Histoire Erotique

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Ch 3 : Messagère dévouée

Sous mes directives, Claudia a appris à communiquer avec ses nombreux utilisateurs ou utilisatrices par ses seuls Canaux de Soumise sexuelle. En fait par ses orifices de femelle, pour notre plus grand bonheur.

Proposée le 17/06/2024 par Claude Richard

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Thème: Femme soumise
Personnages: FHH
Lieu: Bureau, travail
Type: Roman


3. Une messagère dévouée

La première fois où mon ventre a été utilisé comme boîte aux lettres, j’étais à l’agence... Penchée sur la table lumineuse du bureau de mon mari, je sélectionnais des diapos pour un client, Richard était au téléphone…, je n’ai prêté attention qu’à sa dernière phrase :
— Merci… Ne sois pas aussi impatient ! Je te l’envoie !
En raccrochant il m’a demandée gentiment si je pouvais apporter à François deux bobines de pellicule vierge pour son Hasselblad. En me retournant, j’ai su à son regard plein de malice que j’allais devoir être très obéissante.
Sorts les de leur carton s’il te plaît, sans les retirer de leur emballage étanche…, et mets les deux bobines dans ton sexe… François se fera un plaisir de les retirer.
Jusqu’à ce jour Richard ne m’avait jamais soumise dans le cadre du travail. Nous n’étions pas encore mariés, mais j’étais déjà stagiaire à l’agence.
Un peu surprise, je me suis exécutée, inquiète et en même temps très excitée à la pensée de ce que François savait me faire. J’avais déjà ouvert la porte de son bureau, prête à sortir, quand Richard s’est ravisé :
— Reviens près de moi, je dois y joindre une lettre.
Tout en écrivant quelques mots sur une feuille de papier, il m’a fait signe de lui rendre les bobines.
— Nettoie-les s’il te plaît !
Je l’ai fait avec la langue, comme il m’avait appris à le faire pour tout ce qui sort de mes trous de femelle…, très consciencieusement.
Je les ai ensuite séchées sur la peau de mes cuisses, au-dessus de mes bas. (Ce jour-là, comme aujourd’hui au moment où j’écris ces lignes, je ne portais pas de culotte).
Richard a plié sa lettre en deux, l’a roulée autour des pellicules et placé le tout dans un bel étui à cigare. La forme et le diamètre imposant de l’objet étaient intéressants. Le parcours entre leurs deux bureaux fut très agréable ; à chaque pas je sentais les bobines de film bouger dans le tube. Instinctivement, j’ai adopté ma démarche énergique et ondulante de mannequin pour les faire vibrer.
6 NdR L’idée de mettre à contribution les “boîtes aux lettres“ intimes de Claudia est née ce jour-là. Elle a vite appris à communiquer de cette manière. Comme elle, je trouve élégant que ce soient ses orifices intimes qui acheminent eux-mêmes, sans qu’elle ait connaissance de leur contenu, les consignes sur les usages les plus honteux qu’ils vont subir.

François m’a accueillie avec un grand sourire, l’œil brillant, il m’attendait… J’ai vu immédiatement dans ses yeux une image de moi-même que je connaissais trop bien. J’ai rougi de honte…, comme une petite fille indécente prise sur le fait. C’était le cas. Il ne m’avait jamais vue dans cet état, sous l’emprise d’une excitation purement solitaire.
Jusqu’à présent, chaque fois que j’avais dû me donner à lui, (ou à un autre), c’était en présence de Richard, le plus souvent chez nous dans un endroit feutré. Aujourd’hui j’étais seule, à la porte de son bureau (qui était toujours ouverte), au milieu de l’agence, incapable de maîtriser les mouvements que mes envies imposaient à mon ventre…
Il m’a demandé à juste titre de retirer ma jupe.
Ma fente était toute inondée. En revenant de fermer la porte François ne s’est pas gêné pour contempler copieusement l’émoi qui suintait entre mes cuisses. J’ai serré les jambes.
— Laisse-le s’exprimer comme il a envie… tu es trop belle quand ton sexe est dans cet état !
Il est allé s’asseoir à son bureau et a tendu la main, à bonne hauteur, pour que je vienne y déposer mon dû. Je me suis approchée timidement, par avancées successives, hésitante, jusqu’à ce que sa main se retrouve entre mes cuisses. Là, j’ai fermé les yeux, offerte, en attente.
Il a fouillé avec délectation mes orifices, a pris connaissance de la lettre et, après avoir remis les bobines dans leur étui, il a replacé le cylindre dans mon sexe, bien enfoncé.
— Richard demande que ce soit toi qui me le donnes !
Défaillante de honte, j’ai amorcé un geste vers l’ouverture de mon sexe pour saisir le cylindre.
— Sans les mains !… C’est écrit ici !
Sur le coup, je n’ai pas compris ce que je devais faire.
— Vas-y…pousse !… Tu as tout ton temps.
À cette époque, je n’étais pas totalement rodée à ce type d’exercice. Je ne savais pas encore le faire en femme du monde, avec distinction. J’ai donc courageusement écarté un peu plus les cuisses en donnant de pathétiques coups de rein. Cela a surtout eu pour effet que je me frotte comme une petite vicieuse sur les doigts de sa main tendue … François m’y encourageait de la voix.
À chaque impulsion, ma vulve retrouvait sa main experte. Mon ventre était attiré vers elle comme par un aimant. Je ne pensais plus qu’à ça… et quand il m’a murmuré doucement, « C’est bien ! Tu fais honneur à ton maître. Richard sera fier de toi » … je me suis déchaînée.
J’étais au bord de la jouissance, les yeux fermés, quand François m’a passé le téléphone :
Tu as Michel en ligne… Invite-le à nous rejoindre !
Affolée, parce que prise au piège, j’ai été un instant comme tétanisée et je n’arrivais pas à dire un mot. Du coup, les doigts de François ont remplacé avantageusement les mouvements de mon ventre et c’est au milieu de mes râles et de mes gémissements que, dans un feulement rauque, je suis enfin parvenue à dire à Michel de venir.
Quand il est entré dans la pièce, j’étais toujours devant François. J’avais repris ma cavalcade. Je me masturbais sur sa main, un pied posé sur le bureau, le cylindre brillant à moitié sorti de mon sexe. Il a refermé machinalement la porte, ne pouvant quitter des yeux ma fente déchaînée.
Je l’ai vu approcher, comme une fatalité, jusqu’à s’asseoir tout contre le bureau à moins d’un mètre de ma chatte. J’étais horrifiée de me donner ainsi en spectacle, mais je ne pouvais plus m’arrêter. Mes yeux le suppliaient de me retenir…, il ne les a jamais regardés.
J’ai joui comme une folle, debout devant les deux.
François m’a enlacée, un bras passé autour de la taille et je me suis abandonnée sur son épaule pour savourer l’extase. Michel s’est précipité. Il a saisi l’étui au bord de mes lèvres, juste avant qu’il ne tombe. Quand il l’a sorti je n’ai pu retenir un râle de dépit. Mon con s’ouvrait tout seul au souvenir de son locataire… Ils me l’ont tout de suite fait nettoyer selon les règles. Je l’ai léché avec passion.
À son tour Michel a consulté la lettre…, tenant inconsciemment le cylindre debout sur le bord de la table, devant ma vulve. Je n’ai pu résister à l’envie de m’empaler dessus… Ça les a faits sourire…, pas moi… Je devais me rendre à l’évidence : Dans de telles situations, je ne suis plus maître de mes actes.
C’est ce que j’ai dû avouer à Richard, au téléphone.
Michel a fini de pousser dans mon vagin l’étui que je venais de capturer et, la main tendue au bon endroit, m’a signifié de recommencer. Je ne me suis pas faite prier.
François, resté debout contre moi, a mis la main contre mon oreille. Elle tenait le combiné du téléphone. Je ne m’en suis pas aperçue immédiatement, trop occupée par ce que je vivais entre les cuisses. Collé à moi, il accompagnait langoureusement mes mouvements obscènes ; je sentais son sexe bandé contre mes fesses.
Comme dans un rêve, captive de leurs caresses, j’ai entendu murmurer la voix de Richard tout près de moi :
— Tu es magnifique..., je t’aime tant quand tu es dans cet état…
Déjà très loin dans mon délire, étourdie par tous les plaisirs qu’il m’offrait, persuadée que mon Amour était près de moi, je me suis mise à gémir de plus belle…
— Quitte ton chemisier s’il te plaît…
— Ouiiii… tout de suite. Attends-moi…
J’ai dénudé mes épaules, mon chemisier a glissé parterre, François a dégrafé mon soutien-gorge et ils m’ont caressé les seins.
— Tu donnes bien ta chatte ?
— Oui mon amour…, Ouiiii elle s’ouvre comme tu aimes…
Michel s’activait dans ma fente repoussant le cylindre à chaque avancée dans un va-et-vient frénétique.
— Demande-leur de te pincer le bout des seins.
— Prenez mes tétons s’il vous plaît… Pincez-les !…
— Plus fort !
— Plus FORT !
J’ai explosé sous la morsure, cramponnée au téléphone pendant que je m’envolais, délicieusement guidée par la voix grave et pénétrante de mon Maître.
Revenue sur terre je me suis sentie plus légère, j’avais perdu toutes mes appréhensions. Je n’avais plus aucun doute sur ma nature profonde et la vérité de ma condition.
J’ai continué à faire honneur à mon Maître jusqu’au complet accomplissement du contenu de sa lettre. Inutile de préciser que mes deux trous ont accueilli leurs queues bandées jusqu’à ce qu’ils soient pleins de sperme.

Aujourd’hui, les jours de « mise à disposition publique » mes orifices intimes gardent jalousement la correspondance de mon mari. Ils la protègent comme un secret ou comme un trésor. Ils ne s’en séparent que pour la communiquer aux destinataires, avec déférence et sensualité. La fonction les honore, ils l’assument toujours avec beaucoup de zèle, quel que soit le correspondant.
Ils sont ainsi livrés, à des proches ou à des étrangers, sans connaître le sort qui leur est promis.
C’est justement cette part d’inconnu qui me fascine.
Le rôle de Richard est de m’apporter à chaque fois cette dose d’inquiétude. Le mien est de répondre au-delà de ce qui m’est demandé. Cela commence par l’obligation d’être naturellement utilisable de toutes parts. Je dois veiller à ce que mes orifices soient communicatifs et vicieusement ouverts à toutes éventualités.
(7) NdR : Les consignes que je dépose régulièrement dans les réceptacles intimes de ma Femme, sont très précises non seulement sur la durée mais également sur la nature des caresses et des sévices auxquels elle doit être soumise. Les tubes à messages sont souvent scellés avec un point de cire pour, comme elle le dit elle-même : garantir au destinataire la “spontanéité“ de l’innocente messagère.
Les initiés me connaissent tous ; je leur ai été présentée et offerte au moins une fois. Par contre, même si mon sexe, ma bouche ou mes reins (ou les trois à la fois) les ont tous profondément connus, mes yeux ne les ont pas forcé­ment vus ; cela dépend du moment où Richard m’a présentée et, surtout, dans quelles positions il m’a offerte…, même plusieurs fois… Or, tous ceux dont je ne peux pas me souvenir visuellement peuvent me reconnaître du premier coup d’œil ; ils connaissent tous le sens de l’anneau de soumission que je porte à la bouche. Compte tenu du nombre, parée de ce bijou, je ne peux pas leur échapper ; c’est bien ce qui m’excite. À Paris, notamment, il est peu d’endroit que Richard me désigne où je ne sois pas rapidement comblée.

Parce que j’ai le devoir de porter dans mes trous de service les dernières exigences de mon Maître, parce que (de ce fait) mes “amis“ savent que mes orifices leur sont respectueusement ouverts, toute rencontre avec un ou plusieurs initiés débute donc par des attouchements très intimes qui entrent immédiatement dans le vif du sujet. Je suis à chaque fois fouillée sur-le-champ avec avidité, sans avoir l’idée de me dérober. Depuis le temps, j’ai bien sûr appris à recevoir ces “amabilités“ avec élégance et distinction.
Il est vrai que ma condition d’esclave m’oblige à encourager ces entrées en matières très directes. Mais la facilité avec laquelle je les propose me fait honte. Je me sens à chaque fois coupable d’autant de docilité. Le trouble qui en résulte m’enivre à l’avance.
Je me rends ainsi dans certains lieux, l’esprit en émoi, espérant la main qui va bientôt venir se glisser entre mes cuisses... Les correspondants de mon Maître m’approchent souvent par derrière, comme il le leur a appris. Je les sens me toucher avant de pouvoir les reconnaître. C’est la marque de celui que j’aime. C’est en quelque sorte Sa Signature. Je l’accepte comme l’incarnation de cette volonté qui n’est pas la mienne. Je ressens physiquement sa présence derrière chaque main, chaque geste, chaque sexe… A chaque fois elle me permet de reconnaître ses amis.
Tout mon corps les accueille par de suaves frémissements. Le long frisson qu’ils provoquent, puis les langueurs de mon ventre sont paraît-il sublimes. Ils n’hésitent pas à se coller à mes reins. Je sens toute l’émotion de leur queue bandée contre mes fesses. Certains m’embrassent dans le cou ou derrière l’oreille pendant qu’ils se servent entre mes cuisses. Elles s’ouvrent à la promesse du plaisir, tremblantes d’émotion.
Les yeux fermés, je ne sais pas encore qui est l’homme. Je sais seulement qu’il va être mon amant… (Toujours cette part d’inconnu qui me fascine).

Je sais aussi, qu’après en avoir terminé avec moi, celui-ci répondra par retour du courrier à mon mari, comme les autres, par le même canal. Je rentre donc à la maison le sexe chargé d’histoires, Richard est toujours là à mon retour. Il se fait un plaisir de m’ouvrir les cuisses pour y prendre sa correspondance…
Il est très attentif au contenu des lettres de mes amants, à leurs commentaires et à tout ce que leur inspire ma personne. Je suppose que cela va du simple mot de remerciement ou de félicitation jusqu’aux analyses et aux descriptions de mes comportements les plus inavouables. Je n’ai jamais pu lire une seule de leurs missives (sauf en deux occasions dont je vous parlerai), mais je sais toujours ce qu’elles racontent…, je viens de le vivre…
Il m’arrive d’avoir honte quand je rapporte à mon mari certains courriers… J’attends qu’il ait fini d’en prendre connaissance, cul et sexe respectueusement ouverts à portée de sa main, inquiète et impatiente de sa réponse…
Mes orifices languissent de recevoir le châtiment qu’ils méritent pour avoir pris autant de plaisir à obéir à ses ordres. La punition est toujours à la hauteur de la satisfaction de mes correspondants. À chaque fois, Richard me punit passionnément pour avoir outrepassé ce qu’il a pu écrire. Ensuite il me couvre de tendresse et me fait l’amour jusqu’à ce que je demande grâce.
Mes “tournées“ se terminent toujours de cette manière.
Les voies de communication les plus intimes de ma personne sont donc, à double titre, le carrefour privilégié des fantasmes que j’éveille chez les hommes. Quand ils ne s’en servent pas pour assouvir leurs besoins naturels et légitimes, c’est aux profondeurs de mon intimité qu’ils confient par écrit les nouvelles idées que je leur inspire. Elles se développent au gré de mes destinations. Je n’en suis que l’enveloppe charnelle, mais je les porte en moi avec fierté jusqu’à ce qu’elles voient le jour… Les naissances de ces idées sont célébrées comme elles le méritent à l’occasion de très belles cérémonies où mes orifices sont toujours copieusement remerciés…
Je découvre alors et enfin, de façon très concrète, tout l’intérêt de la correspondance que j’ai fidèlement acheminée.

Richard connaît parfaitement mes goûts. Il sait que j’aime jouir autant sous la sévérité qu’avec tendresse. Ses consignes comme leurs réponses, et les projets qu’il élabore avec ses correspondants, me garantissent toujours cette dualité. Je le sais d’expérience… L’éducation anglaise que j’ai reçu le premier été à la villa a trouvé depuis longtemps bien d’autres adeptes et bien d’autres établissements. J’ai aujourd’hui un grand nombre de professeurs. Je reçois les faveurs ou les tortures qu’ils m’infligent comme autant d’attentions de la part de mon Maître.
(8)NdR : Lors d’une de leurs premières invitations, les initiés, connus ou non de Claudia, reçoivent tous la formation nécessaire au bon usage de la Dame. Les plus raffinés ou les plus attentifs reçoivent, en cadeau de bienvenu, une badine gravée à leur nom comme attribut de leurs devoirs et de leur autorité sur mon épouse.
Tous très attentionnés, mes amants se font un devoir de me satisfaire à la fois avec douceur et dureté. À chaque coup, je suis certaine d’être doublement honorée.

Dans les lieux peu fréquentés ou dans le cadre de certaines réceptions privées, c’est donc devenu chez moi un réflexe : Dès qu’un homme me touche entre les cuisses, je lui ouvre le passage. Il peut alors fouiller chacun de mes orifices aussi profondément qu’il le désire. Je suis à sa disposition…
Si la rencontre a lieu de face, je me retourne aussitôt, les mains à plat contre un mur, sur une table ou la carrosserie d’une voiture…, jambes écartées, reins cambrés, ventre nu et vulve offerte sous ma jupe. Avant qu’ils me touchent mon corps avoue déjà par où il va être coupable.
Je garde la position pendant toute la fouille… jusqu’à ce qu’ils aient fini de prendre connaissance de ce qu’ils peuvent me faire. Je suis leur Esclave, ils le savent, mais je dois le montrer de manière éclatante…, en être le symbole. J’ai donc pris l’habitude de saluer de cette manière tous les hommes à qui je suis offerte : « Avec le Cul ». J’aime leur rendre cet hommage public..., ils l’apprécient
.
(9)NdR : C’est Claudia qui a mis au point ce rituel. Pour ma part je lui ai appris, et je lui impose en ma présence, une autre façon de saluer les hommes, plus cérémonieuse. Elle vous en parlera

Au-delà de ces salutations respectueuses, les vertus et les compétences de mes orifices de femelle ont largement contribué à ma réputation de “messagère “.
Les privautés que ces livraisons autorisent (aux destinataires comme aux expéditeurs) sont bien connues de mes utilisateurs. Au cours de ces dix dernières années, j’ai mis tant de zèle à convoyer les fantasmes épistolaires de mon Maître et de mes usagers que je suis aujourd’hui connue bien au-delà des frontières de notre cercle d’amis… Tous les maîtres du genre connaissent la vocation de messagers de mes trous de service, même ceux qui ne les ont jamais utilisés.
Ceux qui les ont “sous la main“ (mon mari et certaines personnes de mon entourage) en abusent volontiers… Ils les emploient indifféremment comme agents de transit, médiateurs ou simples coursiers. Mes passages intimes sont devenus en quelque sorte des “passages obligés“.

(10) NdR : Surtout en période de Mise à Disposition Publique.

Ils sont régulièrement porteurs de toutes sortes de plis confidentiels, tels que : contrats d’auteur, plan marketing, lettres de change, pièces juridiques, etc… Mes proches savent que, dès l’instant où mon sexe est mis à contribution, je deviens une messagère ou une ambassadrice idéale, ponctuelle, avenante et empressée. (Je sais que le destinataire va me donner du plaisir, alors…)
Richard me confie notamment certains dépôts bancaires. Quel que soit l’établissement, je ne prends pas la queue au guichet…, le directeur me reçoit en personne.
Mes “passages obligés“ ont largement contribué à la gestation de ce livre…, il s’est nourri dès le début des attentions les plus intimes de mes correspondants. En quelque sorte, il est né dans mon ventre…
Comme je l’ai dit en préambule, ce récit m’a été commandé par mon mari et mes proches. Pour ce faire, bien sûr, ils ont utilisé mes voies de communication conjugales.
Tout a commencé l’année dernière juste après Pâques. Nous devions passer une semaine aux Philippines avec Richard, en amoureux. La veille du départ, mon mari a été appelé par François en catastrophe depuis Stockholm. Nous venions d’ouvrir une filiale en Suède et, contrairement à ce qui était prévu, il fallait que les trois associés soient présents pour la signature de certains documents. Mon mari était furieux. Il déteste que les choses ne se passent pas comme il veut. Mais le rendez-vous était impératif, trois jours plus tard.
Ce n’était pas très grave ; dans l’année, nos escapades à deux ne sont pas rares… Cela dit, il était hors de question que j’aille seule à Manille où je ne connais personne… Richard allait rester plusieurs jours à Stockholm ; il voulait profiter de l’occasion pour régler d’autres problèmes… Renato partait le soir même en Italie ; il avait prévu de passer la semaine dans sa famille…. Je n’avais pas envie d’accompagner mon mari en Suède, il y fait trop froid… Aucun dossier ne m’attendait à l’agence ; mon agenda était assez vide… Richard s’est fait un plaisir de le remplir…
Nous étions samedi. Il a passé deux heures au téléphone puis, je suppose, encore une heure à écrire, je savais qu’il préparait le programme de mes nouvelles vacances…). Quand il est ressorti il m’a proposé d’être « mise à disposition publique » pour toute la semaine… Cela faisait longtemps que je n’avais pas été soumise sur une aussi longue période. La perspective de tous ces jours de débauche me plaisait. J’ai accepté.
Il m’avait rejoint dans la salle de bain et tenait à la main l’un des plus beau olisbos de notre collection.

(11) NdR : J’avais choisi l’olisbos préféré de ma femme. Le premier qu’elle avait utilisé devant moi dans le hall, à l’époque de nos premières ren¬contres. Il a la beauté et la patine des objets dont on se sert souvent. C’est un modèle en cuir précieux. Il est fermé à l’arrière par une pièce d’orfèvrerie en argent.

J’étais habillée pour aller au théâtre. Nos places étaient retenues de longue date. Je finissais de me maquiller. Il a posé l’étui devant moi, sur la coiffeuse.
— Voilà le courrier de la semaine. Il est adressé à une dizaine de tes amants.
Je n’en espérais pas tant. Non pas du nombre, mais du fait qu’il m’en informe. (D’habitude, en pareil cas, Richard me donne simplement une adresse et quelquefois un nom…) Très touchée, j’ai ouvert les cuisses tout en écartant les pans de ma jupe, pour qu’il glisse le courrier à sa place… Il l’a fait volontiers avec un sourire tendre et moqueur :
— Je ne voudrais pas te décevoir, mais ta semaine ne commence qu’après-demain une telle conscience professionnelle t’honore.
J’ai refermé les cuisses, bien décidée à le garder pour aller au théâtre. J’avais passé l’après-midi à l’attendre (je veux parler du courrier) et maintenant j’étais pressée d’en prendre connaissance physiquement. J’avais hâte d’être à lundi. Je l’ai gardé jusqu’à la fin du week-end.
En fait j’ai été prise en charge par l’un de nos “amis“ dès le dimanche à dix-huit heures, à Roissy. Dans la voiture je n’avais que mes chaussures et mon manteau sur les épaules. Nous avions rendez-vous directement dans le dernier sous-sol d’un parking de l’aéroport... Notre ami était en retard… (à moins que ce ne fut Richard qui fut en avance).
Après s’être garé judicieusement à l’extrémité d’une travée partiellement vide, mon mari m’a fait aussitôt descendre de voiture. Il m’a alors ordonné d’attendre là, dans la pénombre, manteau ouvert, les seins nus posés sur le capot du moteur encore chaud. Il a relevé mon manteau sur le haut de mes reins et m’a fait écarter les jambes :
J’ai prévenu notre ami que tu l’attendrais cul offert. Dès que tu entendras approcher une voiture cambre-toi davantage et ouvre bien ta fente avec les mains. Tu dois présenter les orifices de ton sexe et de ton cul en majesté, grands ouverts
Il s’est éloigné d’une dizaine de mètres, a pris le temps d’apprécier le résultat de mon obéissance…, puis est retourné s’asseoir à la place du conducteur… Je suis restée seule, exhibée au milieu du parking, angoissée par les bruits mystérieux du sous-sol, mais à la fois impatiente d’accueillir le premier de la liste.
Excitée par la situation, je tendais mes fesses au-devant de la promesse d’un faisceau de phares. Quand il est arrivé, le chauffeur n’a pas hésité une seconde, il s’est dirigé droit vers l’arche de mes jambes. Je ne savais pas qui était derrière les lumières qui approchaient. Le ronronnement du moteur m’était inconnu. Je ne savais même pas si l’automobiliste était vraiment celui que je devais accueillir…Mais l’envie de m’exhiber fut la plus forte. Peu m’importait à présent de savoir qui était la personne. Je voulais faire honneur à mon Maître.
Mes mains se sont avancées instinctivement dans la raie de ma fente pour ouvrir les passages au visiteur. J’ai laissé mes ongles clairs jouer à l’orée de mes orifices. La lumière des longues portées était belle dans la fourrure de renard gris relevée sur mes épaules. Je la voyais briller dans le reflet du pare-brise.
Quand l’homme a commencé à me toucher, mes doigts, sans se retirer complètement, lui ont laissé la place… Richard était toujours assis au volant. Il m’a regardé dans les yeux pendant que l’homme appréciait la qualité de la marchandise. Il a attendu que celui-ci ait fini de lire le “bon de livraison“ qu’il venait de sortir de mes reins, puis est descendu lui serrer la main. Ils ont conversé un moment dans mon dos à voix basse. La passation était faite. Moi je restais en position offerte, cul ouvert.
Richard est venu gentiment me murmurer à l’oreille qu’il savait que j’allais passer de très bonnes vacances. Il les a inaugurées vigoureusement au plus profond de mes reins. C’était l’un des thèmes de la semaine, (je m’en doutais un peu…, en partant de la maison j’avais dû changer de place l’olisbos). Après m’avoir prise et fait jouir comme une chienne, il m’a bandé les yeux. Je l’ai remercié à genoux, très consciencieusement, en nettoyant son sexe avec la bouche.
Il pouvait à présent me confier à son ami…

J’ai senti les maillons de ma laisse se tendre, elle était accrochée aux petites lèvres de mon sexe qui s’étiraient dans la direction de celui qui les tirait … J’ai suivi le mouvement… Mon “Chauffeur“ avait hâte que je monte dans sa voiture. Selon la règle, j’ai voyagé à ses côtés cuisses ouvertes, ma fente encore luisante des souvenirs que lui avait laissé mon Maître. Le bout de ma laisse étirait convenablement mes nymphes humides devant le siège passager. L’homme m’a rendu l’olisbos pour que je le remette à sa place. Je lui ai demandé s’il voulait que je me masturbe, il a acquiescé d’un tendre baisemain. Dès lors j’ai fait toute la conversation avec mes gémissements… Il ne m’a pas adressé la parole de tout le voyage mais il me pelotait délicieusement les seins à tous les arrêts, aux feux rouges certainement… J’avais toujours les yeux bandés.
J’ai pu enfin reconnaître la voix de mon chauffeur quand le chasseur du restaurant est venu m’ouvrir révérencieusement la portière. Xavier (il était donc le premier de ma liste) l’a prié de me conduire en salle, jusqu’à la table de ses hôtes (quand l’employé lui a répondu j’ai su quel était cet établissement, j’y étais venue souvent).
Une jambe élégante déjà hors de la voiture, j’ai tendu obligeamment ma laisse au portier pour qu’il m’aide à descendre en me tenant par le sexe… Je lui ai laissé le temps d’apprécier ce qu’il tirait entre mes cuisses, puis je l’ai suivi après avoir à peine refermé mon manteau. Xavier très prévenant me l’a retiré dans le hall. Nue, tenue en laisse par les petites lèvres de mon sexe, il voulait que ses hôtes profitent au plus vite de mes vacances.
La veille en allant au théâtre, alors que nous roulions sur le périphérique, Richard m’avait fait ses dernières recommandations. Il sait combien ces mises au point me plaisent. Elles me permettent, à avance, d’entrer dans la peau du personnage :
Demain je te dirai ce que tu dois mettre dans tes bagages... Au niveau vêtements, je pense qu’une écharpe en soie, un manteau de fourrure et une paire de bottes à talons devraient suffire, un peu comme tu es maintenant. En dehors de tes affaires de toilette et de quelques accessoires, notamment ceux que tu as déjà dans ton sac, tu ne devrais avoir besoin de rien d’autre.
Cette tenue signifiait qu’il n’y aurait pas de temps mort dans le programme de ma semaine. Je pourrai être disponible et nue à la demande, à tout moment…
Je lui ai proposé différents manteaux, chaussures, maquillage et accessoires. Nous avons discuté longuement de tous ces détails qui contribuent à la qualité de mes prestations…
Plus tard, dans Paris, il m’a donné d’autres précisions sur mes vacances :
Je ne veux pas non plus que ta bouche soit parée de l’anneau de reconnaissance. Ta semaine est réservée aux seuls destinataires de la lettre que tu portes dans le sexe. Chacun t’adressera directement au suivant. Si tout se passe comme je l’espère, tu ne devrais pas t’ennuyer. Nous t’avons préparé une véritable “Tournée des Grands Ducs“.
Ce vocable évoquait chez moi un certain nombre d’amis… En dehors de François et Michel qui seraient malheureuse­ment absents comme Renato, j’en voyais au moins deux parmi nos voisins…, plus un autre près de Bastille… et, bien sûr, l’éternel complice de Richard qui habite dans le Var. Ce sont, avec quelques autres, les protagonistes de ce livre…
Après les entrées en matières souterraines de Roissy, la semaine est passée très vite. Elle fut à la fois formidable et très particulière.
Formidable, parce que mes correspondants faisaient partie de l’élite de mes amants. Richard les avait sélectionnés parmi les plus attentionnés et les plus rigoureux, ceux que je préfère. Ils se sont tous divinement occupés de moi, peut être avec plus de passion et de sévérité que d’habitude. Je suis descendue uniquement dans les plus grands restaurants et les plus beaux palaces. Ils ont organisé de fabuleuses fêtes en mon honneur. Mon manteau de renard gris a fait merveille. Je n’ai pratiquement jamais été autorisée à le boutonner. Ils m’ont fait l’amour, ou me l’ont fait faire, comme à une reine. Ils m’ont châtiée comme une Esclave princière. J’ai fait l’objet d’une attention de tous les instants. Y compris pendant les déplacements. J’ai été accompagnée et remise à chacun par le précédent… Je n’ai eu, à chaque fois, que le temps de changer de monture.
Particulière, parce qu’à un moment ou à un autre ils ont tous écrit longuement, en ma présence. Chacun a rédigé ses textes dans l’espace que je leur dégageais entre mes jambes… L’atmosphère de ces séances était très spéciales, à la fois studieuse et érotique. Ce furent nos moments de vraie intimité. Je restais allongée sur une table, ou sur leur bureau, cuisses ouvertes. Je n’étais pas attachée, mais je n’avais pas le droit de bouger d’un cil. Seules mes parties les plus intimes étaient obligées de le faire. Je devais les encourager à écrire uniquement par les aspirations voluptueuses de mon sexe et de mon cul. Ils sont restés ouverts sous leurs yeux, brillant de leurs liqueurs impures, tout au long de chaque séance. Mes amants ne levaient la plume que pour s’en occuper. Le contenu des textes qu’ils devaient rédiger leur donnait routes les raisons de le châtier. Ils m’ont maintenue ainsi sous “influence“ et n’ont jamais laissé tarir la source de leur inspiration… Dès le troisième jour, j’espérais le moment où ils allaient écrire.
J’ai fini la semaine en Provence, dans le Var, au château de Valmont (c’est un endroit que je connais bien pour y avoir passé de nombreuses “vacances“ ; en temps normal, j’aurai pu y passer la semaine). J’y ai été emmenée le vendredi. Richard m’a rejoint directement là-bas le dimanche, accompagné de ses deux associés et de leurs épouses, Gaïa et Sabrina.
Ils sont arrivés de bonne heure. Les deux hommes se sont empressés de venir écrire entre mes jambes, à tour de rôle. Ils avaient peu de temps, ils n’ont donc pas levé la plume. Ce sont mes deux amies qui, l’une après l’autre, incitaient mes orifices à s’exprimer ouvertement devant leurs maris. En fin de matinée elles m’ont gardée encore une heure pour rédiger leurs propres textes. L’une écrivait pendant que l’autre tenait la badine.
Ma vulve était encore sous le charme de leurs dernières attentions en fin de matinée, quand nous sommes passées à table.

À l’issue de ce déjeuner dominical, ce sont Monsieur le Comte et Madame la Comtesse qui m’ont remis l’intégralité des textes que j’avais collectionnés au cours de la semaine, après les avoir sortis de mon sexe devant Richard et les invités. Chacun de mes amants avait consigné par écrit l’inventaire des souvenirs des moments les plus “agréables“ que nous avions vécus ensemble depuis que nous nous connaissions. Ils avaient déposé dans mon sexe beaucoup des ingrédients de ce roman.
Une nouvelle fois, Richard avait fait en sorte qu’ils s’adressent à la source de leurs fantasmes et, surtout, aux parties de mon corps qui n’avait jamais su leur dire non.
Je vous livre ici la lettre rédigée huit jours plus tôt par mon Maître dans la bibliothèque. C’est le texte fondateur qui a été lue et approuvée par chaque correspondant. Je l’ai fait mettre sous verre, comme un diplôme, affiché au mur dans notre chambre, devant ma table d’écriture :


Claudia,
Cette lettre s’adresse à l’Inspiratrice de nos fantasmes, à l’Égérie érotique de nos nuits, à la Femme mythique que tu es.
Les signataires de ce texte et moi-même, avons choisi de nous adresser à toi par la voie que tu as toujours réservée à la seule correspondance de tes maîtres, cela pour te manifester toute l’importance de ce document.
Ceux et celles qui ont signé cette requête me réclament depuis longtemps de publier un livre sur toi. Je leur ai toujours dis que je n’accepterais de le faire qu’à la condition que ce soit toi qui l’écrives.
Aujourd’hui, je te le demande.
Mais avant de te prononcer, tu dois connaître nos exigences.
J’ai demandé à chacun des signataires de consigner par écrit les moments passés avec toi qu’ils aimeraient que tu révèles dans ce livre. Ce sont les instants les plus mémorables que tu leur aies offert. Ce sont les épisodes que je voudrais retrouver dans ce que tu vas écrire. C’est la première de nos exigences.
Le deuxième impératif porte sur le vocabulaire… Quoi que tu fasses dans le domaine du sexe, tu le fais avec élégance…, et je t’en remercie. Tu nous honores notamment d’un langage toujours très châtié.
Considère que notre commande porte sur un ouvrage “très réaliste“. N’hésite donc pas à utiliser les termes appropriés. Inspire-toi du langage et des mots qu’utilisent les hommes pour te célébrer, même si ce ne sont pas toujours les tiens.
Ta beauté…, ta sensualité…, la richesse de ton imagination…, sans oublier tes fabuleux talents de soumise…, font de toi l’objet de notre admiration depuis toujours.
Aujourd’hui nous voudrions la faire partager au plus grand nombre.
Tu es à la fois l’auteure et le sujet de nos fantasmes.
Nous voudrions que tu deviennes le porte-parole de nos perversions.
De nous tous, tu es la seule qui en soit vraiment digne.
Richard
N.B. Tu devras dévoiler sans la moindre pudeur tous les aspects de ta sexualité, mais uniquement ces aspects. Ce que tu es au quotidien et notamment les autres centres d’intérêt de notre couple, n’ont pas leur place dans cet ouvrage. Cette demande porte exclusivement sur les moments exceptionnels où tu laisses libre cours à tes talents de Femme… et d’Esclave.

Suivent les signatures de tous les protagonistes de ce livre.

Ce dimanche-là, le « comité de rédaction » était presque réuni au complet. Je n’ai pas hésité une seconde à répondre favorablement à leur demande.
J’ai commencé par leur dévoiler ce qui avait été écrit sur ma personne au cours de la semaine. Nous avons sélectionné ensemble les grands thèmes qu’ils voulaient que j’aborde. Nous avons évoqué les détails de certains souvenirs, et je les ai notés. En fin d’après-midi, je savais ce qui me restait à faire.
À l’instant où j’écris ces lignes, je sais donc ce que chacun attend de moi, mais j’ai souvent besoin de compléter mes souvenirs avec les leurs. Je communique avec les intéressés par mes voies intimes habituelles. Chaque chapitre nécessite de nombreuses relectures et “d’affectueuses“ corrections.
J’ai en plus la chance d’avoir en permanence à la maison mon “Directeur de publication“. Il est le destinataire des premières épreuves de mes textes.

NdR : Vous pouvez lire la suite des expériences de Claudia, sur ce site, si vous nous le demandez par un simple message écrit. Il existe une petite vingtaine de chapitres. Les deux premiers sont déjà publiés sur ce site... Bonne lecture.

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