Chapitre 2 Où les choses se précisent. Nous allons expérimenter le trio pour la première fois. Comme quoi, peu importe les années, il faut simplement avoir le cœur ( et le sexe) jeune et l'esprit ouvert, pour tenter de nouvelles expériences.
Proposée le 27/09/2023 par Agecanonix
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Première fois
Personnages: FHH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme
Prime time !
L'heure est bien avancée quand nous finissons le café. La conversation glisse d'un sujet à l'autre et je surprends Marc à étouffer quelques bâillements.
- Bon, je pense que nous allons libérer Marc qui doit être fatigué de son périple ferroviaire !
- Non, ça va, je ne me couche jamais aussi tôt, et je ne voudrais pas être responsable de la fin de cette excellente soirée.
Malgré cette réflexion, il me paraît difficile de poursuivre celle-ci en longues discussions plus ou moins intéressantes dans l'état de fatigue intellectuelle où nous nous trouvons.
Je propose de regarder calmement la télé avant de nous coucher. Les programmes du « Prime Time » sont déjà bien avancés. Seul le visionnage d'un enregistrement, avec un petit verre de Limoncello, nous permettrait d'achever paisiblement cette soirée avant de rejoindre notre lit.
Ma suggestion fait l'unanimité, mais, avant de lancer le film, je suggère de mettre nos robes de chambre pour être plus à l'aise. Tu approuves aussitôt et incites Marc à faire de même.
- Tu peux aussi te mettre à l'aise Marc, nous t'attendrons pour le film.
- J'aimerais bien, mais j'avais prévu une soirée seul dans une chambre d'hôtel et je ne mets jamais de pyjama, je reste donc habillé.
- Comme moi, tu ne supportes pas le pyjama, Lucie non plus d'ailleurs elle ne dort qu'avec son « Trésor de Lancôme » elle n'aime pas « Chanel 5 », ça la grattouille !
- Idiot ! (rétorques-tu en te levant), je te prête la vieille robe de chambre de Régis. Elle est un peu élimée, mais vous avez à peu près la même taille. Elle devrait faire l'affaire pour ce soir. Nous en avons d'autres, mais elles sont trop courtes et seraient sûrement inconvenantes.
- Oui, et puis on voit assez d'horreurs à la télé, pas besoin d'en ajouter devant. (réplique Marc).
- Ah bon ? A quoi fais-tu allusion, je ne vois rien de déplaisant autour de moi ! (déclares-tu)
Puis tu t'éclipses dans la chambre pour dissimuler le rouge de tes joues, résultant de cette répartie pleine de sous-entendus qui t'a échappé.
Tu lui présentes mon vieux peignoir bleu. Il est tout propre, parfumé de « Hugo Boss ». Il est bien plié comme sur une photo de catalogue, extrait d'un carton où il méditait sur sa destinée : poubelle, friperie, chiffon de bricolage ou panache inespéré, terminer comme vêtement de secours.
Pour l'instant, c'est cette ultime hypothèse qui a notre faveur. Est-ce une réaction de retraité opposé à toute forme de jeunisme. On accumule les objets, les vieilleries au motif que « ça peut toujours servir », la preuve. Marc te remercie en dépliant l'habit.
- Parfait, il devrait m'aller et cacher les ho... (Il ne termine pas sa phrase pour que tu ne le sermonnes pas une nouvelle fois) me donner une tenue décente pour regarder la télé. Je vais dans ma chambre me changer.
Nous sommes déjà assis quand il descend l'escalier. Tes prunelles scrutent chacun de ses pas pour le surprendre. Voir entre les pans de sa robe de chambre qui s'écartent à chaque marche, un genou, une cuisse musclée et poilue ou, avec un peu de chance..., un peu plus haut.
Sa main, posée au niveau de son entrejambe, te prive de ce petit plaisir.
Pas rancunière, tu lui souris et tapotes de ta main gauche, l'emplacement que tu t'es approprié dès la livraison de ce nouveau canapé en lui tendant son verre de liqueur.
- Merci, apparemment j'ai la place d'honneur, je n'en prive personne ?
- Si, c'est la mienne, ordinairement, mais je conçois que tu sois las, après cette interminable journée de transports, je te la cède volontiers pour que tu puisses t'allonger.
- C'est comme boire dans le verre de l'autre, je vais connaître tes pensées intimes ?
- Tu serais peut-être étonné ?
- Je n'en suis pas si sûr.
- Pourquoi, je suis donc si transparente ?
- Je n'ai pas dit ça, mais je connais un peu la nature féminine et pour le reste j'extrapole.
- Bon, on verra si tu es si perspicace ou si pénétrant que cela, à moins que ce dicton de découvrir les pensées de l'autre dans son verre, ne soit qu'une manœuvre de séduction surannée.
Je suis à ta droite, les jambes reposées sur la table du salon comme à mon habitude et j'assiste, amusé, à cet échange d'idées légères et pleines de sous-entendus. Je rêve, en même temps à la suite de la soirée qui s'annonce très bien.
- Quel film as-tu sélectionné (me demandes-tu),
- Un film un peu érotique que tu vas reconnaître de suite, le personnage principal est tenu par une chanteuse bien connue.
Marc identifiant le film approuve immédiatement ce choix. Tu fais une petite grimace. En temps normal, tu aurais refusé cette vidéo, car tu la sais un peu triviale pour ne pas dire autre chose. Elle expose les tendances masochistes de l'héroïne. Je te rassure en t'indiquant qu'à ses débuts, le film n'avait été censuré que pour les moins de douze ans, puis dix-huit. Alors, pour des septuagénaires comme nous, il ne devrait pas y avoir de séances insoutenables.
Compte tenu de ton état d'esprit présent, et après une hésitation qui se veut pudique, tu cèdes sans réelle obstruction. Néanmoins, appréhendant ta réaction, je m'empare de ta main pour te soutenir dans cette expérience. Je plonge le salon dans la pénombre en éteignant les lampes l'une après l'autre avec la télécommande. Seule la lueur de l'écran illumine d'une douce lumière bleutée la pièce.
Dès la première minute du film, un individu prend en levrette une femme qui se laisse faire, indifférente à l'acte. Je sens ta main se crisper dans la mienne et je réponds à ton émoi par une légère pression complice. Heureusement, une scène champêtre suit cet acte. On y devine une forme féminine, totalement cachée par un voile évanescent, allongée dans l'herbe, semblant en lévitation.
Tu laisses fuser un petit soupir de soulagement, imaginant, un instant, que, finalement, ce film est peut-être plus allégorique que hard. Mais, cinq minutes plus tard, une nouvelle scène d'amour assez brutale fait ressurgir ton appréhension.
Marc, percevant ta gêne, nous avoue qu'avec Laure, ils regardent quelques fois ce genre de film et que, malgré les scénarii particulièrement insipides, les images suffisent parfois à donner un petit coup de fouet à leur libido.
Tu parais rassurée et émoustillée par cette confession, tu n'es pas naturellement adepte de ces films, mais sa présence te trouble.
Je prends tout mon temps, laissant les images agir sur ton humeur, pour que tu t'abandonnes progressivement.
Lorsque ta main est, enfin, totalement relâchée, je la libère et me déplace sur ta cuisse, provoquant le glissement d'un pan de ton peignoir. Le regard que tu me lances me signifie, clairement ta réprobation, mais tu ne la dégages pas. Est-ce une hypocrite incitation à persister ou l'orgueil d'assumer une situation un peu audacieuse ?
Je reste immobile, laissant à l'ambiance le soin de transformer et vaincre tes ultimes réserves.
Quelques « tableaux » SM te font glousser et dévoiler ton indifférence pour de telles expériences.
- Tu dis préfèrer la douceur, la tendresse.
Notre invité approuve.
- Tu as raison, je n'arrive pas à concevoir que l'on puisse retirer du plaisir à la souffrance physique ! Ce sont soit de vrais pervers, soit des malades !
Des scènes plus crues se jouent sous nos yeux et un silence troublant nimbe le salon. Je t'épie du coin de l'œil et découvre que ton intérêt quitte discrètement l'écran pour se greffer sur l'élévation de nos peignoirs.
A l'évidence, nous sommes en train d'augmenter la surface globale de notre peau. La densité du silence, l'environnement sonore, la débauche des acteurs et actrices et ton voisinage en sont assurément les responsables.
Tu frissonnes quand je commande à ma main de cheminer sur ta cuisse vers un voisinage plus tropical. Sans impatience, j'amorce l'esquisse d'une caresse. Je flâne, attentif à ne pas aller trop loin, trop vite, pour te laisser le temps de souscrire à ce possible que je devine. Toute minute qui passe est une minute qui nous rapproche de mon fantasme.
Subtilement, ma main s'insinue vers ce monde ensorceleur, Graal de tout homme (normal). L'ambiance et mon audace affectent tes hésitations. J'use prudemment de ton abandon, pour ramper sous ton vêtement sans que tu te rebelles. Un côté de ton peignoir glisse, exposant plus que ta réserve habituelle ne consent.
Je griffe délicatement l'intérieur de ta jambe et mesure le velouté de ton épiderme. Je voyage de ton genou à la moitié de ta cuisse. Tes jambes censurent l'accès au Naos, mais, petit à petit, ta résistance fléchit et tes adducteurs, consciemment ou pas, capitulent, encourageant la quête de mes doigts.
Le temple reste secret, mais je sens une pilosité qui caresse le dos de ma main.
A ce frôlement, tu te redresses et fais glisser fortuitement l'autre pan de ton vêtement que tu laisses choir sans aucun geste de réajustement. Un œil curieux, accoutumé à l'obscurité, peut surprendre, maintenant, un petit minou. Il est frisotté et sombre, enfoui entre tes jambes, dans son écrin de chair blanche, rarement dévoilé au soleil. Mes doigts se hasardent et se terrent, dans l'ombre de tes poils, pour masquer leur office.
Depuis quelques minutes, Marc semble en apnée. Aucun son, aucun souffle, aucun mouvement ne trahit sa présence. Il s'efface, se gomme, s'estompe, s'enfonce dans l'angle du divan pour ne pas briser le charme de la scène qui se déroule devant ses yeux. Il est définitivement distrait de la télé.
Il n'a rien raté de ma progression depuis le début, l'expansion de son peignoir ne laisse aucun doute sur son état et le film n'en est manifestement pas le seul responsable.
Mes doigts furètent légèrement tes poils, les frôlent, les lissent, les frisent, les contournent, esquivant par stratagème, le « commutateur ». Tes yeux sont clos, ta bouche pincée pour retenir les soupirs qui montent de ton ventre.
Mon index s'insinue enfin, avec précaution, pour ne pas te blesser, comme il m'arrive souvent de le faire avec mes ongles. J'anéantis alors, d'emblée, la récompense de mon activité d'approche. Je sonde une chapelle tant imbibée de tes sécrétions que je n'ai aucune difficulté à aventurer un doigt.
L'évolution, dans ton nid douillet, est un vrai plaisir et je me plais à démasquer ton émoi. Ta tête bascule sur le dossier du canapé, tes yeux sont clos et tes pieds sont à présent suffisamment écartés pour coopérer à mes agissements dans un total abandon.
Je saisis le regard de Marc et lui fais un signe de tête pour l'inciter à sortir de son hébétude. C'est sa main qui traduit en premier le ressaisissement de son psychique. Elle rampe sur le cuir du canapé pour atteindre ta cuisse découverte et offerte. Tu frémis au doux contact déconcertant du dos de sa main. Elle te fait percevoir l'indiscutable présence d'une tierce personne. Ne constatant aucune répulsion, galvanisée, elle escalade ta cuisse, se statufie, guettant une objection attardée.
Une plainte irrépressible jaillit de ta gorge et donne le consentement que Marc guettait. A son tour, il assiège ta cuisse et tu découvres pour la première fois la chaleur de ses doigts qui palpent ta chair avec délicatesse, mais fermeté. Tu ne contestes plus notre concupiscence, tu t'offres à la curée des chiens qui t'encerclent, comme une biche aux abois épuisée de fuir la meute.
Désormais passive, tu glisses vers le bord du canapé, en desserrant un peu plus tes jambes qui se révèlent complètement. Dorénavant, nous pouvons célébrer ton sexe sans aucune retenue. Tes poils, imprégnés de cyprine, luisent sous les reflets de la télé.
Ton plaisir sourd sur tes jambes quand je glisse un deuxième doigt et entreprends un va-et-vient qui fait entendre un petit clapotis.
La main de Marc se glisse sous tes fesses, que tu soulèves sciemment, à la recherche de ton œillet. L'attouchement de ton anus t'électrise et un orgasme, aussi fort que contenu depuis des heures, te submerge. J'active l'action de ma main et Marc exploite ta cambrure pour enfouir son doigt plus profond en toi.
Ton cri de jouissance nous surprend par son amplitude. Ta tête tangue sur le dossier. Ta bouche béante cherche l'air. Ton peignoir se détend et affranchit un sein que Marc se hâte de happer de sa main libre. Il le palpe, le soulève, le jauge. Il joue avec ton téton, le fait rouler dans ses doigts, le guide vers sa bouche, le hume, le tète.
Tu sembles folle de plaisir, tu cries, soulèves ton bassin à la rencontre de mes doigts et retombes en t'empalant sur le sien.
Tes mains partent à l'aveugle pour agripper nos sexes jaillissant de notre peignoir. Le gland bien dégagé, ils palpitent au rythme de nos pulsations cardiaques. Je vérifie, les proportions du sexe de Marc grâce au gabarit de ta main. Un sexe à peine plus long que le mien, mais pas plus large (sempiternel complexe de l'homme).
Tu te les appropries, les immobilises. Tu t'imprègnes de leur épaisseur, de leur dureté. Ta jouissance incessante te fait outrepasser tous tes tabous. Tu sais, à présent, que nous avons atteint un point de non-retour et que plus rien ne sera jamais comme avant.
C'est la première fois, à ma connaissance, que tu tiens deux hommes en même temps et cette situation affole tes sens. Enfin, ce fantasme si souvent chuchoté s'accomplit. Tu amorces une double masturbation. Tu nous serres avec force et nous décalottes sans douceur, tant ton excitation est grande. Tu nous agites avec une frénésie incontrôlée, comme si tu voulais nous faire partir avant d'avoir achevé ta « petite mort ».
Nous sommes tellement tendus que nous ne ressentons pas ta rage. Nous te laissons faire en écartant nos jambes pour que nos bourses, ballottées, puissent s'épanouir et danser sans contraintes.
Heureusement pour toi, « privilège » de notre âge, notre éruption se fait espérer et tu te liquéfies sur le divan, dans un spasme de plaisir, nous embastillant dans tes mains crispées.
Tu renais pour découvrir ton audace. Tu pivotes vers moi pour envahir ma bouche dans un élan de gratification et de bien-être. Tu étouffes tes derniers gémissements en vrillant ta langue autour de la mienne. Tu me libères pour pivoter vers Marc et lui faire goûter, à son tour, ton extase.
Encore, une situation singulière pour moi, quand je visualise vos lèvres qui s'aspirent, se mordillent, vos langues qui émergent effleurent et retournent entre vos dents qui se heurtent, votre salive qui s'écoule sur votre menton...(à suivre)
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