Histoire Erotique

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Derek et Yoan

" C'est eux ou moi. Choisit." Après avoir était envoyé en prison, Derek se retrouve à choisir entre un homme qu'il haïssait ou les autres détenus. Prendre Yoan était la meilleure solution, même si ce dernier était un Alpha dominateur et possessif.

Proposée le 13/01/2023 par Chutçaécrit

Votre note pour cette histoire érotique
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Thème: Homme dominé
Personnages: HH
Lieu: Inclassable
Type: Roman


Il s'agit d'une histoire sans prétention qui me trottait dans la tête et que j'ai voulu coucher sur papier. Ce premier chapitre me sert à planter le décor, il ne se passe donc pas grand chose.
Comme elle est crue dans les mots employés je me suis dit que je pouvais la poster sur ce site. J'espère néanmoins qu'elle ne sera pas trop soft pour vous. Sans compter qu'il y a une histoire et qu'il ne s'agit pas uniquement de scène de cul.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé.
Bonne lecture !

Derek et Yoan : Chapitre 1

– Regarde autour de toi, Derek. Ici, tu es dans une prison perdue au milieu de nulle part. Tu n'es donc pas arrivé ici par hasard. À force de mettre ton nez là où il ne faut pas, tu aurais dû savoir que ce genre de chose finirait par arriver. Maintenant, à toi de choisir. C'est soit eux, soit moi.

***

Quelques heures plutôt :


Il suivait leur trace depuis plusieurs mois maintenant.

Derek ne voulait pas jouer les superhéros. Il n'était pas un justicier.

Par contre, en tant que policier, son rôle était de faire régner la loi et cette dernière était claire : le trafic d'être humain était illégal. Même s'il s'agissait d'Omégas.

La piste qu'il suivait aujourd'hui devait le mener à l'un des entrepôts où l'organisation faisait le transfert de leur marchandise. Cacher dans un vieil immeuble, il observait les alentours, attendant qu'un gros poisson se montre.

Il était en planque depuis plus de six heures lorsqu'une voiture vint se garer devant l'entrepôt. Est-ce qu'il allait réussir avoir quelque chose à se mettre sous la dent ?! Car il en avait vu du monde entrer et sortir, mais ce n'était que de la petite frappe. Rien qui pourrait donner assez de poids à son dossier pour que ses supérieurs acceptent enfin de l'épauler sur cette affaire.

Il attrapa son appareil photo et visa la voiture tout en réglant le zoom pour apporter de la netteté à son image.

La personne qui sortit était une femme. Blonde, la cinquantaine.

Décidément, la merde est vraiment partout, songea Derek en photographiant la nouvelle venue.

Il ne la connaissait ni d'Ève ni d'Adam et commençait à se demander s'il parviendrait à obtenir ce pour quoi il était ici. Alors qu'il pointait à nouveau son appareil vers l'entrepôt, il vit dans l'objectif la femme prendre son téléphone pour passer un appel.

Puis son regard se posa sur le bâtiment où il était et un malaise l'envahit. Se pourrait-il que... ?

Son instinct le poussa à se retourner, mais il était trop tard.

Un bras passa autour de sa gorge et il sentit une aiguille s'enfoncer dans son cou. Sa vision se brouilla petit à petit et avant que son esprit ne s'éteigne, il ne put s'empêcher de penser à quel point il avait été con.


***


Le réveil fut douloureux.

Son crâne le lançait et son corps était tout ankylosé. L'esprit brumeux, Derek regarda autour de lui. Où pouvait-il bien être ? L'endroit était sombre et humide. Il se leva et après quelques secondes à trouver son équilibre, il fit quelques pas afin de chercher une sortie.

Soudain, il crut entendre des voix au loin. Il tenta de se tourner vers la provenance du son, mais il lui était difficile de s'orienter dans cette obscurité. Puis il y eut un bruit de métal et le son d'une porte qu'on ouvre avant que la lumière ne se fasse dans la pièce où Derek se trouvait.

Aveuglé par la luminosité, il dut mettre la main devant ses yeux. Pourtant, malgré le manque de vision, il reconnut parfaitement la voix qui s'éleva à quelques pas de lui :


– Tiens, tiens, mais qu'avons-nous là ? Un passager clandestin ?
– Qui voudrait s'infiltrer dans une prison, chef ? demanda un autre homme. En général, on cherche plutôt à en sortir.
– Pas faux. N'empêche qu'il y a bien quelqu'un qui est planqué dans nos vivres.


Bordel, pas lui ! s'exclama mentalement Derek.

Pour le moment, il ne l'avait pas encore reconnu, mais nul doute que cela ne saurait tarder. Il devait absolument trouver un moyen de s'enfuir. Mais lequel ? Il était pris entre trois murs, sa seule échappatoire se situait devant lui et de ce qu'il avait pu entendre, deux hommes lui barraient la route.

Il écarta les doigts afin d'analyser au mieux la situation, mais pas suffisamment pour dévoiler son visage.

Maintenant que sa vision s'était habituée à la lumière, il pouvait constater qu'il se trouvait dans un conteneur. Quant à son échappatoire, il allait devoir foncer dans le tas pour pouvoir sortir. Et ensuite ?

Il n’en avait pas la moindre idée.

Il observa à tour de rôle les deux hommes et lorsque son regard tomba sur le plus grand, Derek sut qu'il était foutu.

Yoan.

S'il était ici, cela signifiait que Derek se trouvait dans la pire prison du monde. Cette dernière était un véritable enfer caché aux yeux de la population. Connue uniquement par quelques hauts responsables, on y envoyait toutes les personnes qu'on voulait voir disparaître.

Situé sur une île désertique, le seul moyen de s'enfuir était par la mer. Or, aucun bateau ne longerait la côte. Le seul qui venait ici était celui qui permettait aux vigiles et prisonniers d'être ravitaillés.
En fait, il existait une façon de quitter l'île. Derek devait échapper aux deux hommes, puis se cacher le temps que le bateau revienne.

Décidé, il avança vers la sortie, accélérant le pas jusqu'à courir.

Surpris, personne ne chercha à l'arrêter et Derek détala comme un lapin. Il ne savait pas où il allait et soudain, il débarqua dans une immense salle d'où l'on pouvait avoir une vue sur toutes les cellules de la prison.

Bordel ! Demi-tour, vite !

Malheureusement, il avait signé lui-même son arrêt de mort en prenant ce chemin, car derrière lui se trouvait Yoan. Ce dernier lui fit une prise qui l'envoya au tapis avant de se mettre à sa hauteur.


– J'avais un doute lorsque tu es partie en courant, déclara-t-il. Mais je constate que je ne m'étais pas trompé. Messieurs ! s'écria-t-il à l'intention des détenus et des geôliers. Nous avons un flic parmi nous.


Aussitôt, une huée de sifflement haineux se fit entendre. Les prisonniers se pressèrent devant les barreaux de leur cellule et des voix s'élevèrent. Derek capta certaines d'entre elles. « Laisse-le-nous, il ne pourra plus s'asseoir après qu'on se soit occupé de lui. », « Si tout nous le file, on va lui rincer la bouche de notre foutre ».


– Tu entends ? Il ne faut pas leur en vouloir, ils n'ont pas eu de viande fraîche depuis longtemps, tu sais. Et nul doute que tu es un morceau de choix.
– Va te faire foutre, Yoan, cracha Derek en comprenant l'allusion. Comme tu l'as dit, je suis un flic. Attend que je sorte d'ici et je...


Il ne termina pas sa phrase, car la poigne de Yoan se referma sur sa mâchoire.


– Regarde autour de toi, Derek. Ici, tu es dans une prison perdue au milieu de nulle part. Tu n'es donc pas arrivé là par hasard. À force de mettre ton nez là où il ne faut pas, tu aurais dû savoir que ce genre de chose finirait par arriver.
– Quoi ?


Il écarquilla des yeux en comprenant qu'en réalité ce n'était pas des malfrats qui l'avaient envoyé ici, mais ses propres supérieurs. Un rire mauvais s'échappa des lèvres de Yoan et il s'approcha encore plus près pour qu'elles soient proches de son oreille.


– Tu sais, j'ai longtemps rêvé de pouvoir mettre la main sur toi. J'imaginais ce que je te ferais pour me venger. Tu n'es peut-être pas un Oméga, mais je suis sûr que ton cul est aussi serré que le leur.


Il alla frotter son nez contre son cou et Derek fit un effort monumental pour ne pas lui en coller une. Il avait bien compris qu'il n'était pas en position de force. Mais il ne tint pas lorsqu'il sentit une langue venir lécher sa peau.

Cependant, au lieu d'énerver Yoan, son geste ne fit que l'amuser un peu plus.


– Tu n'as pas envie que je te touche et je comprends parfaitement pourquoi, dit-il en frottant sa mâchoire. Par contre, est-ce que tu souhaites qu’eux te touchent ?


Il désigna les prisonniers ainsi que les gardiens et Derek frissonna en constatant que certains se branlaient à travers le tissu de leur pantalon. Pire, des bites avaient déjà été sorties, prêtes à agir à la moindre occasion.


– Bordel, mais c'est quoi cet endroit ? souffla Derek avec une angoisse grandissante.
– C'est une prison comme tu t'en doutes. Mais une prison constituée uniquement de mâles Alpha. Je n'ai pas besoin de te faire un dessin, n'est-ce pas ? Il y a quelques années, j'ai profité d'une émeute pour prendre le contrôle. Ce qui est marrant c'est qu'en fait, les personnes qui nous envoient ici se moquent de ce qu'on devient.
– Tu es entrain de me dire que vous êtes libre de vos mouvements.
– Plus ou moins. Mes gars et moi, oui. Pour les détenus c'est une autre histoire.
– Tu es un détenu ! s'exclama Derek.


Yoan éclata de rire puis se releva et tourna sur lui-même en disant :


– Ai-je l'air d'être un détenu ?


Des exclamations de soutiens s'élevèrent.


– Maintenant, revenons aux choses sérieuses. Qu'est-ce que je vais faire de toi ?
– Laisse-moi partir. Je te promets de faire en sorte que tu sortes d'ici.


Nouvel éclat de rire.


– Mais je suis bien ici Derek. Quant à te laisser partir, je crois que tu n'as pas compris ce que je t'ai dit plus tôt. Je rêve de t'avoir sous la main depuis que tu m'as vendu. Mais comme je suis clément, je te laisse le choix.
– Le choix ?
– Oui. Qui t'aura Derek ? Eux ou moi ?


Il ouvrit la bouche d'effarement. Tout cela n'était qu'une mauvaise blague, n'est-ce pas ? Ou un cauchemar.


– Le temps passe, Derek. Je te laisse cinq secondes pour choisir. Sans réponse de ta part, je t'attache le cul en l'air à une table du réfectoire pour que tout le monde puisse t'enculer à sa guise.
– Tu n'es pas...
– Un.


Derek n'avait absolument pas envie de laisser Yoan poser la main sur lui.


– Deux.


D'un autre côté, il n'avait pas vraiment le choix.


– Trois.


Il n'était pas en position de force.


– Quatre.


Mieux valait un fils de pute, que plusieurs centaines d'enfoirés.


– Ci...
– TOI ! coupa-t-il en hurlant. Je te choisis toi.


Des grognements mécontents s'élevèrent, mais Derek ne les entendit pas. Son regard était fixé sur le sourire carnassier de Yoan et seul le son des battements de son cœur résonnait dans ses oreilles. Qu'allait-il donc se passer pour lui maintenant ?


– Tu es sûr de ton choix ? demanda Yoan sans perdre son sourire.
– Oui, lui répondit Derek avec défi.
– Alors, prouve-le.


Quoi ?

Il vit Yoan s'approcher de lui tout en ouvrant sa braguette pour sortir une queue déjà en érection.


– Suce, ordonna-t-il.


Estomaqué, Derek resta sans rien faire si ce n'est d'observer la barre de chair et le gland rose décalotté. Une forte odeur s'en dégageait et il n'avait qu'une envie; prendre les jambes à son cou. Sauf qu'il n'avait nulle part où allait. Personne pour le secourir.

Ce n’est pas le moment de flancher, Derek ! S'encouragea-t-il mentalement. Si ce n’est pas sa bite que tu prends dans ta bouche, ça risque d'être celles de tous les autres.

Il se redressa sur ses genoux et après un moment d'hésitation, il ouvrit les lèvres pour faire entrer le gland et quelques centimètres de chaire en plus. Malgré son dégoût pour ce qu'il faisait, il commença à aller et venir.


–Tss, tu suces comme un puceau, s'exclama Yoan.


Des rires moqueurs parvinrent aux oreilles de Derek qui voulut se reculer pour exprimer à l'enfoiré en face de lui sa façon de penser.

Cependant, Yoan ne lui en laissa pas le temps. Il plaça sa main derrière sa tête et le força à prendre davantage de centimètres.

Derek crut qu'il allait étouffer. La peau le tirait au niveau des commissures et il devait lutter pour ne pas vomir. Pas parce que ça le dégoûtait, mais plutôt, car le gland se rapprochait dangereusement du fond de sa gorge.

Il posa ses mains sur les cuisses de Yoan pour tenter de le repousser ou tout du moins freiner la progression. Néanmoins, il dut rapidement se rendre à l'évidence que le rapport de force entre eux deux penchait en faveur de Yoan.

Foutu Alpha de mes deux !


– Plus tu vas résister, plus ça va être difficile pour toi, lui dit Yoan sans pour autant lâcher sa prise. Et plus tu vas résister, plus je vais faire durer ton calvaire.


Enculé ! songea Derek avec rage en levant un regard haineux vers son bourreau.


– Ne me regarde pas comme ça, je risquerais de ne plus pouvoir m'en passer, souffla Yoan, puis il ajouta plus bas : allez, montre-moi que tu as compris ce que j'attends de toi.


La poigne derrière sa tête se relâcha légèrement, laissant à Derek plus de liberté de mouvement. Mais il ne ralentit pas le rythme que Yoan lui avait imposé. Au contraire, il chercha à garder la même cadence pour que l'homme en face de lui vienne le plus rapidement possible et qu'ils en finissent avec cette histoire.

Il le suça sans tenter de comprendre ce qu'il faisait, mais il avait le sentiment que cela durait depuis des heures. Pourtant, malgré ses va-et-vient, Yoan restait toujours aussi dur.

Fatigué, il fit une pause afin de reprendre son souffle. À genoux devant cet homme qu'il n'avait jamais apprécié et dont la queue lui emplissait toute la bouche, Derek se sentait humilié.
Humiliation qui grimpa d'un cran lorsqu'il entendit Yoan lui dire :


– Tu es déjà fatigué ? Je vais avoir du travail si je veux que tu tiennes la cadence.


La poigne derrière sa tête se raffermit afin qu'il ne puisse plus bouger et Yoan commença à donner des coups de reins. Sa bouche n'était désormais qu'un trou qui se faisait baiser sans aucune considération.

Le manque de souffle l'obligea à fermer les yeux ce qui exacerba ses autres sens.
Derek pouvait sentir le gland à la peau douce glisser le long de sa langue, puis la partie plus rêche de la bite. Le goût âcre avait fini par être lavé par sa salive qui coulait sur son menton faute de pouvoir avaler.

Chaque coup de reins enfonçait la queue de Yoan encore plus loin, jusqu'à ce qu'il puisse la prendre dans son intégralité. À ce moment-là, Yoan commença à faire des gestes plus doux, mais il s'arrêtait quelques secondes lorsque son sexe y était complètement enfoui.

Les gorges profondes mirent à mal la respiration de Derek et chaque fois que le gland touchait le fond de sa gorge, un amas de salive envahissait sa bouche et coulait le long de son menton et sur la queue de Yoan, lubrifiant à merveille cette dernière.


– Regarde-moi ça, elle est prête à te faire monter au septième ciel, déclara Yoan alors qu'il maintenait sa tête contre son entrejambe.


Comprenant qu'il parlait de l'enculer, Derek ouvrit les yeux et chercha à se dégager de son emprise.


– Calme-toi ou je vais être obligé de sévir !


Il cessa immédiatement de lutter. Yoan n'avait pas donné de détails, mais avec les autres hommes autour d'eux, Derek ne voulait pas prendre de risque.


Satisfait, Yoan reprit son déhanchement accélérant la cadence jusqu'à ce qu'il se fiche dans le fond de sa gorge pour y vider ses testicules.


– Tu as intérêt à tout avaler, lui dit-il, je n'aime pas le gaspillage.


Derek obéit bien malgré lui et lorsque Yoan sortit enfin son sexe de sa bouche il ne put s'empêcher de prendre une grande bouffée d'air.


– C'est pas parfait, mais je suis sûr que je peux faire quelque chose de toi. Maintenant, relève-toi.
– Tu pourrais également me foutre la paix, répliqua Derek en se mettant debout.
– T'as toujours pas compris, n'est-ce pas ?


La colère grondait dans la voix de Yoan ce dont Derek se moquait totalement. Cependant, il comprit que la situation était grave lorsqu'il entendit des gémissements plaintifs s'élever autour d'eux. Il n'y avait plus aucun prisonnier agglutiné aux barreaux des cellules. Même les geôliers avaient quitté leur poste.

Le magnétisme d'un Alpha ne fonctionnait pas sur les humains, mais il ne fallait pas être un génie pour comprendre que Yoan était très puissant s'il pouvait repousser à lui tout seul les Alpha présents dans la prison.


– Tu es à moi, grogna-t-il en faisant un pas vers Derek.


D'autres plaintes se firent entendre dans les cellules.


– Ok, ok, clame-toi, répondit Derek en reculant à mesure que Yoan avançait.


Loin de l'apaiser, sa réponse ne fit qu'énerver davantage l'homme en face de lui. Ce dernier tendit alors la main pour la refermer sur le cou de Derek et serrait suffisamment pour réduire drastiquement l'arrivée d'air dans ses poumons.

Il ne chercha pas à lutter, cela n'aurait servi qu'à envenimer la situation. Il n'avait jamais été la victime d'un Alpha en colère, mais par contre Derek avait une fois assisté à une bagarre entre un Alpha et un homme. Autant dire que le résultat n'avait pas été beau à voir du côté de l'humain.


– Tu es à moi, répéta Yoan le sortant de ses pensées.
– Si tu veux. Maintenant lâche-moi, tu m'étouffes !
– Dis-le.


Les gémissements d'agonies se firent plus fort et même Derek commençait à ressentir une certaine tension sur son corps, comme si la gravité avait augmenté, faisant pression sur ses muscles.


– Dis-le !
– Ok, ok, je suis à toi. Tu es content.
– Plus fort.
– Quoi ?
– Dis-le plus fort.
– JE SUIS À TOI ! hurla Derek, excédé. Est-ce que tu veux bien me lâcher, maintenant ?


Un sourire carnassier ourla les lèvres de Yoan et au lieu de donner suite aux attentes de Derek il fit complètement l'inverse. Il tira sur sa gorge pour le ramener brusquement vers lui et sans lui laisser le temps de comprendre ce qu'il allait se passer, il mordit à pleines dents l'épaule de Derek qui hurla sous la douleur.


– ESPÈCE D'ENCULÉ, LÂCHE-MOI !


Yoan répondit à sa demande, mais pas sur la bonne prise. Il délaissa sa gorge pour faire glisser sa main le long de son torse puis vers son entrejambe qu'il recouvrit de sa paume. Horrifié, Derek prit conscience qu'il bandait. Il essaya de lutter contre le plaisir qui l'envahissait alors que Yoan malaxait sa verge à travers le tissu de son jean.


– Han !


L'exclamation lui échappa quand les doigts vinrent se s'introduire dans son caleçon pour s'enrouler autour de sa bite bien dure. La main était fraîche contre sa peau brûlante et le contraste était électrisant. Sa tête disait non, son corps répondait oui et bien malgré lui il se mit à balancer son bassin pour accompagner les mouvements de Yoan.

Sa respiration se fit plus courte, plus hachée.

– Arrête, supplia-t-il.


Cependant, sa requête eut l'effet inverse, car une deuxième main se glissa dans son dos pour venir masser fermement son cul avant qu'un doigt ne se loge entre les deux globes charnus. Derek serra les fesses afin de retarder l'avancée du doigt, mais au même moment un ongle vint légèrement griffer son gland au niveau de l’urètre, lui arrachant un gémissement appréciateur.

Dans son plaisir, il relâcha ses muscles et Yoan en profita pour appuyer son majeur contre l'anus, faisant des cercles autour du petit trou pour le détendre. Il ne faisait que caresser les contours, parfois il poussait contre son trou, mais jamais il ne chercha à le pénétrer plus.

Malgré le plaisir, Derek n'oubliait pas où il était ni les raisons qui avaient engendré cette situation.


– Arrête, répéta-t-il sans grande conviction.


Contre toute attente, Yoan obéit.

En quelques secondes les mains qui étaient sur lui s'évanouirent et la chaleur qui l'entourait laissa place à la fraîcheur de l'air ambiant.

Malgré lui, Derek ne pouvait oublier le plaisir qui pulsait dans ses veines et le besoin urgent de terminer ce que Yoan avait commencé. Il voulut porter sa main à sa queue pour se soulager, mais elle fut stoppée et ses deux mains furent ramenées au-dessus de sa tête, maintenue par une poigne ferme.


– Qu'est-ce que tu fais ? grogna-t-il en tentant de se défaire de la prise.
– Tu m'as demandé d'arrêter et c'est ce que j'ai fait. Mais n'oublie pas que tu es à moi. À partir de maintenant, la prochaine fois que tu jouiras ma bite sera profondément enfouie dans ton cul et tu hurleras mon prénom.
– Dans tes rêves, connard !


Un rire malicieux s'échappa des lèvres de Yoan.


– Cela me rappelle un autre moment à une autre époque.


D'abord perplexe, Derek ne comprit pas tout de suite de quoi il voulait parler. Puis le souvenir lui revint. Ils étaient tous les deux à l'école de police dans la dernière année. Derek devait faire une ronde dans les couloirs du pensionnat des jeunes élèves et ce soir-là, il était en binôme avec Yoan.
Il se rappelait de ce moment comme si c'était hier.

À la fin de leur surveillance, Yoan l'avait coincé contre un mur et lui avait fait des avances un peu forcées comme tout bon Alpha qui se respecte. Raison pour laquelle Derek ne pouvait pas les encadrer !

Il avait mis fin à cette conversation en lui foutant son poing dans la figure, mais au lieu de s'en offusquer, Yoan lui avait dit :


– Un jour tu m'appartiendras et ce jour-là ma bite baisera ta bouche.
– Dans tes rêves ! avait répliqué Derek.


Et voilà que dix ans plus tard, il avait vraiment eu sa bite dans sa bouche.


– Espèce de...


Mais il ne finit pas sa phrase, les lèvres de Yoan vinrent le bâillonner. Sa langue força un passage pour aller s'enrouler autour de la sienne pendant plusieurs longues secondes. Puis soudain, il le lâcha et Derek remercia mentalement le mur derrière lui, car sans ce dernier pour le soutenir il serait sûrement tombé par terre.

Pourquoi fallait-il qu'il embrasse aussi bien ?!


– Suis-moi, lui dit alors Yoan en s'en allant.
– Et si je refuse ?


Avant qu'il n'ait le temps de comprendre, Yoan était revenu vers lui et le balança sur son épaule. Choqué, Derek ne chercha même pas à se débattre. Il était certes, plus petit que Yoan, mais il pesait tout de même quatre-vingts kilos. Pourtant, il se faisait porter comme s'il était aussi léger qu'une plume.

Fichu Alpha ! Ragea-t-il dans sa tête avant de s'énerver :


– Repose-moi tout de suite, espèce de crétin !
– Si tu m'insultes encore une fois, je te mets un bâillon avec une ouverture pour pouvoir y fourrer ma bite chaque fois que j'ai besoin de me vider.


Derek ne répondit pas. Il savait que cet enfoiré était capable de mettre sa menace à exécution.

Heureusement, il n'eut pas à attendre longtemps avant que Yoan ne le remette sur ses pieds. Une fois debout il regarda autour de lui et s'aperçut qu'ils étaient dans un bureau. Une porte ouverte sur la droite semblait donner accès à une chambre.


– Bienvenue chez moi.
– Pourquoi je dois être ici avec toi ? Trouve-moi une cellule ou laisse-moi partir.
– Le principe d'être à moi, c'est que tu sois avec moi. Comme ça, je pourrais profiter de ton corps quand je veux.


Un frisson envahit son corps et il ne sut si cela était d'anticipation ou d'effrois. Mais une chose était sûre, les prochains jours risquaient d'être intenses.

Je dois absolument sortir d'ici avant qu'il ne soit trop tard !


À suivre...

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Commentaires de l'histoire :

noemie_jobin@hotmail.com
J'ai beaucoup aimé... Ça se lit très bien. Le seul point négatif c'est que j'aurais aimé avoir l'histoire au complet ????. Difficile d'attendre la suite. Quand est-ce que la 3e arrive?
Posté le 5/04/2023


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