu'une seule personne toute sa vie : si l'on s'aime sans réserve, nous ne sommes pas contre ajouter un tiers de temps a autre afin de pimenter nos ébats.
Bref. Cette fois, j'avoue, si j'ai bien maté un peu d'illustres inconnus que je n'ai jamais revus, c'est différent. Quand on évolue dans un milieu d'hommes, forcément, on en côtoie beaucoup. Quand la majorité des hommes en question sont des sportifs de haut niveau, entraînés, musclés a souhait, cela devient fort alléchant et donc assez difficile de résister à tester pour voir si on arrive encore a user de son charme. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, si j'ai profité du spectacle de ces petits moments où les pilotes moto mettent ou mieux, lorsqu'ils enlèvent leurs combinaisons, leurs muscles bandés luisants de transpiration palpitant sous l'effort qu'ils ont fourni sur la piste, les veines saillantes, l'excitation et l'adrénaline brillant dans leurs yeux ; je n'ai jamais été tentée. Surtout qu'un pilote, après tout, j'en ai un à la maison.
Même avec mes collègues, plutôt beaux garçons, pilotes, moniteurs ou secouristes. Il y a pourtant de quoi avoir la tête qui tourne. Surtout que quand vous êtes la seule femme dans tout ce tintouin, que vous ne rechignez jamais - loin s'en faut - à profiter de la petite poussée d'adrénaline qui consiste à faire un tour de piste tambour battant sur une moto de course de 190cv a plus de 280 kms/h. Et comme beaucoup d'hommes, ils aiment bien en mettre plein la vue et rivalisent de prouesses au volant de leur voiture et au guidon de leur moto – à celui qui passera le plus vite et se shootera le plus fort à l’adrénaline! Bien sûr, tout cela procure une proximité des corps assez... enivrante ! Faire corps avec la machine et son pilote, admirer sa dextérité et son talent, rêver à la force brute de l'homme capable d'une telle maîtrise d'une machine pareille...
Je m'égare. Ce jour-là, c'était un lundi. Un lundi, jour des motards, puisque c'est le jour ou la piste leur est accessible à volonté. Là encore, lorsque vous avez un défilé incessant de jeunes hommes musclés, débordants d'enthousiasme et un peu givrés ; et qui tous autant qu'ils sont, débordent de charme et tentent le plan séduction histoire de voir s'ils ne peuvent pas avoir la petite session en plus, il y a de quoi avoir la tête qui tourne. Ce jour-là, je suis arrivée en retard, prise dans un accident de la route. Hasard, coïncidence ? L'un de nos chefs de piste, Quentin, avait donc pris le relais à ma place.
Quentin, ancien pompier, trente-six ans, divorcé. Brun, athlétique, environ un mètre quatre-vingt, les yeux pétillants d'humour et la plaisanterie toujours sur la langue. Triathlète, passionné de sport automobile, toujours de bonne humeur, toujours présent en cas de besoin, le genre d'homme dont on imagine volontiers qu'ils sont solides dans l'adversité. S'il n'a pas la gueule de jeune premier qu'ont certains de mes collègues, il a par contre, beaucoup de charisme, et sous des dehors très macho, cache une grande sensibilité et beaucoup d'altruisme. Curieusement, jusqu'à ce lundi-là, c'était celui de mes collègues que je connaissais le moins bien, et aucun courant n'était jamais passé entre nous. Je crois qu'en fait, il m'intimidait un peu.
Pourquoi tout a changé ce jour-là ? Est-ce l'inquiétude dans son regard, lorsque je suis arrivée avec 45 minutes de retard ? Les frôlements de nos bras une grande partie de la journée, à travailler côte à côte dans le même bureau ? Les plaisanteries un tantinet graveleuses, qui ont fait monter la température ? Les quelques mots sibyllins qui m'ont fait prendre conscience qu'il en savait - qu'il en avait deviné - sur moi bien plus que je pensais ? Sa réaction, lorsqu'un client m'a ouvertement draguée ? Jamais je n'avais pensé à lui de cette manière. Et c'est peut être celui de mes collègues sur lequel je fantasmais le moins. Tout du moins, jusqu'à aujourd'hui.
Aujourd'hui, je me languis de sa présence dans les bureaux, et rien à faire, pas moyen de me le sortir de la tête. Tout est excuse à aller dans son bureau, à plaisanter, à s'effleurer. La photocopieuse ne fonctionne plus ? Je vole à son secours, et dans la pénombre de ce bureau sans fenêtres, éclairé uniquement par les autres bureaux aux portes ouvertes, nos mains se frôlent au-dessus des touches, nous chahutons en douceur. Il appuie à droite, promptement, je valide à gauche, son poignet effleure mon avant-bras ; il attrape la ramette de papier, son autre bras frôle mon épaule dénudée à cause de la chaleur ; il cherche son original, ses yeux accrochent ma poitrine, son regard me brûle, et c'est une autre partie de mon anatomie qui s'échauffe. Je sens sa proximité, l'air vibre d'électricité contenue. Qui aurait cru que faire des photocopies ait pu être aussi érotique ?
Je ne me suis jamais vue comme une déesse de la féminité. Je n'aime pas particulièrement la mode et le maquillage, je perfere les tennis plates au escarpins et les jeans. Je ne suis pas prude même si je suis plutôt pudique, je n'aime pas montrer ma peau et je ne comprends pas le succès que je remporte auprès des clients. La confiance en moi n'est pas mon fort... Curieusement, c'est depuis ce lundi-là que j'ai commencé à aller doucement vers plus de féminité. Est-ce le commentaire laconique de Quentin, lâché alors que je lui expliquais pourquoi c'était si compliqué dans ma tête : « Tu as tort de te dévaloriser », ajouté, ce même jour, a ces quelques mots que mon cher et tendre ne prononçait pas souvent « Tu es très belle, et tu le serais encore davantage si tu assumais d'être une femme, avec ses dfauts et ses qualités. Tu crois que je n'ai jaais vu combien tu affoles les hommes? Il n'y a que toi qui ne t'en rend pas compte! ». Mes cheveux, très longs et brillants, font beaucoup fantasmer les hommes. Habituée depuis longtemps au milieu des sports mécaniques dans lequel j'ai toujours baigné, je suis tout sauf effacée et je rentre bien volontiers dans les jeux de mots et plaisanteries grivoises qui émaillent les journées. Je ne suis d'ailleurs pas la dernière à lancer le jeu ! Mais entre jouer avec eux, plaisanter et aller au-delà du virtuel, il y a un très grand pas que je n'ai jamais eu l'intention de franchir.
C'est d'une histoire de cheveux que le feu a pris. C'est deux jours après ce fameux lundi, nous sommes mercredi matin, voilà 48h que Quentin et moi nous cherchons. Lorsqu'il arrive ce matin-là, je suis au téléphone. D'habitude, entre collègues, nous nous faisons la bise et chacun vaque à ses occupations, si quelqu'un est occupé, nous nous saluons plus tard dans la journée. Pourtant ce jour-là, alors que je parle dans mon casque sans fil avec un client au téléphone, il s'approche doucement, se penche, écarte délicatement mes cheveux détachés, et dépose un lent baiser sur ma joue. D'instinct, je tourne légèrement la tête et souris. Ses yeux couleur d'automne sont à quelques centimètres de mon visage, je chavire, mon cœur se met à battre la chamade. Il battra de manière désordonnée toute la journée... Là encore qui aurait pu penser qu'un chaste baiser sur la joue puisse être aussi chaud ? A moins que ce ne soit l'effleurement de ses doigts sur mon cou, la douceur de son geste, la suggestivité, l'attente ? Le pire : je pense qu'il l'a fait devant témoins. Et vous savez quoi ? je ne me souviens pas. Un court instant, le monde a brûlé autour de nous.
Nous étions passés en 48h d'une relation courtoise et polie à l'incandescence même. Lorsque deux heures plus tard, je me rends dans la réserve afin d'y prendre un paquet d'enveloppes, il sort de son bureau au moment où je sors de la réserve. Son regard s'embrase et il me suit des yeux, je sens son regard dans mon dos et il me brûle ; je m'embrase. Surtout quand quelques minutes plus tard, à la recherche de scotch afin de terminer une expédition, il m'aide à fermer le carton, nos mains s'effleurent, nous sommes seuls dans le bureau, malgré la présence toute proche de nos collègues dans les bureaux à proximité. A nouveau, sens en feu. Lorsque plus tard, je vais chercher mes impressions sur notre imprimante commune, nous nous croisons dans l'embrasure de la porte, je lui donne ses feuillets, ses doigts entrent en contact avec les miens, puis son pouce s'attardent sur la peau fine qui sépare le pouce de l'index dans une douce caresse. Je croise son regard. Si la combustion spontanée existait, je crois que j'aurais brûlé instantanément.
La journée s'achève, nous nous saluons, une bise puis deux, la seconde dangereusement près de mes lèvres. Un clin d'œil plus tard, il est parti. Je suis pantelante, chaude comme la braise, a bout de souffle. Seule ce soir-là chez moi, ma moitié partie en compétition, je me suis caressée jusqu'à en avoir la tête qui tourne, usant de mes doigts sans lésiner sur la partie la plus sensible de mon anatomie, caressant mes seins tendus aux pointes durcies par la frustration, la tête remplie d'images toutes plus érotiques les unes que les autres, imaginant son corps, mon corps et plus loin encore, fantasmant sur l'éventualité de rajouter un homme dans les jeux érotiques auxquels mon homme et moi-même nous livrions régulièrement. C'est en imaginant mon homme me faire l'amour sauvagement, ses mains m'arrimant solidement a lui, pendant que je jouirais des agaceries des mains de Quentin sur mes seins tout en taquinant son sexe, que j'ai jouis dans un orgasme sans retenue. Loin de m'apaiser, cependant, ce petit intermède solitaire n'a fait que m'exciter davantage, faisant voler en éclat mon désir de voir ce soudain échauffement s'étouffer dans l'œuf. Je suis perdue, je sais que je ne parviendrais pas à résister à ses charmes.
Le lendemain est un jour d'épreuve officielle. Il est donc comme d'habitude surbooké, je le croise assez peu, mais le peu que nous nous croisons dans les bureaux, nos regards se vrillent, ses yeux brillent, je passe ma langue sur mes lèvres dans une attitude suggestive. Je fantasme sur ses muscles saillants sous notre tenue obligatoire, il peine a détacher ses yeux de ma poitrine serrée dans le polo moulant. C'est pendant le repas que le feu a pris pour de bon : nous déjeunons entre collègues du même service, et curieusement, à table, nous nous retrouvons cote à cote. La conversation roule de sujets en sujets, nous nous connaissons tous bien et il n'y a pas d'efforts à faire pour que la plaisanterie et la conversation soit naturelle. Soudain, je sursaute. Sous la table, son genou a effleuré le mien. Volontaire ? Sans le regarder, je déplace légèrement ma jambe pour aller l'appuyer en douceur sur la sienne. La réponse est immédiate, et sans avoir l'air de rien, nous frottons nos cuisses l'une contre l'autre. Ce n'est pas tant ce frottement qui est érotique en soi, mais la recherche de contact, le fantasme de nos peaux l'une contre l'autre, sans ces jeans, l'imaginaire qui s'empare de la sensation pour la substituer a une autre, beaucoup plus intime celle-ci. Puis aussi certainement le fait de savoir que nous sommes seuls à savoir ce qui se trame, sous la nappe. Je déchausse mon pied de sa ballerine, puis entreprend un lent massage de son mollet, de la cheville au creux du genou, dans une gymnastique habile afin de ne générer aucun mouvement de la nappe. Au petit regard qu'il me jette en coin lorsque personne ne nous regarde, je vois que je fais mouche, et cela m'excite encore plus. Comme si c'était nécessaire !
Quelques dizaines de minutes plus tard, alors que nous avons repris nos postes respectifs, un premier message arrive sur mon portable.
- Ça va ?
- Très bien ! et toi ?
- Tu n'as pas trop chaud ?
- C'est limite!
- Tu as aimé sous la table... ?
- Ça m'a surprise mais j'ai bien aimé !
- Je suis sûr que tu mouilles...
Que répondre à ça ? Que je n'en pouvais plus de fantasmer sur lui ? Que je mourrais d'envie de le retrouver quelque part, de faire l'amour, qu'il plonge sa langue entre mes cuisses, qu'il me lèche a m'en faire crier, qu'il éteigne le feu qu'il a allumé ?
Les minutes passent. Nous échangeons des messages a un rythme soutenu, j'en oublie même mon travail, je suis suspendue a ses messages, j'attends avec impatience, je m'échauffe, je n'en peux plus. Je ne sais plus me concentrer, bref.... Soudain, l'écran clignote.
- Si je te dis où je suis, tu viens me rejoindre ?
- Quand ?
- Tout de suite...
Oh la la, qu'est ce que j'ai encore fait ? Je doute mais l'envie est la plus forte, alors je réponds....
- Ok.
- 3e étage, a droite, fond du couloir. J'y suis déjà....
Mon cœur se met à battre de manière désordonnée alors que l'ascenseur se hisse péniblement. C'est parti, je ne veux pas reculer, j'en ai bien trop envie. L'ascenseur s'arrête, s'ouvre. Je sors, suis la direction indiquée. Sur ma droite, une porte s'entre-ouvre doucement. Il est là, un sourire sûr de lui sur les lèvres. Le bureau aux vitres teintées et à l'épaisse moquette est celui d'un cadre dirigeant, il est inoccupé pour quelques mois encore. La porte se referme, nous nous retrouvons dans l'obscurité. Sans perdre un instant, ses lèvres se posent sur les miennes, ses mains empaument mes seins, c'est bestial, c'est brûlant, c'est excitant à souhait. Il ne lui faudra que quelques dixièmes se secondes pour défaire ma ceinture puis faire sauter mon jean, lequel tombe sans bruit sur le sol ; puis pour m'ôter mon polo. Je ne porte pas de soutien-gorge, et sa bouche fond immédiatement sur ma poitrine tendue. Le premier contact de ses lèvres brûlantes m'arrache un gémissement. Ses dents entrent en contact avec mon mamelon gauche, il mordille en douceur, tout en faisant rouler le droit entre ses doigts. La sensation est divine, je manque d'air. Ses lèvres descendent le long de mes cotes, sa bouche caresse mon ventre, sa main suit le même chemin, puis la précède, effleure ma hanche, touche ma chair en fusion avant de revenir, effleurement subtil vers l'intérieur de ma cuisse. Nous n'avons pas été plus loin que le mur immédiatement a côté de la porte, et impudique, j'écarte largement les cuisses afin qu'il puisse glisser ses doigts entre mes lèvres. Deux doigts s'insinuent immédiatement dans mon intimité, son pouce trouve immédiatement le cœur de mon plaisir et un feulement de bonheur s'échappe de mes lèvres. Sa bouche remonte, caresse ma gorge offerte par ma tête basculée vers l'arrière. Alors qu'il retrouve l'usage de ses deux mains quelques secondes le temps de libérer son jean, j'en profite pour lui ôter son polo et pétrir a pleine main son corps affolant : des abdominaux en acier subtilement habillés d'un embonpoint très léger, ses pectoraux bien développés, des biceps moulés, et surtout ! une paire de fasses a faire se damner une none. J'explore de mes doigts, effleure, caresse, plante mes ongles dans son dos, galvanisant les mouvements de ses doigts entre mes lèvres. Je caresse sa peau lisse, son torse presque imberbe des lèvres, suçote ses mamelons, puis lassée de mes agaceries, des deux mains, je glisse le long de son ventre et saisit son vit turgescent a pleine main. Il est respectable dans la longueur mais surtout très large, j'en salive, j'aimerais le sucer et qu'il me prenne, mais nous n'avons pas le temps alors j'accélère mon mouvement de va-et-vient sur sa hampe, pétrit ses bourses, et dans un râle libérateur, il jouit dans ma main. Le contact de son sperme chaud m'électrise, la joie que j'ai à le faire jouir déclenche immédiatement un orgasme en moi et à mon tour, je jouis dans sa main. Les canapés du bureau étaient bien tentants, mais nous n'avons pas été jusque-là.... Nous prenons le temps de souffler en nous embrassant langoureusement, je pense avec regret que j'aurais quand même aimé le goûter. Dommage. Ce fut intense mais trop rapide, j'aurais aimé quelque chose de plus bestial.
Très excitée en rentrant chez moi ce soir-là, c'est une véritable furie que mon compagnon a retrouvé alors qu'il venait tout juste d'arriver pour une unique nuit sur place : A peine rentrée, nous avons échoué dans notre grand lit et avons fait l'amour à plusieurs reprise, a grand renfort de mots évocateurs et de petites fessées. Tard dans la nuit, nous avons discuté de ce que nous aimerions faire pour pimenter encore notre vie sexuelle déjà bien remplie, et étant sans tabous, j'ai pu lui raconter ma petite aventure de l'après-midi. D'abord abasourdi, ma moitié a fini par reconnaître que c'était très excitant. Avais-je l'intention de recommencer ? Sans aucun doute. Admettant bien volontiers que l'on puisse avoir envie, au cours de sa vie, de nouvelles expériences sans pour autant cesser d'aimer sa moitié, voire même, que cela puisse renforcer les liens du couple, il m'a encouragé à tester de nouvelles choses à la condition que je lui raconte ensuite, ce que je ferais, sans aucun doute. D'autant que cela égaillerait de manière intéressante notre jeu favori, une version soft de « la punition ».
Bref, c'est dans cet état d'éprit que je retournais travailler le lendemain. J'avais donc opté pour une tenue beaucoup plus aguicheuse sans être vulgaire : un joli débardeur en dentelle, un pull en maille transparente avec une large encolure découvrant l'épaule, une jupe au genou légèrement transparente, un joli ensemble de lingerie, des bas et des talons.
L'effet ne s'est pas fait attendre, son seul regard à mon arrivée m'a transpercée, je sais que je le perturbe en me déplaçant et je fais bien plus de déplacements que nécessaire, fouille dans l'armoire située derrière son bureau. Finalement il se décide, puis à la faveur d'un instant de solitude dans les bureaux, glisse sa main sur ma cuisse, s'attardant un instant sur la lisière du bas, remonte sur ma fesse, cherchant le string. Son souffle s'accélère légèrement quand il s'aperçoit que je suis quasi ment nue sous ma jupe. Un bruit nous surprend, il laisse retomber sa main et tourne sa chaise, mais j'ai pu remarquer la bosse qui déforme son pantalon de toile. Je sens que je mouille, et ce n'est rien de le dire !
Une heure plus tard, tous les clients partis, il va pour ranger la caisse dans le coffre-fort. Pousse la porte de la réserve de l'épaule, puis me regarde.
- Tu ne veux pas venir m'aider à fermer le coffre ?
Toute la matinée, j'ai espéré qu'il me propose quelque chose. Voilà, ça y est. Le temps que je rentre dans la réserve, il a posé la caisse dans le coffre. La porte du local se referme automatiquement, elle peut se rouvrir sur un collègue a tout instant, mais toute prudence envolée, il m'a déjà plaquée contre lui, ses lèvres dévorent les miennes, nos langues s'emmêlent et nos souffles se mêlent. Ses deux mains se faufilent sous mon pull, puis sous le débardeur, se glissent dans les balconnets de mon soutien-gorge puis se plaquent sans ménagement sur mes seins. Du bout des doigts, il entreprend d'agacer mes mamelons durcis, il a glissé une jambe entre mes cuisse et frotte sa cuisse sur mon entrejambe déjà très échauffée. Je sens son vit tendu appuyé sur ma hanche et cela m'excite considérablement, son sexe, a travers le pantalon de toile est long, rigide, fièrement tendu vers le haut. Je fond littéralement, j'ai toujours autant envie de le goûter, mais alors que l'une de ses main s'est glissée sous ma jupe entre sa cuisse et mes lèvres et qu'il entreprend une masturbation énergique, un regain de lucidité me permet de le repousser doucement : la porte ne se verrouille pas, et au moins cinq ou six personnes peuvent pénétrer à tout instant dans cette réserve. Il comprend immédiatement, s'écarte, mais ne me lâche pas. Je l'embrasse langoureusement, et fait demi-tour pour aller vers la porte... de nouveau il me saisit puis me plaque brutalement face à la porte. Son sexe se cale entre mes fesses, et je me prends a l'imaginer me prendre et me faire jouir, mon souffle est court, ses deux mains sont sur mes seins qu'il pétrit avec art, cela m'excite encore plus (comme s'il en était besoin !), l'une ses mains à nouveau se faufile sous ma jupe et cette fois ses doigts glissent dans la chaleur de mes lèvres. Il gémit, son souffle est dans mon cou, six petits mots « j'ai vraiment très envie de toi... ». Ses doigts accélèrent, envolée la peur de se faire surprendre, il ne faudra que quelques secondes de plus pour qu'il me fasse avoir un orgasme dévastateur. Nous nous embrassons langoureusement, il se lèche les doigts, j'en gémis tant j'ai envie de faire la même chose avec son sexe que je sens très prometteur, j'ai envie de le faire jouir de mes mains et de ma bouche, qu'il éjacule et que je puisse boire jusqu'à la lie ce nectar enivrant.
Cependant, il nous faut ressortir, séparément, de la réserve, et maîtriser ces pulsions qui nous submergent. Pressée de m'éloigner de peur que quelqu'un ait vu ou entendu, je pars immédiatement déjeuner. La tête pleine d'images torrides et le corps en feu, je tente d'aller m'aérer l'esprit dans les boutiques, malheureusement, c'est au rayon lingerie que j'échoue, ce qui ne fait rien pour calmer mes sens car je l'imagine m'arracher les délicates soieries hors de prix exposées dans le magasin, des doigts et des dents, avant d'embrasser et d'embraser chaque recoin de ma peau.
Lorsque je reviens ensuite, je suis toujours autant assoiffée de sexe, de lui, j'ai envie qu'il me prenne et qu'il me fasse jouir, j'ai envie de jouer avec lui... et c'est a ce moment précis que je le vois sortir de la courbe de la route d'une longue foulée, en tenue de course qui ne cache pas grand-chose de son anatomie. Ma bouche s'assèche, la vue de ses muscles et de son corps d'homme fait, de nouveau, me fait m'embraser. La barbe, à la fin ! C'est quoi mon problème ? Je détourne à grand peine les yeux et tente de me remettre au travail. Peine perdue. Il rentre dans le bureau et m'annonce très sérieusement qu'il va prendre une douche avant d'aller à ses rendez-vous. Son regard est toujours aussi brûlant. Et si j'osais ?
Je sors a pas de loup de mon bureau et me dirige vers les douches. Un coup d'œil à droite, un coup d'œil a gauche, il n'y a personne, je me faufile dans les douches messieurs. J'entends l'eau couler, ses vêtements sont à l'entrée. Je verrouille la porte, puis enlève mes propres vêtements. Mon cœur bat la chamade, je m'approche sans bruit, il me tourne le dos. Je me glisse dans la large cabine, et pose délicatement mes doigts dans son dos. Il sursaute, se retourne, et c'en est finit de la douceur langoureuse de ce contact de nos peaux. Sa bouche fond sur la mienne, ses mains recouvrent mes seins, l'eau ruisselle sur nos corps en feu sans pour autant éteindre le brasier. Nous nous embrassons avec violence, je noue mes mains autour de son cou, il me soulève du sol et me cloue au mur. Je sens son sexe vibrer contre ma peau, il est assez long, large et bien droit. Je gémis, lui mord l'oreille, le supplie de me prendre, d'éteindre le feu (normal pour un pompier, non !), mais il s'amuse, assure sa prise, et fait glisser sa main droit sur moi. Ses doigts atteignent mon pubis soigneusement épilé, puis les grandes lèvres, puis ses doigts glissent dans la fente, je perds pied, c'est un virtuose, en quelques secondes, l'orgasme m'emmène de nouveau. Cette fois, je ne perds pas ma lucidité, il sourit, je me laisse glisser de ses bras, et a mon tour, je le pousse le long du mur et entame une affriolante exploration de son corps : j'utilise mes doigts, mes seins, ma langue, je ne laisse échapper aucune parcelle de sa peau. Je le sens trembler, ses mains se posent doucement sur mes cheveux trempés, il les relève, les entortille dans ses doigts. J'ignore pourquoi, cela me fait un effet terrible, et sans attendre, je saisis sa verge tendue dans ma bouche. Je laisse échapper un soupir de contentement. Enfin! La peau en est douce, imberbe, souple sur le membre tendu. Je le regarde de sous mes cils, il a rejeté la tête en arrière, j'accélère mes mouvements de va-et-vient, maintenant que je goûte enfin à l'objet de mon désir, pas question de le lâcher. D'une main, je m'accroche à ses fesses, autre fantasme, à force de les voir bien moulées dans ses jeans, je mourrais d'envie de les toucher, et c'est aussi ferme que c'était prometteur, tout comme son sexe que je m'applique à lécher sur sa longueur. Je suce son gland que j'ai pris soin de sortir de sa gangue de peau fine, agace le prépuce du bout de ma langue, descend le long de sa hampe jusqu'aux bijoux nichés entre ses cuisses, que je caresse d'une main, l'autre folâtrant toujours sur son merveilleux fondement. J'aime les petits tressaillements qui le parcourent lorsque je déplace mes doigts ou ma langue, les petits gémissements qui s'échappent de sa gorge lorsque je mets d'avantage d'ardeur dans le geste, j'aime qu'il me laisse maîtresse de la caresse, jouissant simplement de l'instant. Soudain un cri lui échappe, d'un mouvement réflexe sa main plaque mon visage sur son ventre, et il jouit dans ma bouche, envoyant son sperme droit au fond de ma gorge, me forçant à déglutir puis à avaler, ce que je m'empresse de faire. C'est l'un de mes moment préférés dans ces petites gâteries, une intense satisfaction de voir que je parviens toujours aussi facilement à faire perdre la tête à ces messieurs. Il m'aide à me relever, et nous finissons de prendre une douche ensemble, profitant de l'eau et du gel douche pour explorer nos corps respectifs jusque dans ses moindres recoins, la mousse, délicieusement parfumée, et la douceur des caresses menant tout doucement vers une nouvelle excitation, je sens mon corps qui de nouveau brûle, sa verge, le long de ma hanche reprend déjà de la vigueur. Mais l'heure n'est plus aux agaceries : nous devons, l'un et l'autre, reprendre nos postes.
L'après-midi passera sans que nous nous ne recroiserions, accaparés par nos travaux respectifs. Si l'excitation, de fait, est un peu retombée, je sens qu'elle est toujours là, tapie, prête a revenir à la première sollicitation. D'ailleurs, lorsqu'à 17h55 je reçois un nouveau texto, la réaction de mon corps est immédiate et sans équivoque...
« Tu fais quoi ce soir ? Je t'invite à dîner à la maison ? »
Là fatalement, je me dis que ce ne sera plus juste du jeu... Je passe un petit coup de fil à mon homme, quelque part sur la route vers l'Allemagne, pour lui demander ce qu'il en pense. Sa réaction reste la même : un brin de jalousie, bien sûr, car il n'aime pas s'éloigner, mais aussi et surtout de l'excitation, de la curiosité. Nous savons que Quentin fréquente les clubs libertins, nous sommes d'ailleurs assez tentés d'en faire autant, et au final l'on se demande quelles sensations cela pourrait nous apporter de découvrir de nouvelles choses, de nouveaux partenaires, de nouvelles expériences... Je lui promet de tout lui raconter à son retour, et pourquoi pas, de tenter ces expériences de triolisme dont nous parlons depuis longtemps, et tout en protestant un peu pour la forme, il me susurre a l'oreille d'en profiter et de lui suggérer de mettre un coup pour lui... je ris, je l'aime et c'est sur ces douces paroles que nous nous quittons.
« Ok, dans 45 minutes chez toi ! »
Heureusement que j'avais eu l'heureuse idée de me faire épiler il y a peu, j'ai horreur des poils et je fais une épilation intégrale maillots-jambes-bras une fois par mois. La dernière remontant a huit jours, ma peau est toujours aussi douce, j'ai la panoplie vestimentaire parfaite, par contre il me manque quelques petites choses que je dois retourner chercher chez moi.
A 18h45 précises, je sonne chez mon hôte, tout est prêt, il a sorti le grand jeu : vaisselle fine, table simple mais élégante, lumière tamisée, musique douce. Je remarque les boites du traiteur sur la table de la cuisine, il s'est vraiment mis en quatre pour me faire plaisir !
Nous nous installons sur le canapé, face à la cheminée, un plaid polaire posé sur le cuir sombre, un gros tapis en laine, l'ambiance est feutrée, il fait chaud, sa jambe, tout contre la mienne, bouge subrepticement, je quitterais bien mes bottes et mon pull... Nous dégustons nos apéritifs, tout en parlant de sujets plus ou moins anodins, travail, sorties, loisirs, etc. Bien sûr, la conversation ne reste pas anodine longtemps, nous dérivons, très vite, sur le sexe, nos expériences, nos fantasmes. Alors que je lui murmure que mon fantasme a moi reste d'avoir deux hommes rien que pour moi et d'expérimenter la double pénétration, ou bien encore, une bonne fessée suivie d'une bestiale pénétration, sa main se pose sur mon genou, remonte doucement, la caresse est lente, mais brûlante, elle me coupe le souffle et mes propos meurent sur mes lèvres. Il a posé son verre, j'ai toujours le mien a la main. Sa bouche se pose sur mon épaule dénudée par le large décolleté de mon pull, sa langue frôle ma clavicule, sa main remonte le long de ma cuisse, plus haut, toujours plus haut, jusqu'à ne plus pouvoir aller plus loin. Sans m'en rendre compte j'ai écarté les cuisses, je le sens sourire dans mon cou : j'ai ôté mon string avant de venir, il peut donc, d'un seul mouvement de ses doigts agiles, goûter à l'humidité qui m'habite...
« Quelle petite cochonne... ce que tu m'excites... J'ai trop envie de toi... je fantasme sur toi depuis des semaines... tes seins, tes hanches, tes fesses.... »
Je suis trop excitée pour arriver à répondre, et seuls quelques borborygmes s'échappent de ma bouche. D'un geste ample, il soulève ma jupe, puis se met à genoux devant moi, sa langue glisse sur mes lèvres, fouille mon intimité brûlante, aidée par ses doigts. J'écarte les cuisses tant que je peux, tant j'en veux plus. Soudain, un liquide froid coule le long de mon sexe, je pousse un petit cri de surprise : il a entrepris de vider lentement son verre entre mes lèvres, et de boire le nectar à la source. Passé la première surprise, c'est absolument divin, une douce torture entre froid, morsure de l'alcool, douceur de sa langue. Je tremble d'excitation, de plaisir anticipé. Il m'invite à me relever, puis, une fois debout me guide au milieu du tapis, devant la cheminée aux braises rougeoyantes. Lentement, il entreprend de me déshabiller, mon pull passe par-dessus ma tête, mon débardeur perd ses bretelles et chute sur mes hanches. Il dégrafe mon soutien-gorge, puis descend la jupe et le débardeur qui tombent sur le sol. Je n'ai plus que mes bas et mes bottes, il ne m'a pas encore touchée dans tout ce processus de mise à nu. J'ai envie de le déshabiller à mon tour, mais alors que j'avance vers lui, il m'invite à ne pas bouger, alors je reste ainsi, immobile, à me soumettre à son regard. Ce ne me dérange pas, je le laisse a ce spectacle qu'il semble apprécier : tout en me regardant, il caresse son sexe à travers son pantalon. Il m'invite à fermer les yeux, ce que je fais, et je sens un bandeau de soie qui se pose sur mes yeux, je me laisse faire, j'ai confiance en lui. Doucement il m'incite à me pencher jusqu'à ce que ma poitrine touche la banquette du canapé, jambes bien droites et fesses en l'air, j'écarte les jambes sans qu'il n'ait à me le demander, puis j'attends. L'attente dure quelques minutes, la chaleur de la cheminée chauffe mes fesses, ce n'est pas inconfortable. Je l'entends se rapprocher, puis se placer derrière moi, de nouveau ses mains sur mes fesses qui caressent, sa bouche qui embrasse l'intérieur de mes cuisses, les caresses sont douces et ciblées, cela m'excite beaucoup, je me tortille un peu, il m'intime alors de rester tranquille. Je m'immobilise. Puis sans prévenir, un sifflement, suivie d'une brûlure sur mes fesses, suivie immédiatement d'une sensation d'intense excitation, je laisse échapper un halètement de plaisir, un autre coup tombe, cette fois je crie franchement de plaisir, et j'en redemande. Je ne les compte pas, il cingle, sans brutalité, dosant parfaitement les coups de sa cravache improvisée pour exciter sans blesser, je crie de plus en plus, j'oublie toute retenue. Les coups cessent, ce n'est pas un soulagement, j'ai envie de sexe ! Ses mains reviennent, caressent mon dos, mes jambes, puis mes seins, mon cou, mes hanches, mes épaules, j'ai l'impression qu'il est partout à la fois.
Prise d'une inspiration, je lui demande de prendre mon Smartphone et de faire quelques photos qu'il peut envoyer à ma moitié. A moitié surpris, je lui explique que nous sommes très ouverts, et finalement, il accepte. Quelques secondes après l'envoi de la photo, un texto arrive. Quentin me suggère de le lui lire à haute voix et m'enlève mon bandeau...
« J'espère que tu en profites bien, elle doit être en manque. Qu'est-ce que je veux que tu lui fasses ? C'est intéressant... je te donne des idées mais je veux des images. Ok ? »
Il n'en faut pas plus à Quentin. Nous rentrons en plein show interactif, cela devient surréaliste. Mais diablement excitant.
« Je pense que tu l'as bien chauffée, demandes-lui de te sucer, tu vas voir elle fait ça très bien... »
Comme s'il ne le savait pas déjà ! Mais ça ne me dérange vraiment pas de recommencer, je peux revenir à l'objet de mon désir. J'en profite pour changer de position, et je me place sur le dos dans le canapé, jambes en l'air, tête dans le vide. Quentin se penche sur moi, je happe sa verge, il s'appuie sur le dossier. Je mets beaucoup d'ardeur à cette fellation, puis j'entends le bruit de la photo. Tout en m'incitant à le sucer toujours plus fort, car j'arrive presque à l'emboucher complètement maintenant (on m'a assez dit que j'avais une grande gueule !), il envoie la photo. Un nouveau texto arrive.
« Pour info, elle adore la sodomie... »
Oh là là !!! Dans quoi est-ce que je me suis encore embarquée !
Quentin se redresse puis m'aide à me relever, avant de me refaire basculer, cette fois sur l'accoudoir sur lequel il a pris soin de poser un coussin. De nouveau la caresse de ses mains sur mes fesses, puis ses doigts glissent entre mes lèvres. Il glisse trois doigts dans mon intimité assoiffée, puis les ressort, glissant de bas en haut de la raie, sans insister, sans rien demander, mais c'est tellement excitant qu'il n'est pas nécessaire de demander, de moi-même, j'écarte les cuisses, me cambre, m'offre à ses mains, ses lèvres, sa langue, son sexe. Soudain, un objet dur et tiède entre en contact avec mon clitoris, je devine aux petites vibrations qu'il s'agit d'un vibromasseur, et je vibre de concert. Très vite, cependant, il déplace celui-ci vers l'entrée de mon sexe, le fait pénétrer lentement, puis ressortir, rentrer à nouveau, c'est une exquise torture, je me sens frustrée comme jamais. Il déplace l'objet de nouveau, glisse vers l'œillet... je soupire de plaisir, d'anticipation. Il est à l'entrée, il l'a arrêté, il glisse un doigt, puis deux, et enfin l'engin se présente et se faufile, c'est comme dans du beurre. Mon homme n'a pas menti, j'adore ça, et lorsque Quentin remet l'objet en marche, c'est un tel déluge de sensations que je ne peux retenir mes cris de plaisir. Il me redresse le long de son torse, prend dans ses mains mes seins, son sexe glisse en douceur entre mes cuisses, appuyant de fait sur le vibromasseur qu'il a laissé en place et que je tente de retenir de toutes mes forces. Il glisse un doigt dans ma bouche, je le suce résolument, puis un autre, ses doigts reviennent sur mes tétons durcis, je n'en peux plus, c'est trop bon, je ne crie plus, je hurle de plaisir, je réclame son sexe, je veux jouir, encore et encore.
Un nouveau texto arrive, je ne m'étais pas aperçue qu'il avait envoyé une photo !
« Allez, prends-là ! Qu'elle ait un aperçu de la double qu'on lui mettra ensemble ! »
Ca, c'est nouveau! Il accepte de partager avec un homme maintenant! Quentin ne se fait pas prier, et alors que je bascule de nouveau sur mon accoudoir, il glisse son sexe dans le mien, puis attaque de suite par de violent va-et-vient. Il joue avec le vibromasseur, On-Off-On, le fait tourner, il accélère puis ralentit sa pénétration, je ne sais plus très bien où je suis, qui je suis, je ne suis plus qu'un corps en fusion. J'adore, c'est divin, c'est exquis, je ne suis plus que sensation de luxure. De nouveau il me reprend le long de son torse, l'angle de sa verge appuie sur le vibromasseur, il prend mes seins dans ses mains, pince les pointes, je redouble de cris, heureusement, il n'y a pas de voisins! Je laisse descendre mes mains, parvient à caresser ses testicules d'une main, mon clitoris de l'autre, et nous jouissons de concert dans un orgasme dévastateur, long et intense. Je vois des étoiles, je suis à bout de souffle. Il se retire et ôte le vibromasseur en même temps, m'arrachant de nouveau un cri, et j'en profite pour nettoyer sa verge encore tachée de sperme.
C'est sous la douche que nous récupérons, enchantés de ce moment, avant d'aller faire honneur au traiteur, puis de passer la nuit ensemble, promesse de nouvelles sensations. La prochaine fois, nous serons trois....
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Commentaires de l'histoire :
Gemini83
Une histoire des plus charmante, qui fait regretter que des moments tels que celui ci n’arrivent pas plus souvent. Merci
Posté le 27/11/2017
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