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Le Refuge

Novembre en haute montagne dans les Ecrins. Louis et Clara pensaient avoir le refuge de l'Aigle juste pour eux, et s'offrir une nuit en amoureux à l'écart du monde. A leur surprise, ils doivent partager la chambre avec Rodolphe...

Proposée le 6/03/2025 par sven_kaplan

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Thème: Première fois
Personnages: FHH
Lieu: Vacances, voyages
Type: Roman


16h41, 17 novembre 2023. L’hiver a pris ses quartiers dans les Ecrins. Refuge de l’aigle en ligne de mire. Une grosse cabane perchée sur une pile de cailloux à plus de 3400 mètres d’altitude. Voilà que s’achève la première partie de notre ascension. Voilà que prend fin cette journée exténuante qui avait commencé dix bonnes heures plus tôt, quand Louis et moi nous réveillions dans notre chambre d’auberge à la Grave, près de 1500 mètres plus bas, à la frontière entre le royaume des humains et celui des dieux.

Le Refuge Je ne suis pas mécontente d’arriver. Louis, mon compagnon de marche -et accessoirement de vie- non plus. Nous avons pour habitude de pratiquer l’alpinisme ensemble. Sur les cents derniers mètres, il n’est pas rare qu’il doive me traîner. J’ai beau être explosive, je reconnais que je ne suis pas la plus endurante. Pourtant, cet après-midi, les rôles se sont inversés. J’ai bien senti que, sans mes encouragements, nous ne serions peut-être pas arrivés aussi haut. Il faut dire que, frappé par les vents contraires chargés de grêle, et le froid de circonstances, cette montée n’était pas tout à fait une partie de plaisir.

Je me sens un peu coupable. C’est moi qui ai insisté pour que nous fassions cette ascension au beau milieu du mois de novembre. Le froid ne m’atteint pas autant que Louis, et j’avais pour espoir de passer une nuit seule avec lui là-haut. Ça faisait un moment que cette idée me trottait en tête, et pour tout dire, qu’elle me faisait fantasmer. Je nous imaginais ouvrir la porte de ce refuge, non gardé l’hiver, jeter n’importe où nos vêtements glacés, grimper immédiatement au dortoir, sentir grincer l’échelle sous nos pieds déchaussés. Puis, nous jeter sur les matelas, nous enrouler sous une montagne de plaids et nous enlacer jusqu’à ce que nos corps transpirent. Alors, nous donner l’un à l’autre, seuls au monde tandis que partout autour sévit la rage hivernale. Une bulle ouateuse dans un océan d’hostilité.

Je nous imaginais coucher ensemble toute la nuit, au point d’en oublier de dormir et de devoir annuler la course sommitale prévue le lendemain. Sans trop de culpabilité.

Pour tout dire, dans l’intensité de l’effort, mes désirs et fantasmes m’étaient un peu sortis de la tête. Mais à quelques mètres de la porte du refuge, voilà qu’un souffle chaud s’engouffre dans mon esprit. Les fantasmes me reviennent. Non, ils me percutent, avec la puissance d’une charge de rhinocéros.

Quinze mètres derrière moi, Louis me regarde, les yeux à demi ouverts, un sourire fatigué au coin des lèvres. De son bonnet s’échappent quelques boucles brunes blanchies par le froid.

_ Allez Louis, lui dis-je, on y est.

Facile à convaincre, Louis redouble d’efforts. Il doit prendre ça pour un encouragement des plus communs. Il ne doit pas se douter que j’ai à ce moment redoutablement envie de lui. Envie d’être au chaud, de me débarrasser de mes vêtements, et de le sentir tout entier contre moi. Hâte d’être au sec et de ne plus l’être.

Quand j’ouvre la porte du refuge, stupeur. En face de moi, assis à table se trouve un jeune et bel homme, la trentaine franche, un bonnet sur des cheveux ras, les joues rondes, recouvertes d’une courte barbe bien taillée. À son nez, un septum doré. Sa tête souriante posée sur un buste solide, recouvert d’une petite doudoune orange. Entre ses mains, un album photo sur la Meije.

_ Bonjour ! me lance-t-il.
_ Bonjour.

Il continue de me fixer, toujours souriant, et moi, je ne sais ni trop quoi dire, ni trop quoi faire, tandis que mes plans coquins se voient remis en question. Il me dit :

_ Ça t'ennuie de … ?
_ De ?
_ De fermer la porte ? Il caille sévère.
_ Ah oula oui, pardon. Euh en fait non attends parce que…

Parce que Louis entre à son tour dans le refuge. Et découvre à son tour notre hôte de circonstances.

_ Voilà, il manquait Louis.
_ Eh bah salut Louis, dit le garçon.
_ Sa--salut ? Salut.

Je ferme la porte derrière Louis, lâche mon sac à dos par terre et souffle un bon coup. Je me retourne vers le garçon, l’observe alors, et réalise à quel point la montagne est explorée par des corps différents. Tandis que Louis est grand, mince et sec, le garçon ici présent est assez court, trapu et musclé. En dépit de cette différence quasi binaire, il est tout aussi beau. Je lui dis :

_ Moi c’est Clara.
_ Rodolphe.
_ Salut Rodolphe. T’es… t’es tout seul ici ?
_ Ouais. Honnêtement je pensais pas voir d’autres gens monter ce soir.
_ Nous non plus.
_ Ah merde, je casse votre date ?
_ Non. Enfin…Pas plus que nous on casse ton moment solo.
_ En fait je suis content si j’ai de la compagnie.

Je ne saurais en identifier la cause, mais une idée salace me traverse alors l’esprit. Cela fait quelque temps que nous sommes en relation ouverte avec Louis, et quasiment autant que nous en profitons tous les deux, mais jusqu’ici, nous n’avons jamais eu l’occasion d’en profiter ensemble, ce n’est pas faute de l’avoir évoqué. Je sais que Louis n’a couché qu’une fois avec un garçon, un peu trop impressionné par ceux-là. Pourtant, il me l’a fait savoir, ce n’est pas l’envie qui manque. Et avec mon accompagnement, je sais que mon doux garçon se laisserait guider volontiers. Je ne sais rien d’autre de Rodolphe si ce n’est qu’il est mignon, et que nous allons passer la nuit ensemble sous ce toit de fortune. Et si…

Je prends les devants, retire et suspend mon manteau ainsi que mon sur-pantalon, et marche d’un pas assuré vers Rodolphe. Je m’assois en face de lui. Il referme son livre sur la Meije et m’offre un regard éclairé.

_ T’as fait tes plans pour demain ? lui demandé-je.
_ Honnêtement, non. Je sais pas trop encore si je vais crapahuter là-haut. Ça dépendra de la météo et de mon humeur, je crois. Et vous ?
_ Un peu pareil. On s’est dit qu’on aviserait. En fonction du temps, de notre état. Et de comment se déroule la soirée.

Tandis que je lui dis ça, ni lui ni moi ne détournons les yeux.
Je sursaute légèrement quand deux mains se posent sur les épaules. Louis, délivré de son manteau, commence à me masser les muscles dorsaux avec ses pouces. Une onde de douceur se diffuse en moi, je me détends sur le coup. C’est peut-être moi qui devrait le masser, vu le mal qu’il s’est donné pour arriver jusqu’ici. Mais bon, je ne suis pas du genre à décourager ce genre d’initiatives. Je poursuis mon échange implicite avec Rodolphe. Celui-ci ne semble aucunement gêné par nos contacts. Au contraire, il nous sourit, serein.

_ Vous avez faim ? Nous demande-t-il.

Bof. C’est un autre type de besoin physique qui m’anime, là, tout de suite.
Mais, me tournant vers Louis, je vois que lui vient d’ouvrir grands ses yeux. Mon pauvre garçon est affamé. Mon autre insatiété attendra.

Cinq minutes plus tard, nous vidons chacun chacune le contenu de notre sac sur la table. Tandis que j’allume le réchaud et verse dans la popote eau, lentilles noires et carottes jaunes, les deux garçons s’affairent à débiter la miche, le fromage et le saucisson. Un véritable festin se découvre devant nos yeux. À l’extérieur, la nuit est tombée. Même si en haute-montagne, la noirceur n’est jamais totale, le sol enneigé chantant l’écho de la lune.

_ Hmmm, gémit Louis, les yeux fermés.

Tandis qu’il s’envoie une première tartine tomme et saucisson dans le gosier. Rodolphe et moi le suivons à la trace.

_ Franchement, poursuit Louis, y’a pas grand chose au monde de mieux que de manger ça ici et maintenant.

Rodolphe acquiesce à grands coups de menton. Moi, je pense à deux-trois trucs que je placerais au même niveau. Quelques secondes passent. Puis, je me décide à leur en proposer un.

_ À choisir, Louis, tu préfères ne plus jamais faire ce genre de casse-dalle, ou ne plus jamais faire de sexe.

Louis écarquille les yeux, puis se marre.

_ Olala. Franchement, je sais pas. Tu saurais répondre toi ?
_ J’adore le fromage et le saucisson, et je serais trop triste si je n’en mangeais plus. Mais une vie sans sexe ? ça, j’en suis incapable, genre, physiquement.

Nous rions, puis, naturellement, nos regards se tournent vers Rodolphe.

_ T’es pas obligé de répondre, lui dis-je.
_ Non mais…je crois que je suis de ton côté.
_ C’est le bon côté.
_ Désolé le fromage.
_ Nos plus plates excuses.
_ J’adore, dit Louis, vous dites ça alors qu’on est là, habillés, en train de laisser aucune chance à cette tomme. Moi je crois qu’on a fait notre choix là, clairement.
_ Boh, dis-je, la soirée est encore longue.

C’aurait pu être une simple blague, et nous en serions resté là. Mais le silence qui suit et les quelques sourires que nous échangeons racontent une toute autre histoire. Je regarde Rodolphe, regard qu’il soutient. Ses pupilles sont dilatées. Il cligne lentement des yeux, puis, se tourne vers Louis. Qui semble tout juste percuter quel genre de forces opèrent dans ce refuge de montagne à cet instant. C’est à ce moment que tout change tacitement. C’est à ce moment que s’ouvre non pas un, mais des millions de chemins, le chaos en piochera quelques-uns pour nous, que nous choisirons d’emprunter à trois, ou pas.

_ Oh wah, attendez, on est en train de se draguer là ?

Je glousse. Le fond et la forme.

_ Je sais pas, nous dit Rodolphe, mais… je peux vous faire un compliment ?
_ Vas-y.
_ Oui.
_ Je vous trouve tous les deux très beaux.
_ Pareil, dis-je tandis que je croque dans un morceau de pain.

Louis acquiesce, et souffle du nez, gagné par sa timidité.

Le reste du repas se poursuit dans une ambiance douce et heureuse. Rodolphe est avec nous sans que nous n’ayons besoin de le retenir. Tandis que nous enchaînons apéritif, plat, fromage et dessert, l’atmosphère se détend encore et les langues se délient. La fatigue musculaire nous ayant refroidis, nous voilà maintenant revêtus de nos plus grosses laines. Mais à chaque cuillère de lentilles, brûlantes à souhait, les joues rougissent. Ou est-ce de recevoir des regards chaque fois plus désirants. Est-ce la messe de non-dits qui se déroule en arrière-plan, le désir en maître de cérémonie. À plusieurs reprises, accompagnant un rire, une main s’aventure sur un avant-bras. Deux pieds se frôlent involontairement, puis choisissent de rester l’un contre l’autre quelques secondes avant de regagner leurs quartiers. À plusieurs reprises, mon imaginaire est envahi de flashs charnels. Je me vois nue, entourée de ces deux hommes, désirée, et comblée.

Repus, nous rangeons nos affaires, et préparons celles du petit-déjeuner. Laissant en l’air la possibilité de partir à l’aube gravir l’un des pics de la Meije si, sur un malentendu, l’envie nous prenait. À l’extérieur, le vent continue de s’abattre contre les murs de notre abri. À cette altitude, a cette saison, la montagne n’est guère plus accueillante que ne l’est Mars. La vie est absente. Pourtant, nous sommes là, au chaud, en sécurité, seuls à des kilomètres à la ronde, inatteignables.

Nous nous lavons les dents, tous les trois face au miroir de la salle d’eau. La glace reflétant les trois lumières rouges de nos frontales, accrochées à nos têtes. Je suis entre ces deux messieurs, qui pour l’instant, font preuve d’une relative réserve à l’égard de l’autre. Moi, je peine à dissimuler les bouffées d’excitation qui me secouent à intervalle régulier depuis le début du repas.
Je crache mon dentifrice et me rapproche de l’oreille de Louis pour lui chuchoter :

_ Ça te ferait envie ? À trois ?

Louis m’offre alors son plus beau sourire. J’insiste un peu, un sourire n’étant pas une réponse convenable.

_ Ça veut dire quoi, ça, monsieur candide ?
_ Ça veut dire que je suis timide. Mais que, oui, ça me fait envie.
_ Tu veux que je propose ?

Louis dodeline de la tête. Rodolphe crache à son tour son dentifrice et quand il se redresse, il nous dit :

_ Si vous voulez je peux vous laisser ?
_ On veut bien que tu restes, lui réponds-je.
_ D’accord.

Nous nous retrouvons tous les trois face à notre reflet pendant quelques secondes. Avec ma main gauche, j’attrape la main de Louis. Avec la droite, j’approche doucement de Rodolphe. Je lui chuchote :

_ C’est OK si je te caresse ?
_ Oui.

Alors, ma main se pose sur son bras. Le contact de sa peau est tout à fait différent de celle de Louis. Cette dernière est douce et froide, quand celle de Rodolphe est plus chaude et rugueuse.

Sans mot dire, les garçons lèvent chacun une main, qu’ils font planer au-dessus de mes épaules, sans me toucher. J’acquiesce de la tête, alors je sens leurs doigts s’aventurer sur mes bras avec délicatesse. Les poils de ma nuque se dressent, je suis parcourue d’un long frisson. En pleine confiance, je bascule la tête en arrière et ferme les yeux. Leurs mains continuent leur balade. Ils me caressent de dos, remontent vers mon cou, mon crâne, jouent avec mes cheveux, tournent autour de mes oreilles, puis redescendent à nouveau. Descendent, descendent, descendent.
C’est trop, je lance :

_ On monte ?
_ OK, me dit Louis.

Rodolphe, lui, ne dit rien.
Un ange passe. Alors je clarifie:

_ Tu montes avec nous ?

Il sourit à son tour.

_ Je veux bien.

Je leur prends la main à tous les deux, puis, les tire à l’extérieur de la salle d’eau. Tandis que nous grimpons en direction du dortoir, mon désir bondit encore d’un cran. Mais cette fois, je ne cherche plus à le cacher. Je veux qu’ils m’entendent respirer.

Je les tire jusqu’au matelas le plus proche où je les fais s'asseoir. En deux temps trois mouvements, j’y adjoins un second matelas et récupère plusieurs couvertures. Je m’installe en tailleur, face à eux. Nous nous sourions. Je pose une main sur la cuisse de Louis tandis que je me penche doucement vers Rodolphe. Celui-ci ferme les yeux tandis que je suis des doigts les os de sa mâchoire, sous sa barbe. Je continue de m’approcher, de sorte que lorsqu’il rouvre les yeux, je suis tout près de son oreille pour lui dire :

_ J’ai envie de t’embrasser.

Il me sourit en acquiesçant. Alors, je l’embrasse d’abord sur la joue, dans le cou, puis, je viens poser mes lèvres sur les siennes, pulpeuses à souhait. Pendant que nous nous découvrons de cette façon, je regarde Louis avec malice. En retour, il m’offre un sourire ravageur. Louis passe derrière moi pour me masser la tête. Les mains de Rodolphe et de Louis s’effleurent d’abord, puis se retrouvent, se caressent. Leurs premiers gestes, gauches, gagnent très vite en naturel. Je me tourne vers Louis et l’embrasse à son tour. Pendant ce temps, Rodolphe nous masse le dos à tous les deux.

Ayant été la force motrice de cette déjà belle histoire, je décide de m’octroyer un répit mérité et me laisse basculer en arrière. Je me place confortablement dans le lit. Les deux garçons se sourient, s’allongent de chaque côté de moi et tirent une couette sur nous trois. La chaleur, immédiatement créée par nos corps, est un confort sublime. Alors, s’initie une véritable sonate à quatre mains dans laquelle je suis le piano. La tessiture, de mes orteils à mon cuir chevelu. Car leurs contacts sont timides et parfois incertains, je choisis de leur glisser :

_ Avant qu’on continue, sachez que vous pouvez me caresser, me pincer, me griffer, m’attraper, de partout, sauf entre mes fesses. Je n’aime pas qu’on me tire les cheveux mais j’adore quand on me serre très fort. Et vous ?
_ Moi, commence Louis, j’ai pas trop envie de choses douloureuses ce soir, surtout au visage. Mais j’ai très envie de vos caresses.
_ Et moi, conclut Rodolphe, je n’aime pas qu’on me touche le torse, à part ça, tout est bon. Et j’ai très envie de vous.
_ Moi aussi.
_ Pareil.

Je passe une main sur leur menton à chacun. A quelques centimètres de moi, les garçons s’embrassent pour la première fois. Et moi, je me trouve au premier rang de ce spectacle de douceur. Que c’est excitant de regarder lorsque l’on est invité.

Les voyant se mélanger avec cette intensité délicieuse, je ne peux résister à l’envie de me toucher. J’enlève mon haut et laisse ma main fondre sur mon entrejambe, déjà chaud et humide. J’en gémit immédiatement. Au même moment, une rafale de vent s’abat sur le toit. Nous nous arrêtons une seconde, puis, reprenons notre affaire. Les garçons se détournent alors l’un de l’autre pour s’occuper de moi. Tandis que Rodolphe vient jouer avec le lobe de mon oreille, le plaçant entre ses lèvres, Louis descend doucement laissant traîner sa bouche contre mon buste, mes tétons, mon ventre et puis…
Hmmmmm.
Putain, que c’est bon. Louis m’enlève délicatement mon collant, et se met à me lécher l’intérieur des cuisses. Sa langue dessine de long cercles tout autour de mon entrejambe, se rapprochant dangereusement de ma vulve. Quand, enfin, il effleure mon clitoris, je ne peux résister et arque mon bassin afin qu’il s’en occupe pleinement. Pendant ce temps, Rodolphe passe une main dans mes cheveux tandis qu’il m’embrasse le cou. Ses doigts pincent l’un de mes tétons, durs comme ils ne l’ont rarement été.

Je passe une main dans les cheveux de Louis, l’autre sur le crâne de Rodolphe. Je me rappelle la salle d’eau, quelques dizaines de minutes plus tôt. Je les imaginais tous les deux à mon service. Ça y est. Quand Louis pose enfin sa langue sur mon clitoris, mon excitation part au quart de tour. Et je gémis encore tandis que mon corps convulse lentement de plaisir. Entre deux coups de langue, Louis saisit mon clitoris entre ses lèvres. D’une main, je le pousse plus loin dans mon intimité. Dévorée par l’envie d’être dévorée. Pendant ce temps, Rodolphe continue de me maintenir contre le matelas.

Un peu plus tard, poussé par une envie soudaine, je les invite à se mettre sur leurs genoux, l’un à côté de l’autre, tandis que je me mets à quatre pattes et que j’arque le bassin.

_ Vous voulez bien retirer vos pantalons ?

Ils sourient chacun leur tour tandis qu’ils s’exécutent.

_ Les caleçons aussi ?

Je me retrouve alors soudainement face à leurs deux pénis. Là encore, tout à fait différents. Celui de Louis, plutôt fin, quand celui de Rodolphe est long et large… En tout cas, tous les deux sont déjà durs d’excitation. Je fais glisser mes mains le long de leurs jambes, que je remonte tout doucement, embrassant leurs genoux et leurs cuisses, chacun leur tour. Puis je mets une main sur leurs verges à chacun et me mets à les branler lentement.
Les deux garçons se regardent et, poussés par la fougue, se mettent à s’embrasser langoureusement. Je me me lance alors dans une double fellation. Je suce l’un, puis l’autre. Puis l’un. Puis l’autre. Puis les deux en même temps. Tandis que je les ai tous deux en bouche, je m’imagine, vu de l’extérieur et essaie d’enregistrer cette image dans ma mémoire, car je sais qu’elle va m’exciter longtemps. Tout en s’embrassant, Louis continue de me masser le cuir chevelu, tandis que Rodolphe me caresse un téton. J’accélère un peu la cadence. Je suis partagée entre l’envie de les sentir venir en moi, et celle de faire durer ce jeu aussi longtemps que possible.

Alors, Louis me rejoint à mon niveau, en prenant soin de laisser glisser ses mains sur le dos de Rodolphe.

_ On fait ça à deux ? Me lance-t-il l’air malin.

Je le tire vers moi pour l’embrasser. Nos langues se chahutent, tandis qu’elles s’approchent lentement du gland de Rodolphe, toujours dressé. A quelques centimètres de celui-ci, je décide de montrer le chemin, et mets Rodolphe dans ma bouche. Après quelques aller-retours, je laisse Louis prendre le relais, et passe ma main dans ses cheveux tandis qu’il le suce avec entrain.

Bien que déjà occupé, Louis laisse sa main errer sur ma cuisse et remonter doucement jusqu’à mon entrejambe. Impatiente de désir, je prends sa main et l’aide à atteindre sa destination.
Rodolphe et moi jouissons en même temps.

© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.


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Commentaires de l'histoire :

Sacha
Plus de détails seraient bienvenus pour corser et pimenter votre beau récit. Vous ne décrivez pas votre chatte, ni votre toison pubienne, et c'est bien dommage.
Posté le 29/03/2025

Anonyme
Vous êtes la femme rêvée, ni fidèle ni adultère, mais gratifiant votre compagnon du spectacle si excitant au cours duquel vous vous donnez et livrez un autre.
Posté le 29/03/2025

Anonyme
Les Écrins, c'est l'écrin de votre vulve, lèvres gonflées et avides de deux mâles, l'un après l'autre y pénétrant, après avoir fait une fellation à l'un tandis que l'autre vous faisait un cunnilingus. Rôles d'ailleurs interchangeables. Puis vous vous mettez en levrette, et là, à vous, Madame, de nous raconter la suite. Candaulisme: votre clitoris est choyé par l'un de vos deux partenaires, tandis que vous entourez et branlez la queue de l'autre, et que tous les deux bandent au ciel et que vous sentez leurs mains complices caresser vos seins. Qui ne rêverait pas de rencontrer une fille comme vous, si libre et assumant si bien ses désirs?
Posté le 29/03/2025

Ricounet
Joli texte bien bandant ! Ca donne envie d'aller en refuge
Posté le 7/03/2025


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