Je me nomme Cécile, j'ai 43 ans, et à la demande de mon mari, j'ai décidé de raconter notre histoire (vraie) dans le monde du libertinage et plus particulièrement du candaulisme. Attention, je raconte tout dans les moindres détails : âmes sensibles, s'abstenir ! ;)
Proposée le 22/08/2022 par cécile_agile
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: pratiques sexuelles
Personnages: FHH
Lieu: A la maison, intime
Type: Histoire vraie
Je m’appelle Cécile. J’ai 43 ans et je travaille dans une grande administration. Je ne peux pas en dire beaucoup plus, car tout ce que je vais raconter ici est rigoureusement authentique et il est inconcevable que ma hiérarchie soit au courant de ma vie privée (qu’elle ne manquerait pas de juger très sévèrement). Je suis passionnée par la littérature, d’ailleurs, à mes heures perdues, j’écris : je rédige des nouvelles, des ébauches de roman ou des articles de blog des sites consacrés à l’actualité littéraire. Je suis marié à Stéphane depuis 19 ans au moment où je tape ces mots sur mon clavier, et c’est lui, connaissant mon goût pour l’écriture, qui m’a conseillé de raconter notre aventure (nos aventures ?) dans le monde du libertinage et plus particulièrement du candaulisme sur ce site.
J’avoue avoir été très réticente au début. En dépit de l’anonymat, je ne voyais pas très bien qui nos ébats pouvaient bien intéresser ; du reste, il m’a toujours semblé que nos jeux étaient strictement personnels, et aucunement de nature à plaire à d’autres couples, d’autres hommes, encore moins à d’autres femmes… Comme je me trompais !
En parcourant diverses histoires, encouragé par Stéphane qui tient toujours à pimenter notre relation et à me garder dans un état d’excitation latent, j’ai pu constater à quel point la « communauté » (appelons-là comme ça) aimait ce type de récits et d’anecdotes. L’aspect fantasmatique et excitant de ce genre de lecture ne m’avait bien sûr pas échappé : j’étais moi-même adepte à mes heures de littérature « érotique », mais je ne voyais pas d’un très bon œil le fait de livrer notre intimité au grand jour.
Puis Stéphane a su trouver les mots justes et l’argument qui a fait mouche :
— Tu as vu qu’il y a aussi des femmes qui lisent et écrivent leurs aventures sur le site ?
— Oui, j’ai vu, ai-je répondu. C’est étonnant.
— Étonnant, peut-être, mais cela n’a rien d’exceptionnel ! Et tu sais quoi ? Je pense que toi aussi tu devrais raconter ton histoire. Notre histoire. Comment… comment tu as changé…
J’ai médité sa proposition un long moment. C’est vrai que notre histoire n’était pas banale : moi, une ménagère quadragénaire prise dans le tourbillon de ce que beaucoup qualifierait de totalement vicieux et dépravé… Une femme ordinaire qui avait accepté de faire plaisir à son mari avant de découvrir à son tour des plaisirs inavouables.
— Je ne sais pas, ai-je hésité. Ça ne te ferait pas bizarre que je raconte tout ça ?
— Tu n’as qu’à cacher certains détails, faire en sorte qu’on ne puisse pas nous identifier.
— D’accord, mais pour le reste ? C’est de toi que je vais parler, ai-je lancé, un peu provocante. Toi que je vais décrire. Tu es prêt à lire ça ? À savoir ce que je ressens, ce que j’ai éprouvé ?
Il a opiné.
— Oui, ça me ferait plaisir. Ça m’exciterait, même. Mais il y a autre chose. (Je l’ai interrogé d’un froncement de sourcils.) Eh bien, tu te souviens, au début, comme tu étais réticente, les discussions que nous avons eues pendant des heures ? Tu étais persuadée que j’avais une maîtresse ou que je ne t’aimais plus, que toute cette histoire d’expérimentation sexuelle était une façon de faire capoter notre couple ?
C’était exact. Je n’avais pas oublié ma réaction et mes craintes lorsqu’il avait commencé à me parler de ses désirs, des rêves qu’il faisait et qu’il osait à peine me confesser.
— Je m’en souviens très bien.
— Eh bien, reprit-il, je pense que tu devrais aussi raconter ça. Permettre à d’autres femmes de comprendre les étapes par lesquelles tu es passée, ce qui t’a fait changer d’avis, les phases de doute. Sans oublier d’expliquer comment notre couple en est ressorti plus fort et plus uni qu’avant.
Je l’ai regardé longuement, comme pour bien absorber le sens de sa proposition.
— En somme, tu penses que ça pourrait aider d’autres personnes ? Voire convaincre d’autres femmes ?
— J’en suis persuadé ! En général, les hommes manquent de tact, ne savent pas trouver les mots justes. Toi…
— Stéphane, je ne suis pas sexologue ! Je n’ai pas l’intention de tenir une rubrique sur les pratiques secrètes des Français !
— Mais ce n’est pas ce que je te demande ! Je veux que tu racontes dans les moindres détails ce que nous faisons ; ce que tu as accepté de faire pour moi ; ce que nous avons ressenti. Tu devras être crue et ne rien omettre. Même les détails les plus scabreux !
— Stéphane…
— Mais tu le feras avec goût et ton sens du récit ! a-t-il nuancé. (Il m’a jeté un long regard pendant que je méditais sa proposition.) Alors ?
— Bon, après tout pourquoi pas. C’est vrai que ce sera anonyme…
— Totalement ! Mais rigoureusement authentique.
J’ai opiné. Puis j’ai écarté les bras.
— Je ne saurai même pas par où commencer ! Qu’est-ce qui pourrait bien plaire aux gens qui fréquentent ce site ?
Il s’est tapoté la lèvre.
— Hum… Eh bien pourquoi tu ne commencerais pas par notre soirée de la semaine dernière ?
— Hein ! Tu plaisantes ! C’est beaucoup trop…
Il a arqué les sourcils en guise d’interrogation, souriant presque.
— Choquant ? Sale ? Excitant ?
— Oui, oui, je suppose… et
— Et rien du tout Madame P. ! Tu vas te mettre au clavier sans attendre !
Il m’avait appelait Madame P., ce qui signifiait pudiquement « madame la pute », dans nos jeux érotiques, sachant très bien que l’argument d’autorité allait faire mouche — parfois il m’appelait aussi tendrement Petite Pute. Et cette grossièreté, prononcée avec un ton enamouré, avait instantanément le don de me faire couler.
— Bien, ai-je accepté. Donc je raconte tout ? (Il a hoché vigoureusement la tête.) Y compris ce que je t’ai fait faire, ai-je hésité ?
— Bien sûr ! À quoi bon sinon ?
— Bon, très bien.
Je suis allé me servir un verre de Chablis, j’ai enfilé une tenue chaude et confortable, puis j’ai ouvert mon logiciel de traitement de texte, et j’ai commencé à écrire : « Ce soir-là, Stéphane m’attendait dans la voiture… »
***
(À suivre.)
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Commentaires de l'histoire :
Anonyme
Une synopsis bien amenée, bien détaillée. Évidemment, la suite se fera dévorée :)
Posté le 28/06/2023
loup1244
Bon texte manque un peut d'action mais vivement la suite our vraiement pouvoir juger bon récit baucoup de travail
Posté le 14/09/2022
Flankeur
Bonjour, votre mari a entièrement raison et nous avons hâte ma femme et moi de lire la suite
Posté le 23/08/2022
Anonyme
Tout cela s'annonce sous les meilleurs auspices. Le décor est planté, vivement la suite !
Posté le 22/08/2022
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