La négociatrice

Paul assiste Alice dans une négociation difficile à l’autre bout d’un monde. La tuile, la négociatrice souffre soudainement de migraines.

Proposée le 7/11/2017 par Bouhya

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Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Hôtel
Type: Roman

C’est à l’aéroport que le poids de la mission pesa pour la première fois. L’avenir de l’entreprise et la qualité de vie de nos employés et sous-traitants dépendaient de la négociation dont nous avions la charge. L’échec n’était pas une option, et c’est pourquoi Alice, une deal maker confirmée, avait été chargé de la mener à bien.

Nous avions passé les quatre dernières semaines à affiner nos positions, et mettre au point une stratégie qui nous permettrait de faire un de ces deals gagnant-gagnant qui trouverait sa place dans les livres de management. Je n’avais jamais jusque là pris le temps de vraiment la regarder. La quarantaine, de taille moyenne et bien en chair. Le tailleur toujours parfait qui marquait une poitrine généreuse et le corps dynamique de ces femmes légèrement rondes, mais qui gardent une activité physique régulière. Un visage joli, maquillage toujours présent mais discret, cheveux bruns.

Après le long vol intercontinental, nous prenons possession de nos chambres d’hôtel, celui-là même où les réunions doivent prendre place. Dès le lendemain, le travail commence, sérieux et avec patience et méthode - à chaque pas s’assurer de l’équilibre entre les parties et de protéger nos intérêts. Un jour, deux jours. Alice fait preuve d’une grande maîtrise, nous sommes sur la bonne route jusqu’au déjeuner du troisième. Alice souffre soudainement d’une grave migraine, que faire?

Je prends le prétexte d’une clause particulièrement difficile du contrat pour suspendre les discussions jusqu’au lendemain et propose mon aide à Alice.

- Aucun médicament n’aide, je dois me reposer. J’espère être opérationnelle dès demain.
- Ma sœur souffre aussi de migraine, et j’ai appris à lui masser la tête pour la soulager. Voulez-vous essayer ?
- Vous savez j’ai déjà essayé toute sorte de traitement sans effet.

Dans mon esprit, je me demande si l’orgasme libérateur d’hormones relaxantes à été testé. Je suis moi-même surpris de cette pensée, qui me poursuit alors que mon regard plonge dans le corsage qu’Alice a ouvert plus qu’à l’accoutumée. J’aperçois une jolie dentelle tendue par ses généreux seins à la peau lisse et rosée.

- pourquoi pas, se résigne-t-Elle, ça ne peut pas empirer les choses.

Alice s’installe sur une chaise, et je me place derrière elle. Mes doigts commencent leur œuvre et forment de petits cercles sur son front. Un toucher très léger, sensuel, et répété, un petit cercle, deux petits cercles, trois petits cercles... Petit à petit, le contact passe du front vers le haut du crâne, mes doigts traversant les cheveux au contact de soie. Au fil des minutes, ja la sens se relâcher et laisser le massage crânien détendre les tensions. Mes doigts courent maintenant de son front à son cou puis jusqu’aux épaules - nous y sommes.
Mes mains viennent au repos sur ses épaules, il s’agit de laisser le temps agir, sans mouvement et avec l’assurance d’une présence. Je ressens sa respiration, lente et calme, profonde. Le contraste est saisissant avec les pensées qui m’animent tant le contact de cette peau et la proximité des ses seins m’obsèdent maintenant. Je respire délibérément lentement pour éviter de transmettre mon état par ce contact qui le crée.

- Vous avez un vrai talent Paul. Vos mains sont magiques.
- Vous allez mieux?
- Beaucoup, merci? Je pense être capable de reprendre après une douche.
- Bien sûr, je vous laisse. Dois-je informer nos interlocuteurs que nous reprenons cette après-midi ?
- Je le crains, oui.

Je ne relève pas la tournure de phrase singulière et reprends mon travail habituel. L’après-midi est âpre, mais constructive. Nous convergeons vers une bonne solution.

- Puis-je vous demander de répéter votre massage pour prévenir une nouvelle crise. Je comprends que cela va au delà de votre charge, mais notre mission est critique.
- Bien entendu, lui réponds-je non sans noter l’étincelle qui illumine ses yeux.

Nous marcherons le long du couloir. Je suis quelques pas derrière elle, et je l’observe. Ses fesses sont rebondies. Elles semblent fermes dans la jupe. C’est exactement mon type, qui remplissent les mains et qu’on aime masser quand la dame est en amazone. Les talons raisonnables les relèvent juste suffisamment pour accentuer leur fierté.
Mes observations commencent à pomper des hormones dans mon corps, et je ne sais pas si je serais capable de contrôler mon massage de nouveau.

Alice s’installe sans un mot sur sa chaise, et je reprends mon ouvrage. Après de longues minutes, mes mains reposent de nouveau sur ses épaules.
Sa main droite touche ma main gauche et tire légèrement vers l’avant, passe mes doigts sous le tissu du corsage jusqu’à la base de ses seins. Sans y réfléchir, mes deux mains continuent vers la dentelle. Soupir de bonheur.
Je prends le temps de découvrir cette lourde poitrine, en mouvement légers et mesurés, jusqu’à ce que mes doigts trouvent les tétons durcis pas le plaisir de mes caresses. Je dessine un cercle, puis les prends entre le pouce et l’index - gémissement que leur dureté confirme.

Nous sommes plaqué l’un contre l’autre, nos langues se mélangent dans un baisser passionné, alors que ses mains tirent sur mes fesses et plaque mon erection naissante sur son ventre. J’ai tant envie de ses formes, je la retourne, lui mords le coup alors que mes mains masse sa poitrine.

Alice se libère de mon étreinte, s’écarte de moi et ouvre son corsage, elle fait glisser sa jupe et montre une simple culotte en coton blanc du plus bel effet. Je souris en notant la trace humide qui s’y dessine déjà. Elle s’assied sur le lit. Quelle est cette invitation? J’ai une violente envie de la pénétrer tout de suite, et je sais qu’elle me laisserait faire, mais l’idée d’étendre son plaisir m’excite.

Je m’approche d’elle, prendre l’un de ses pieds et l’embrasse. Ma bouche monte doucement le long du mollet, puis de la cuisse. Je sens les effluves de son sexe qui font encore monter mon désir. Je pose un baiser, puis deux sur le tissu qui sépare encore ma langue de ses lèvres, puis je redescends le long de l’autre jambe. Alice est frustrée, mais y trouve du plaisir.

Ma langue excite son clitoris de staccatos rapides et de lentes et langoureuses caresses alors que mes mains cherchent ses seins tendus par le plaisir. Chaque lapée est reçue par un petit gémissement et ses mains sur ma tête m’encourage à continuer. Je sens son désir monter, et après quelques minutes seulement son corps vibre d’un orgasme profond.

Mon excitation gonfle mon sexe qu’Alice libère de sa prison de tissu. J’ai très envie de la prendre en levrette, et elle se tourne sans discuter. Je note qu’elle aime probablement la sodomie, mais c’est de son vagin lubrifié de mes attentions buccales dont j’ai envie à l’instant. Un préservatif me couvre le pieux, et c’est sans ménagement que je la pénètre entièrement. Je glisse sans difficulté et ressens sa chaleur à défaut de sa moiteur. Je vais et je viens, nous grimpons l’échelle de l’excitation.
Je me donne un peu de répits en la redressant contre moi, elle tourne la tête et m’embrasse lascivement. Son corps voluptueux contre le mien augmente le plaisir jusqu’à l’orgasme, à ce signale elle laisse aller tout control et jouit de nouveau.

Nous nous allongeons, repus, l’un près de l’autre et après un chaste baisser je m’assoupis avec la paix d’esprit du devoir accompli.

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