Coralie est tombée amoureuse d'un beau médecin. Reste à le séduire, le faire craquer sans trop le provoquer.
Proposée le 21/11/2016 par Larges Epaules
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: pratiques sexuelles
Personnages: FF
Lieu: Bureau, travail
Type: Fantasme
Samedi, trajet vers Toulouse, après une dernière séance de larmes des filles. Elles se promettent de garder le contact, de se revoir souvent. Elles le feront, j’en suis certaine.
La route est très facile, il y relativement peu de monde, une fois sorties de Paris.
Nous arrivons vers 20 heures. Je me prépare depuis une heure à revoir mon homme, il travaille, ce sera pour demain, me dit Jean-Pierre, l’autre médecin qui nous aide à décharger la voiture.
Le lendemain dimanche, je sors vers 10 heures de mon lit, et Sandra s’occupe déjà dans la cuisine. Plus de pain, mais je ne sais pas trop où aller. Pas de problème, je musarde en voiture et ramène ce qu’il faut. La table est dressée pour quatre, mais toujours pas de garçons. Il faut dire qu’ils ont des horaires d’esclaves et qu’ils accumulent sans doute les retards de sommeil. Pas grand-chose de défini pour la journée si ce n’est explorer avec Sandra les transports en commun pour aller chez l’architecte. J’ai envie de soleil, de grand air, pourquoi pas une bronzette au bord de l’eau. J’ai surtout envie de rencontrer Manuel, et de confirmer au plus vite si mon trouble de l’autre jour persiste, ou était seulement l’effet de ma nouvelle libido de folie.
Jean-Pierre sort du lit vers 11 heures et nous remercie pour la table. Il confirme que Manuel a eu des horaires débiles, et qu’il serait étonnant qu’il sorte du lit avant 14 heures. Il a foot vers 16 heures comme tous les dimanches avec ses copains. Aïe, un footeux, j’ai déjà donné !
- Il va au stade ?
- Non, non simplement il joue une partie avec des potes dans le parc à côté.
- Et toi tu fais du sport ?
- Un jogging de temps en temps, mais Manuel est un vrai drogué. S’il n’arrive pas à en faire pendant deux jours, il est malade.
Ouf, nous avons évité le pire. La conversation se poursuit, et nous faisons connaissance. Sandra est un peu en retrait, comme souvent, mais parle entre autres de sa passion pour le cinéma. Le contact entre les deux passe bien, et le charme un peu ténébreux de Sandra semble agir sur Jean-Pierre, qui est aussi amateur de ciné.
- Alors les filles, quel programme pour aujourd’hui ?
- Rien de bien défini. Mais relax en tout cas. Il y a moyen de bronzer pas très loin ?
- Tu peux aller sur les bords de la Garonne, et le plus bel endroit est à 20 km. Et puis il y a le parc à côté, 500 mètres, il y a des bosquets sympas. C’est sans doute moins encombré un jour comme aujourd’hui.
- C’est le parc ou Manuel joue au foot ?
- Oui.
- Cela me semble pas mal, j’ai fait 800 km hier, pas trop envie de reprendre la bagnole. OK pour la bronzette Sandra? On ira avant repérer l’itinéraire vers l’architecte.
- Je peux vous accompagner dit Jean-Pierre.
Une petite idée se fait jour. J’ai un maillot avec moi ? Oui, pas très sexy, mais il ne faut pas tomber dans l’excès le premier jour. Et puis je pourrai admirer de loin la puissance animale de Manuel face au ballon. Je serai prête à l’affronter à plus courte distance.
Je suis en position de combat sur ma serviette dans le parc, et j’attends 16 heures que mon bel Hidalgo descende de son cheval. Il a appris par Sandra et Jean-Pierre où je me trouvais. Les autres ont changé d’avis, se feront une toile ce soir, et mon plan diabolique se met en place. Je serai seule ce soir avec lui.
- Salut Coralie, comment va ?
Je sursaute. Manuel est arrivé un peu plus tôt et je ne l’ai pas entendu arriver, ses pas dans l’herbe n’ayant pas fait de bruit.
- Quand on sursaute comme ça, c’est qu’on a quelque chose à se reprocher !
- Salut Manuel, oui j’ai des choses à me reprocher.
- Graves ?
- Rien pour m’envoyer en prison.
- Vous avez fait bonne route alors ? J’ai vu cette nuit que vous étiez arrivées.
- Oui pas de problème, et puis je revenais vers Toulouse, et j’adore ici.
- Tu t’es faite des amis ici déjà ?
- Pas encore de vrais amis, mais je sens que cela viendra vite.
Je suis beaucoup plus calme que lors du coup de foudre, mais le charme n’a pas faibli. J’ai toujours envie de ses bras autour de moi.
- Je crois qu’on sera seuls ce soir, je vais préparer un petit quelque chose. A quelle heure seras-tu là ?
- Vers 6 heures.
Il me reste 2 heures pour mettre au point le scénario qui tue. Je peux lui jouer le numéro du caraco, mais sans Loana pour me pincer les seins car tout le monde a droit au repos dominical. Je peux aussi la jouer soft, on aura d’autres occasions. Et s’il ne réagit pas c’est que le plan est perdu.
J’opte pour le soft, car je ne veux pas jouer la fille qui exagère. Il revient en nage de son exercice débile, me dit qu’il lui faudra une demie heure pour être présentable. Il fait très calme dans l’appart, et je reprends en main Murakami pour la première fois depuis des semaines. Je me dis que c’est un bon moyen de me mettre en condition. Du rêve, du mystère, je m’échappe.
Très belle soirée. Manuel est calme et posé, il a évacué son stress dans le ballon. Il est basque à 100% avec des parents nés de chaque côté de la frontière. Il a vécu à San Sebastian, et fait médecine en France. A aucun moment il ne me fait de charme. Il est lui, c’est tout. Il n’est pas exclu qu’il me monte un plan à long terme, où il veut vérifier que je lui plais en tous points avant de passer à l’attaque. J’espère que c’est ça. J’espère car une chose est devenue claire pour moi : j’aime Manuel à la folie.
Lendemain lundi.
Mâtinée au bureau. Je la consacre à rédiger l’offre pour Dieter. J’ai reçu une check list de toutes les formalités qu’un investisseur étranger doit accomplir pour s’établir en France et une documentation abondante sur les aspects, sociaux, légaux, administratifs. Mon offre est prête. Je colle beaucoup de jours au gros prix. Je me dis qu’il faudra adapter l’offre en fonction des derniers éléments que Dieter amènera tout-à-l ’heure. Je vais le chercher à l’aéroport, et il n’a pas changé d’apparence. Il est habillé comme à Brême, j’espère que sa maman lui a mis des chemises de rechange.
Nous passons d’abord par les nouveaux bureaux, en plein travaux de montage de cloisons, et je lui indique que nous aurons de la place pour eux pendant les prochaines phases du projet. Il trouve cela une excellente idée. Déjeuner à la cantine du client, avec Zoé, histoire de chauffer Dieter.
Après-midi à passer le projet en revue, ils n’ont pas mal travaillé les allemands, mais il leur manque un paquet d’éléments spécifiquement français. Il en profite pour nous dire que c’est plus simple en Allemagne. Je ne dis rien, mais je pense très fort que c’est une chance qu’ils aient perdu la guerre, eux et leurs avions de mort. Zoé montre son travail sur les différentes possibilités d’implantation dans la région, et je lui demande si la limite à 10 hectares est pertinente. Ils préfèreraient 15 si possible, mais ils pourraient faire aussi avec 10. Il complimente Zoé sur son travail. Ici, il a raison, c’est un très beau boulot.
Nous convenons que j’adapterai l’offre ce soir, pour signature demain matin, et nous nous mettrons immédiatement au travail, il n’y a pas une minute à perdre s’ils veulent produire leurs pièces d’avion dans un an.
Je le raccompagne à l’hôtel en lui disant que je serai là à 19h30, pour dîner avec lui.
- Très très bien Fraulein Coralie!
Retour à la Coloc. J’y arrive en même temps que Sandra, pas de docteurs en vue.
- Alors ta journée?
- Vraiment très bien, l’architecte est un gars incroyable.
Elle me raconte tout dans le détail, les analyses de couleurs, ses réalisations. Un moulin à paroles. J’en retire qu’elle est heureuse, ce qui n’a pas toujours été le cas. Aucune trace de crise.
Petite douche et je me change, histoire de plaire à Dieter, qui lui doit certainement regarder s’il y a des chaînes porno à la télé de l’hôtel tout en se grattant les couilles. Je suis cruelle. Ce type est certainement incapable de faire deux choses à la fois, même celles-là.
Je décide d’aller vers le plan caraco, histoire de voir l’effet que cela donne. Petite jupe légère, et veste de tailleur seillante. Me voici parée pour le combat. Je croise Manuel dans l’escalier qui rentre du boulot quand je repars.
- Salut Coralie !
- Bonjour Manuel, bonne journée ?
- Un peu lourde au boulot, mais égayée par le fait que je te vois très en beauté. Tu es vraiment craquante ce soir. Mais je te trouverais mieux encore avec les cheveux défaits.
- Le maître demande, l’esclave exécute, dis-je en défaisant ma pince. Tu es là demain soir ?
- Oui, vers la même heure. A demain Coralie.
Qu’est-ce qu’ils ont tous avec ma pince ? Le plan caraco était le bon, je pense. Dommage qu’il ne m’ait pas embrassée, j’aurais bien gardé son odeur avec moi pour la soirée qui s’annonce.
Dîner avec Dieter. Je suis détendue, et me dis que cela ne durera pas trop longtemps. J’attends qu’il me propose d’aller voir un verre ailleurs, et l’amène au lieu de rendez-vous avec Loana, qui bien entendu arrive à l’heure. Le scénario se déroule sans surprise, nous sommes diaboliques.
La coloc est silencieuse, un petit coup de Murakami dans mon lit, pour s’endormir doucement en pensant à Manuel que je n’ai pas osé réveiller. Une petite masturbation peut-être ? Un gode serait le bienvenu, car c’est d’un homme, un vrai, dont je rêve maintenant en moi. Il faudrait que je m’en achète un de gode, mais où ? Une idée sournoise : Loana m’a bien dit que je pourrais avoir droit à une commission en nature ? Elle est experte, elle s’en occupera.
Le lendemain matin, Dieter a l’air d’excellente humeur. Nous parcourons l’offre qu’il signe pour accord. Voici mon premier contrat de Toulouse signé, et la machine se met en branle. Un planning des présences de Dieter est établi, il sera là deux ou trois jours par semaine en juillet, car nous devons être prêts pour la fin du mois. J’appelle Justine en renfort pour promener Dieter dans la campagne, ainsi que Frau Meier qui s’annonce, car j’ai besoin de Zoé. On prend une autre voiture pour le mois. Je reçois un sms de Loana. “Dieter est preneur d’une autre séance ce soir, ok ?” “OK pour moi, maximum 5 comme on a dit.”
J’ai cru apercevoir Dieter tout à l’heure sur le site de la compagnie aérienne, sans doute pour changer sa réservation. C’est un gourmand ce garçon, j’espère que Loana ne va pas me le tuer.
Loana renvoie un sms “J’ai les éléments sur une clef USB, tu passes ?” “Non, mets la clef dans une enveloppe fermée, Zoé passe la chercher demain matin”.
J’ai aussi modifié ma réservation. Je reste à Toulouse jusqu’à vendredi matin, je ferai un aller et retour dans la journée pour voir André comme convenu. Pour le restant, je préfère passer mes soirées ici.
Belle soirée avec toute la coloc. Manuel et moi n’avons pas pu être seuls, mais j’ai décidé de m’en tenir à ma ligne, l’attente qu’il se déclare. J’espère qu’il le fera rapidement. La tension monte.
Mercredi, Zoé arrive un peu plus tard avec l’enveloppe. Je déballe l’ordinateur que j’ai prévu pour cela, car je ne veux pas laisser des images scabreuses sur le serveur de la boite.
On voit toute une série de photos assez nettes, où on distingue nettement le sieur Dieter besogner cette brave Loana. Toujours pas possible de savoir si ses seins sont vrais, même quand ils sont tordus par un teuton gourmand. Par contre aucun détail de l’anatomie de Dieter n’échappe à un observateur attentif : gras avec une petite bite. Ah, et on a une vue assez nette aussi sur les boutons qu’il a sur les fesses. Le rendu couleur n’est pas top, mais c’est l’impression générale qui est importante.
Soirée avec Sandra, les docs sont à l’hôpital. Elle est parfaitement détendue, nous passons de bons moments de ce qui commence à ressembler à de l’amitié, enfin. Il me semble percevoir aussi que son admiration sans borne pour l’architecte pourrait se transformer en autre chose.
- Tu es amoureuse de Philippe ?
- Tu es folle, il a 55 ans et moi 24.
Je vois bien à sa mine, et ses joues rouges que je pourrais bien ne pas me tromper.
- Et toi avec Manuel ?
- Rien avec Manuel.
- Il est pourtant clair que vous êtes faits l’un pour l’autre.
- Je suis amoureuse de lui, mais il ne manifeste rien.
- Tout le monde a compris que tu es amoureuse, il suffit de voir comment tu le regardes, et je suis convaincue qu’il va se déclarer bientôt.
- J’espère…
- Jean-Pierre m’a dit qu’il a eu une aventure avec une fille dont il était fou, qui l’a laissé tomber.
- Quand ça ?
- Je ne sais pas, mais selon Jean-Pierre il attend d’être certain des choses avant de se déclarer, car il a sans doute peur de souffrir à nouveau.
- J’attendrai alors, comme la princesse enfermée dans sa tour attend le chevalier.
Les choses roulent à Toulouse, je suis maintenant bien aidée par tout un tas de gens de Paris, mais aussi sur place, car Martin est venu me proposer ses services.
J’avance enfin dans mon boulot, et j’absorbe le retard à grands pas.
Kelly est très efficace, et me soulage de pas mal de boulot. Tout roule. Je garde ce rythme les semaines suivantes, un jour à Paris le reste à Toulouse, mon boulot redevient agréable.
A la coloc, les choses bougent peu, mais un soir Manuel demande si je voudrais faire une ballade avec lui. Nous allons dans le parc tout proche, et il me frôle. Il est 9 heures du soir, il fait encore clair, et la température a baissé un peu. Pas la mienne car j’espère qu’il va enfin se passer quelque chose.
- Coralie, je me demandais, que fais-tu pendant les vacances ?
- J’ai prévu trois semaines et je comptais passer quelques jours chez mes parents en Bretagne. Pour le restant, rien de spécial prévu. Pourquoi ?
- Parce je voudrais t’emmener au pays basque, chez moi.
- On sera nombreux ?
- Non, toi et moi seulement.
- Pourquoi moi ?
- Parce que je t’aime comme un fou depuis le premier regard, et que je suis certain maintenant que c’est avec toi que je veux vivre
Dans un mauvais film, Coralie défaillirait à ce moment-là. Ici elle se laisse emporter par l’extase et le bonheur, ainsi que les bras puissants de Manuel qui la portent vers le premier endroit discret possible, où ils font ce que font tous les amoureux pressés, dans la douce lumière du jour finissant.
Manuel est à la fois très prévenant et très pressé en faisant l’amour à Coralie à qui il ne déplait pas de ne pas montrer qu’elle a maintenant une belle expérience de l’amour physique. Elle perçoit bien que la pression a été grande pour Manuel aussi, et il ne parvient pas à la faire jouir lors de ce premier rapprochement des corps. Mais elle insiste pour le garder elle de toute la force de ses jambes et ses bras au moment où il éjacule. Les conditions ne sont pas idéales, les picotements qu’elle a sur les fesses seraient bien des fourmis, d’une variété du sud qui défend ardemment son territoire. Mais elle sait que c’est lui, que la prochaine fois et toutes les suivantes vont la satisfaire pleinement.
Le lendemain est celui de la clôture du dossier Dieter. Il a l’air de moins bonne humeur, car il a épuisé ses cinq séances. Sans doute a-t-il enfin saisi aussi que les faveurs de Loana étaient tarifées. Nous finalisons les rapports, et tout le monde, lui le premier, trouve que nous avons fait du bon boulot. Je lui tends une farde avec notre facture, pour approbation et paiement.
- Mais Coralie, c’est beaucoup plus que convenu!
- Je comprends Dieter, mais nous avons eu des suppléments. Regardez, l’offre stipule bien que notre offre est fixe, hors prestations supplémentaires.
- Mais enfin vous êtes à 50% de plus. Je ne signerai pas cette facture.
- Regardez le détail, Dieter, presque tout se trouve indiqué.
- Pourquoi pas tout ?
- Comment intituler les prestations de Loana: séances de relaxation appuyée? Massage avec happy ending?
- Vous me faites un chantage infâme. Je vous promets que si vous ne corrigez pas tout de suite cette facture, je ferai en sorte que vous n’ayez pas les phases suivantes du boulot.
- Ne parlez pas trop vite, vous ferez bien entendu ces contrats avec nous.
- Pas question !
- Bon. Je propose alors de traiter directement avec votre patron, puisque vous êtes obstiné. Il saura écouter mes arguments.
Dieter est rouge écarlate, et ses petits cils blonds ont du mal à contenir son abondante transpiration.
- Dieter, à votre place, je me rassoirais, je ne voudrais pas que vous fassiez une attaque, nous avons encore besoin de vous. Je suis persuadée que les choses vont s’arranger facilement et que ferez valider ces frais. Je vous ai préparé une liste d’arguments supplémentaires, sur cette clef USB, consultez-la sur votre PC, et puis revenez me voir. Nous finaliserons la question.
Dieter se rend à côté, heureusement hors de la vue de Zoé que je ne veux pas choquer. J’observe Dieter en train d’essayer de lutter contre l’étouffement.
- C’est d’accord, nous paierons, mais vous êtes une belle...
- Une belle quoi ?
- Une belle garce !
- Heureusement que vous vous êtes contrôlé au dernier moment. J’ai cru que vous alliez m’insulter.
Dernier meeting avec André avant les vacances.
- Coralie, j’ai vu que tu avais une belle facturation en juillet pour ce projet. Rentable dès le premier mois, c’est une performance ! Tu as facturé plus que prévu non ?
- Ma stratégie a joué à plein et les seins de Loana ont boosté notre chiffre d’affaire.
- Il faut savoir ne pas exagérer dans ce genre d’excès.
- Vous avez raison. Pour le restant tout sera prêt à Toulouse en septembre, on démarrera dans de bonnes conditions.
- Félicitations pour tout cela.
- Merci, mais la recommandation du directeur RH était la bonne !
- Comment cela ?
- Les gens heureux sont ceux qui réussissent le mieux.
- Et tu es heureuse ?
- Maintenant complètement depuis quelques jours. Je suis amoureuse du plus beau garçon au sud de la Loire.
- Pourquoi seulement de la Loire, et pas à l’ouest du Rhin ?
- Les allemands c’est pas mon truc. André, je vous dois tout. Un boulot que j’adore dans une ville qui me plaît, un amoureux.
- Tu ne me dois pas ton amoureux tout de même.
- Non, seulement l’art de le rendre heureux, ce qui me revient amplifié mille fois. Merci pour tout.
- Bien, on va faire comme on a dit, et tu vas oublier ton boulot pendant trois semaines, tu as bien bossé pendant cette année. J’ai aussi besoin d’un break sérieux, car l’année prochaine ne sera pas triste. On se revoit en septembre à Toulouse.
- Oui j’ai prévu une petite réception pour l’inauguration, comme tu sais.
- Tu comptes toujours me montrer le bronzage de tes fesses affolantes ?
- Non, plus vraiment, je ne crois pas. Je pense que j’ai atteint le bonheur que j’attendais. Merci encore, mon oncle.
- De rien, ma nièce préférée.
Trois ans ont passé. Les travaux du Palais sont enfin terminés, avec deux ans de retard. C’est dû en grande partie aux artisans de restauration du bâtiment, qui sont de vrais artistes, les meilleurs de leur spécialité. Leur art est incompatible avec la tenue d’un délai, mais a-t-on jamais demandé à Van Gogh de se dépêcher ? Il faut préciser aussi que l’architecte a pu avoir quelques moments de déconcentration, car Sandra, sa collaboratrice, semble avoir une libido envahissante. Le pauvre homme en perd un peu le sens des réalités.
Coralie et Sandra ont intégré l’annexe du palais, et Philippe l’architecte y a dormi beaucoup, heureux qu’il était de se réveiller dans le bâtiment de ses rêves. Il a aussi insisté de pouvoir dormir au moins une fois dans chaque chambre du Palais, pour voir comment c’était. Au vu du niveau sonore des orgasmes de Sandra, cela devait être bien à chaque fois. Sandra n’a plus jamais manifesté de signe de crise. Elle se fait toujours suivre et se soigne, mais tout semble sous contrôle. L’éloignement de Paris et l’amour ont eu l’effet attendu.
Manuel n’est venu au Palais qu’un an plus tard, car il ne voulait pas laisser tomber ses potes de coloc. Il a rejoint Coralie dès la dissolution du groupe après la première période de « fiançailles ».
Coralie est heureuse avec Manuel, et ils envisagent de se marier bientôt, maintenant qu’il a terminé ses études et va démarrer sa carrière de Cardiologue au CHU.
Le bureau de Toulouse est un succès. Les équipes de Martin, qui étaient chez le client, se sont déplacées dans le bureau, et il a fallu engager beaucoup de monde, car les affaires tournent. Le projet de nouvel avion pour lequel Coralie avait été engagée il y a 5 ans, a fait son premier vol d’essai avant l’été. C’est deux ans en retard, mais c’est habituel dans cette industrie. L’avion sera un succès, au vu des 1000 commandes enregistrées par le client avant même ce premier vol. Bien que le monde entier se demande quels passagers elles vont bien pouvoir transporter, les compagnies du Golfe continuent à investir des montants colossaux dans des avions neufs, et se montrent plutôt en faveur de nos clients, au détriment de son concurrent américain. Tout cela est très bon pour la boîte qui a doublé de taille en trois ans. Elle occupe maintenant deux étages du bâtiment de Toulouse.
Le projet Dieter a été un succès et il a reçu une promotion. Sa nouvelle fonction met Loana dans ses moyens. Leur usine a démarré dans les temps et les budgets, sauf pour le budget consultance qui a explosé. « Sans doute le prix de l’excellence », a dit le Directeur Général en déglutissant.
Coralie a changé de boulot. André, entretemps CEO du groupe, lui a assigné la fonction de directeur commercial et marketing pour la division aéronautique, qui fait maintenant 80% du chiffre d’affaires. Elle a nommé Zoé, dite la liane, responsable marketing du groupe ce qui est une position enviable à 25 ans.
Coralie et elle font un duo de choc, extrêmement photogénique, qui fait s’ouvrir grande la bouche des décideurs. Elles ont une stratégie assez simple finalement, mais redoutablement efficace. Elles font ensemble les visites chez les prospects et le contenu de la présentation n’a que peu d’importance. Ils ne regardent que la silhouette affolante de Zoé pendant la présentation quand elle se tient debout à côté de l’écran, et on leur propose de se rendre à Toulouse où ils seront sans doute plus à l’aise et concentrés. Généralement, ils ne tardent pas à prendre rendez-vous. Bien entendu, nous les invitons au restaurant. Les filles de Loana arrivent au rendez-vous et le reste est banalement tragique pour eux. Ils signent.
Zoé est devenue experte dans l’art de déterminer quel type de fille plaira à un tel ou un tel. Elle a toujours refusé de m’expliquer sa technique, la garce.
Zoé a aussi repris la tâche harassante de communiquer avec Loana, dont le business semble florissant, au vu de cette décapotable allemande de grosse cylindrée, qu’elle a identifiée comme sa meilleure arme pour accrocher les mecs, tatoués, musclés avec une grosse bite. Aux dernières nouvelles elle n’a pas trouvé l’homme idéal, mais elle fait de réels efforts de recherche. Zoé est aussi celle qui recueille nos commissions. Vanessa connait nos mensurations et nos goûts et nous fait parvenir régulièrement ses paquets, pleins de petites choses réjouissantes. Je soupçonne Zoé de ne pas partager équitablement. Elle prend aussi les commissions en nature, et toutes les commissions d’essai. Une nouvelle fille n’entre pas dans le réseau sans avoir passé un moment avec elle. Je vous l’ai dit, c’est une garce.
André nous demande de mettre un frein au commercial, car promettre et vendre c’est une chose, mais il faut aussi réaliser ce qu’on promet. Malgré le rachat de petits concurrents, et les meilleurs salaires de la profession, la boîte manque cruellement de ressources. Zoé et moi sommes donc assez désœuvrées. Dans un effort de diversification des techniques commerciales, nous nous sommes mises au golf. Je suis nulle, Zoé un peu moins, mais l’important n’est pas là. L’important est d’arriver à persuader l’un ou l’autre joueur de nous corriger le geste, dans ce mouvement naturel où le professeur est derrière l’élève, contre, tout contre, et lui prend les mains pour l’accompagner dans un mouvement qui lui permettra d’effleurer la poitrine de l’élève, surtout si l’élève fait un petit mouvement de rotation involontaire, précisément celui qui met la balle en dehors de la trajectoire. Il n’est généralement pas très difficile d’obtenir une carte de visite du gentil joueur, et parfois la pèche est bonne. Parfois seulement, car il y a de moins en moins de sociétés potentiellement intéressantes qui ne sont pas encore clientes. Donc, il faut beaucoup jouer, et élargir le spectre des terrains de golf, à d’autres régions ou d’autres pays. Au milieu de cet emploi du temps surchargé, il faut savoir se ménager des moments de détente. Nous rendons donc visite régulièrement à Vanessa. Pas pour lui acheter trop de choses, nos tiroirs débordant déjà de pièces affriolantes. Non, simplement pour le plaisir de voir le succès de la stratégie que nous avons mise en place. Nous l’avions d’abord appelée EAJS, “Elle Achète, Je Suce”, mais le sigle faisait trop penser à celui de la maison mère du client. Avons préféré JSEA “Je Suce, Elle achète”, plus discret. Le principe est simple : un couple, légitime ou pas, entre dans la boutique. Une vendeuse s’occupe de monsieur, qui a préalablement déposé sa carte de crédit sur le comptoir. Pendant ce temps, madame choisit et essaye de la lingerie. On se retrouve au comptoir, et monsieur a droit à 10 minutes gratuites de plaisir par tranche de €250 d’achat. Sans carte de fidélité, il ne faut pas tuer le petit commerce. Cela marche assez bien, mais Vanessa a attrapé une arthrite aux maxillaires à force de sucer trop souvent. Son médecin lui a recommandé de ne pas dépasser une pipe par jour. Elle a donc dû engager du monde, et passe ses journées sur internet, à trouver des idées pour la décoration de sa seconde maison de campagne.
Zoé a pris une grande importance dans ma vie. Elle est pour moi un bras droit indispensable, mais aussi une grande amie, avec laquelle je partage tout, de ma vie professionnelle et aussi privée. Je lui ai peu à peu tout raconté de mes aventures, sauf peut-être ma période d’initiation avec André, qui fait partie des choses plus qu’intimes. Il m’arrive d’avoir quelques doutes, ou hésitations sur la vie sentimentale dans laquelle je me suis engagée avec Manuel. Elle arrive chaque fois à me rassurer, et aussi souvent à me consoler les jours de spleen.
Zoé papillonne encore à 25 ans. Sa plastique sans reproche la rend très populaire, chez les garçons et les filles, et elle est du genre à prendre les opportunités quand elles passent.
Il m’est arrivé d’avoir des moments plus intimes avec elle, mais c’est plus de l’ordre du câlin appuyé que d’une vraie séance lesbienne.
J’ai eu un moment difficile avec Manuel, que je ne voyais presque pas la semaine, à cause de ses horaires débiles et de quelques déplacements de mon côté, et il consacrait la quasi-totalité de ses week-ends au sport. J’aurais aimé qu’il se libère quelques heures pour moi, pour le simple plaisir de se détendre à deux, mais les trois semaines précédentes avaient été infernales.
Il est 19 heures, presque tout le monde a quitté le bureau, et Zoé rejoint dans son bureau son amie Coralie, qu’elle avait sentie nerveuse ces derniers jours.
- Coralie, je te dérange ?
- Non, entre.
- Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je sens depuis quelques temps que tu ne vas pas trop bien. Je me trompe ?
- Non, mais ce n’est pas grave, cela va passer.
- Dis-moi tout.
- Il y a que mon couple n’est pas terrible pour l’instant. Manuel travaille comme un fou, et je ne parviens pas à l’avoir un peu pour moi.
- Cela a toujours été comme ça, et cela devrait aller mieux dès qu’il aura fini son internat.
- Tu as raison, mais maintenant c’est vraiment trop. Il est parti pour la garde quand je rentre le soir, il rentre après que je parte, et quand ce n’est pas le cas il se couche vers 6 heures du matin complètement crevé. J’essaye dans ces cas-là de le garder éveillé, mais même la meilleure des pipes ne donne rien, il s’endort avant même de bander.
- Vous partez en vacances bientôt, non ? L’occasion de le reconquérir.
- Sûrement, mais c’est dans un mois seulement. D’ici-là je vais pouvoir me gratter.
- Tu devrais te trouver un beau mec bien membré qui te ferait grimper au rideau une fois de temps en temps. Tu veux que je téléphone à Loana pour voir ce qu’elle a en stock ?
- Pas envie, et certainement pas à Toulouse. Cela pourrait se voir.
Zoé s’est levée, elle est derrière le siège de Coralie, et commence à la masser le cou et épaules.
- Je te sens très tendue, laisse-moi faire. Ce ne serait pas mal si tu ouvrais deux boutons de ton chemisier pour que je puisse te masser les épaules.
Coralie s’exécute, et Zoé baisse les bretelles de son soutien. Bien entendu, Zoé caresse les seins de son amie, et lui pince les tétons, ce qui la fait tressaillir.
- Arrête tu es folle, on va nous surprendre
- Tout le monde est parti et on a encore quelques minutes avant le team de nettoyage.
Les mains de Zoé courent sur le ventre, le massent, et finissent dans la culotte de Coralie, qui essaye de résister, pour le principe seulement. Le siège est mis en position allongée, et Coralie se trouve avec le pantalon et la culotte mouillée sur les cuisses. Zoé la fait mettre avec les jambes vers le haut, et lèche son amie d’une langue gourmande et experte. On entend la porte extérieure s’ouvrir et le personnel entrer en tirant un aspirateur, qui se met en route. La porte du bureau individuel de Coralie est fermée, mais pas à clef, et les lumières sont encore allumées.
- Arrête, tu es folle, ils vont venir ici.
Coralie contracte les cuisses et essaye d’expulser Zoé de son intimité. Zoé résiste, et intensifie encore ses mouvements de langue. On entend l’aspirateur qui va et vient, et indéniablement se rapproche. Zoé enfonce deux doigts très loin dans le sexe de Coralie, qui finit par jouir longuement, et bruyamment car elle n’a pas pu faire autrement. Elle se rhabille au plus vite.
- Zoé, tu es une salope, on aurait pu nous voir.
- C’était bon ?
- Oui, vraiment très fort, tu fais cela comme une déesse.
- Déesse ou salope ?
- Les deux.
La porte a été fermée, et les filles s’embrassent, Corine pouvant goûter son suc dans la bouche de Zoé.
- Tout cela est très bien, dit Zoé, mais tu m’as chauffé sans me soulager. Tu n’as rien à faire ce soir, on va chez moi continuer le traitement anti-stress.
Elles prennent leurs voitures et vont chez Zoé, qui propose un verre à Coralie. Ce sera un gin tonic très dilué. Elle n’a pas besoin de beaucoup d’alcool pour sentir l’ivresse. Après avoir servi les verres, Zoé se déshabille devant Coralie, sans la moindre pudeur. La musique est douce, la lumière tamisée, et Zoé commence une danse orientale, qui la rapproche de Coralie. Les seins de Zoé sont de vraies merveilles, de forme, de galbe, de tenue. Elle ne met un soutien la journée au travail que pour ne pas rendre les hommes fous, et éviter les agressions. Elle virevolte doucement autour de Coralie, qui se prend au jeu et met à poil rapidement. Zoé amène Coralie dans sa chambre et son grand lit.
- J’étais sérieuse tout à l’heure, je t’ai sentie tendue. Je vais te faire un massage.
Les filles étendent une serviette sur le lit, et Zoé met à chauffer de l’huile odorante, dont l’odeur envahit bientôt la pièce. Pas d’autre lumière que des bougies.
- Sur le dos ou le ventre ?
- Sur le ventre d’abord, pour les choses sérieuses, tu as vraiment besoin de te détendre.
Zoé fait cela très bien, et cela dure longtemps. Elle alterne les phases de grande douceur, avec d’autres ou ses mains pétrissent les muscles de Coralie. Cette dernière laisse trainer sa main et parvient à attraper la cuisse de danseuse. Elle remonte et sent que les lèvres de Zoé sont gonflées et très mouillées.
- Tu mouilles déjà ?
- Oui, j’ai bien aimé au bureau, et je suis excitée à l’idée de la phase suivante.
Après le haut du dos vient le bas. Zoé laisse couler, goute à goute, l’huile tiède sur l’anus de Coralie. Les goutes deviennent un petit filet qui descend sur le sexe. Zoé continue son massage sur les jambes et les cuisses qu’elle écarte un peu. Elle a pleine vue sur la vulve, et devine le clitoris plus bas. Ses doigts courent partout, et s’introduisent dans tous les orifices, doucement, très doucement. Coralie se cambre au maximum, et a envie de jouir vite pour pouvoir s’occuper de Zoé, sa déesse salope.
- Va plus fort, je veux venir vite !
- Laisse-moi faire.
- Et toi ?
- Je mouille comme une folle, j’ai mal au ventre d’impatience, mais j’attendrai encore, je veux d’abord te faire grimper au plafond.
La danse des doigts continue, inexorablement. Coralie fait des mouvements de bassin pour essayer d’enfoncer plus les doigts, qui suivent le mouvement. Zoé soudain, augmente le tempo. Elle enfonce sa petite main complètement dans le sexe, et garde le pouce de l’autre main sur la rosette qu’elle flatte avant de l’enfoncer dans l’anus. Coralie crie de surprise.
- Tu es folle ! Tu vas me déchirer.
Elle sent sa boule dans le ventre qui lui comprime les organes, le plaisir grimpe et elle explose en un instant.
- C’était très fort, je crois que je vais redevenir lesbienne. Un homme ne pourrait jamais me faire ça.
- Surtout ceux qui ont des mains de bucherons. Ou alors il faut les prendre à douze ans.
- Tu devrais m’apprendre à faire des massages.
- Pas maintenant, car il faut que tu me soulages
- Comment veux-tu ?
Coralie essuie rapidement les restants d’huile sur elle. Zoé s’est allongée sur le lit avec les genoux relevés. Ses lèvres sont très foncées, normal pour une métisse, et elles contrastent avec le rose de sa vulve. Les lèvres sont rasées, mais Zoé a gardé un mignon petit pubis très frisé, comme sa chevelure.
- Ouvre le second tiroir à droite, tu trouveras ce qu’il faut.
Coralie tombe sur une collection impressionnante de jouets sexuels, des godes grands et petits, des boules de geisha, du lubrifiant et d’autres engins auxquels elle ne parvient pas à trouver une utilisation. Une vraie boite à outils pour artisan du plaisir.
- Lequel tu veux ?
- Il y a un gode très long et très gros, et aussi un autre plus petit avec les nervures. Vite, remplis moi partout.
Zoé s’est retournée a mis un coussin sous ses hanches, ses cuisses écartées et sa cambrure offrent une vue parfaite sur son sexe et son anus à Coralie. Elle s’est mise à genoux derrière Zoé et se rapproche suffisamment pour écarter complétement les jambes de Coralie. Elle sent d’un doigt expert la vulve gonflée et trempée, et y mouille les doigts pour flatter le clitoris de Zoé.
Elle réagit bien, mais les choses ne vont pas assez vite.
- Prépare-moi le cul, vite, et mets le petit gode.
- Je vais te faire mal.
- T’inquiète, je te dirai.
Coralie enfonce le petit gode enrobé de lubrifiant et commence un va et vient prudent qui semble soulager un peu Zoé.
- Plus fort, plus loin, met mets moi le grand.
Le grand gode mesure au moins quarante centimètres. Coralie a compris qu’un grand bout pourrait lui servir à elle aussi, mais elle a encore le sexe un peu engourdi par la main de Zoé. Elle l’introduit chez Zoé, et le merveilleux petit cul de la métisse commence à se tortiller, accompagné par des râles de plus en plus forts.
- Active les deux ! Plus vite et plus fort !
Coralie est très concentrée. Elle enfonce, retire, tourne les engins, comme un cuisinier qui ferait mijoter deux plats en même temps. Zoé a des spasmes de plus en plus puissants, son bassin danse la sarabande pour amplifier les sensations. La jouissance n’est pas trop longue à venir, et Coralie enlève le gode anal.
- Laisse l’autre encore un peu, j’aime rester remplie plus longtemps.
Zoé est calmée, et Coralie s’allonge près d’elle pour lui caresser doucement le dos et la tête.
- Impressionnant tes orgasmes !
- Les tiens aussi, je trouve, dans un genre différent.
Zoé est maintenant tout à fait calme et retire le gode XXL. Elles s’embrassent longuement, tendrement.
- Tu n’as personne pour l’instant ?
- Personne de fixe en tout cas, je trouve rapidement les mecs chiants, et je n’ai pas encore trouvé de nana qui me branche vraiment, à part toi.
- A part moi ? On ne fait pas l’amour souvent.
- Je sais, et je le regrette. Ce que je veux dire c’est que les filles dans mon lit sont soit de vraies folles, soit des nanas inexpérimentées auxquelles il faut tout apprendre. Jamais trouvé quelqu’un avec qui j’ai envie de rester au lit après, ou de passer la journée. Tu restes cette nuit ?
- Non je vais rentrer, Manuel ne comprendrait pas mon absence.
- Sauf si tu lui fais un sms en lui disant la vérité, que tu dors ici.
- Tu as raison.
Les filles se préparent pour la nuit et se couchent côte à côte. Elles sont bien ensemble, et Coralie trouve le réconfort dont elle avait besoin.
- Coralie, je pense à un truc. On doit aller à Hambourg toutes les deux pour cette réunion jeudi matin. On a prévu de rentrer mi-journée, mais on pourrait rester jusqu’au lendemain. On pourrait reprendre le premier avion. Tu serais bien à temps pour ta réunion de staff.
- Et tu veux faire quoi à Hambourg ?
- Je pensais qu’on pourrait demander à Petra de nous arranger une chouette après-midi, visites ou shopping comme tu veux, et aussi sans doute une soirée un peu fun.
- Et tu mettrais Petra sur quel budget ?
- Je pense qu’elle pourrait nous faire ça comme un plaisir. On l’a aidée à monter son business, on a bien droit à un petit quelque chose. Et puis je ne l’ai encore jamais vue en vrai, et les photos me donnent envie de mettre les mains sur son corps. Pas de raison que tu la gardes pour toi toute seule.
Il faut dire que Petra avait maintenant terminé le droit, et travaille dans un cabinet de droit des affaires à Hambourg. Parallèlement, elle avait monté sa petite affaire de call-girls, et faisait travailler régulièrement cinq ou six filles merveilleuses. Zoé et Coralie avaient été les premières clientes, et la marge que prenait Petra lui permettait de vivre beaucoup plus que décemment.
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