Amusement estival à trois

L'été dernier, j'ai rencontré un couple en vacances. On a vite sympathisé et (d’où le titre de ce récit) on a fini par faire ça à trois. Une première pour eux, une première pour moi. J’y repensais un peu ces derniers temps et j’avais envie de raconter cette histoire, sans trop savoir à qui.

Proposée le 22/02/2022 par Justine

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Thème: Couple, passion
Personnages: FFH
Lieu: Vacances, voyages
Type: Histoire vraie

Après une année difficile, de confinements et de couvre-feux, j’avais envie de profiter un peu pendant l’été. Un petit voyage vers les châteaux de la Loire était prévu avec une amie, mais elle n’a pas pu se libérer presque au dernier moment. J’avais quand même envie de bouger et j’ai pu modifier la réservation, de deux places à une seule.

J’arrive sur place en fin d’après-midi. Je récupère les clés du petit cottage de la résidence dans laquelle j’étais. Juillet n’était pas très beau, mais cette journée d’août l’est alors j’en profite pour aller à la piscine.

En extérieur et pas bien grande, c’est encore suffisamment tôt pour être rempli de familles et de gamins bruyants. L’eau attendra mais je vais au moins prendre le soleil. Sauf que, plus de transats disponibles. J’allais attendre un peu que ça se libère, mais je croise ce couple abdiquant à la même idée et installant ses serviettes à même les dalles. J’en fait de même.

C’est là qu’on se rencontre, avec d’abord une discussion de façade, du simple bonjour au beau soleil. Les minutes passent et la discussion reprend un peu et gagne en profondeur. Eux aussi viennent d’arriver aujourd’hui. Ils sont là pour 3 jours, moi aussi.

On se présente un peu plus Élodie et Jo, originaires de Lille, approchant la trentaine. Moi, Justine, Bourguignonne de 26 ans. On parle un peu de nos vies, de notre besoin de vacances et d’en profiter. Les minutes passent agréablement et un peu de place se fait dans l’eau.

C’est l’occasion pour chacun d’entre nous d’en voir « un peu plus » sur les autres, même si alors aucun dénouement sexuel à notre rencontre n’est encore envisagé. Lui en boxer de bain noir, longiligne et légèrement sportif. Elle, plus timide sans doute, assez grande et légèrement ronde avec un maillot de bain d’une seule pièce. Son physique contraste assez avec le mien, étant plus petite et plus fine. J’attends un peu, mais je finis par ôter par petite robe en lin qui couvrait mon bikini bleu pour aller aussi me rafraîchir dans l’eau.

On reste alors chacun de son côté. Cela aurait pu en rester là, mais alors qu’on prenait le soleil un peu plus tard, elle me demande ce que j’allais faire dans la soirée. Rien n’était vraiment prévu et ils m’évoquent la volonté d’aller se faire un restaurant dans le centre-ville. Gentiment, ils me proposent de les accompagner.

À mon avis, simple gentillesse de leur part et une proposition plus formelle qu’un réel souhait de me voir venir avec eux. J’hésite, je ne veux pas les déranger. Elle me rétorque que si ça les dérangerait, elle n’aurait pas proposé. Finalement je me laisse tenter.

On se retrouve ainsi une heure plus tard pour aller dans le centre. J’évoque un restaurant qu’on m’a conseillé. Manque de chance, il est fermé le soir. Ils évoquent le grand château de la ville qu’ils ont visité dans la journée. On fait un petit tour pour finalement se rabattre sur une crêperie.

La soirée se passe bien, on sympathise encore plus. On se ballade ensuite dans les rues, se laissant perdre le loin de la Loire et dans les rues médiévales avant de finalement rentrer dans le lotissement de cottages en sortie de ville.

Après ce bon moment passé ensemble et après avoir évoqué nos plans variés pour la seconde journée, on se dit un agréable au revoir.

Là encore, cela aurait pu en rester là, mais on se recroise à nouveau à la piscine. Cette fois-ci, un peu de nuages et moins de monde. On n’a pas à attendre particulièrement pour aller dans l’eau. On en profite pour se raconter nos journées et on se met vite d’accord pour un nouveau restaurant ensemble.
On avait pris leur voiture la veille, je leur rends la pareille. Autre restaurant, mais soirée similaire. On mange bien, on papote, on se promène. La différence est lorsqu’on remonte à nos cottages, ils me proposent de continuer la soirée avec eux. On avait discuté de jeux de sociétés (un intérêt commun) au restaurant et ils en ont pris quelques uns.

Je vais alors « chez eux ». On échange quelques verres et on fait quelques parties. Je constate aussi la nette différence spatiale entre les cottages d’une et de deux personnes à cette occasion, puisqu’ils ont quelque chose de très spacieux contrairement à moi.

Différence aussi avec la veille, on se rejoint sur les plans de la journée suivantes : on visitera un château ensemble.

Troisième jour, on se retrouve dès le matin. Bizarrement, c’est comme si on se connaissait déjà depuis plus longtemps. Âges proches, centres d’intérêts communs, on est passés de simple rencontre fortuite à des liens amicaux assez vite.

Quoiqu’il en soit, après trois bonnes heures à déambuler dans le château, ses jardins et les expositions dedans, on part vers le restaurant qu’on n’avait conseillé, qui est enfin ouvert. On y mange bien, très bien.

On se sépare alors quelques heures, moi partant à l’autre château de la ville qu’ils avaient déjà visité, eux allant faire une ballade. Mais on se retrouve vite, partageant une bonne glace avant d’aller encore se promener ensemble.

Pour le reste de la soirée, on profite de la piscine. Le vent étant fort, il n’y avait aucun courageux à part nous. Après ça, on reste sur place. Un food-truck est présent, on va s’y servir. On enchaîne avec quelques verres dans le bar situé à côté du hall d’accueil, puis de quelques parties de billard. Il fait presque nuit, mais on retourne une dernière fois dans la piscine.

Là, en revanche, ma vue sur eux va légèrement changer. La fatigue, un peu d’alcool, la pénombre avec le clair de lune arrivant d’un côté et le crépuscule de l’autre, je me mets à imaginer des choses.

Lui, d’abord, mais elle aussi.

L’occasion pour moi d’un léger aparté dans ce récit. J’ai connu deux petites histoires d’un peu plus d’un an avec deux garçons. J’ai aussi couché avec une fille une fois, quand j’étais à l’université. Rien de plus, mais surtout rien depuis avant les débuts de la pandémie et donc pas de « contact humain rapproché » depuis bientôt 2 ans. Et eux, de leur côté, ils sont leur première histoire sérieuse à chacun. Rien qui ne laisser présumer du reste de la soirée.

Quoiqu’il en soit, lorsqu’ils me proposent de continuer la soirée chez eux, ils envisageaient quelques jeux autour d’un dernier verre comme la veille, mais j’avais un peu plus en tête. Juste une folle idée, mais quand même déjà ça.

Alors qu’on s’installe rapidement, il va se doucher. Rien de particulier ici, juste l’odeur du chlore à enlever. Il revient presque comme il y était allé. Même t-shirt et même short. J’imagine juste qu’il n’a plus rien en-dessous, ayant enlevé le maillot de bain.

Puis elle y va à son tour. Lui sert les verres. Je ne peux m’empêcher de remarquer quelques regards discrets de sa part sur mon corps. Il faut dire que je suis volontairement resté en bikini, un peu pour cela. À la fois gênée d’une part, mais je recherchais ça aussi. Et si l’idée germait aussi de leur côté ?

Là, elle revient de la salle de bain, vêtue d’une nuisette noire. Rien d’affriolant. Pas même de dentelle, la chose est simple, mais elle met bien en avant ses courbes. Là encore, je me demande si l’idée germe de leur côté.

À mon tour de faire un passage éclair à la salle de bain. Là, une idée me vient. Cela me parait fou, j’hésite à oser. Mais j’ose.
« Ça vous embête si je laisse sécher mon maillot de bain ici le temps qu’on joue ? »

Pas de problème de leur côté, je n’enfile donc que ma petite robe en lin sur moi, terriblement transparente.
Une dernière hésitation et je pars les rejoindre, l’air de rien.

Tous les trois assis à la table, ils sont légèrement gênés un temps, mais ils finissent par forcer l’abstraction en lançant un petit jeu et en servant les verres.
Néanmoins, je ne peux m’empêcher de remarquer les petits coups d’œil qu’ils portent tous les deux sur mes seins.

Assez vite, les jeux sont mis de côtés, on reste juste à discuter des trois jours passés plus ou moins ensemble.

La soirée continue. S’éternise, même.

Je ne veux pas partir, ils ne semblent pas décider à ce que je parte non plus.

Néanmoins, rien ne se passe (encore). Personne n’ose être celui qui lancera la soirée à l’étape supérieure.

Pensant que cela n’arrivera pas, je les laisse une seconde, prétextant d’aller voir si mon maillot de bain est sec.
Là, je surprends quelques murmures.

« Tu es sûre que tu veux le faire ? »
« Je ne sais pas, mais l’occasion est parfaite. »

Je croise alors un peu les doigts en entendant ça.

Je leur demande alors « Vous parler de faire quoi ? »

Ils ne peuvent pas esquiver. Ils ne peuvent plus esquiver. Ils avaient aussi l’idée en tête.

Je sens à leur voix qu’ils sont un peu gênés. À vrai dire, je le suis aussi. Un grand relent de timidité arrive alors de leur part et de la mienne.
On est comme des ados avant le premier baiser.
La distance relative créée par le mur nous séparant aide à s’ouvrir un peu.

« C’est un peu délicat » dit-elle.
« Il y a un petit truc qu’on aimerait essayer, mais si ça ne te tente pas, on comprendrait. »

Mon souffle s’accélère. Je sens mon cœur battre lourdement dans ma poitrine.
Je n’ose cependant pas encore les rejoindre.

Je lui demande ce que c’est. Elle élude en évoquant que c’est particulier à demander. Qu’ils y pensaient depuis un moment, mais qu’ils ne savaient pas à qui demander.
Il prend la parole alors et dit que c’est quelque chose qu’ils ne pouvaient pas demander à une inconnue, mais pas non plus à quelqu’un de trop proche.

Elle reprend alors, dans la foulée, et me dit « alors que toi, tu es parfaite ».

« Parfaite ? » en balbutiant quand même, ne m’attendant pas à ça.

Elle me dit alors que c’est un parfait entre-deux, on s’est rapproché amicalement, mais on reste distant de plusieurs centaines de kilomètres. On est ensemble peut-être une dernière fois. Le hasard nous a permis de se retrouver comme ça.

« Et en plus tu es sexy. » rajoute-t-elle, comme s’il y avait encore un doute sur la proposition, bien qu’elle n’ait jamais été formulée explicitement.

Un léger blanc se fait.

Je sens ma respiration et mon rythme cardiaque s’emballer.

Il rompt la glace « Justine, tu en dis quoi ? ».

Là je me dis « ça y’est, on y est, ça va vraiment se faire ».
Et quitte à y aller, autant se lâcher à fond.

Je jette un coup d’œil dans le miroir. Je constate les pupilles dilatées comme jamais et je leur écrie un simple « oui ».

Je ressors de là déterminée.
J’ai enlevé ma robe en lin et j’arrive nue vers elle, pour l’embrasser.
J’enchaîne avec la même chose sur lui.

On se regarde un temps.
Elle le prend par la main et l’emmène vers le lit.
Je les suis.

Il enlève son t-shirt et elle enlève son short.
Le voilà nu, allongé sur le dos, le sexe déjà érigé.

Elle embrasse son torse, je fais de même.
Je continue alors qu’elle est descendue sur son corps.

Je sens sa main qui prend la mienne.
Elle m’invite à empoigner le sexe de son mari.

Elle garde un temps sa main sur la mienne alors que je le masturbe.
Lorsqu’elle l’enlève, c’est juste pour enlever sa nuisette.

Nous sommes désormais tous les trois nus.

Il se retourne ensuite vers moi et je la sens nerveuse.
Je la crains jalouse, mais elle dit n’avoir jamais fait cela avec une femme.
Je l’invite alors à copier son mari.

Lui est à ma gauche, elle vient à ma droite.

Il me caresse la cuisse en mordillant mon téton, elle fait la même de l’autre.
Les baisers descendent ensuite petit à petit.

Alors qu’il me caresse le clitoris, elle reste à m’embrasser sur la hanche et la cuisse, comme n’osant pas aller plus loin.

Ses caresses d’intensifient et il passe son index, puis son majeur en moi.

Puis il les ressort, englués de cyprine, pour les approcher des lèvres de sa femme.
Elle passe sa langue entre ses doigts, puis met ces doigts en bouche.

Elle vient, indirectement, de me « goûter ».
Elle approche alors timidement pour passer à l’étape suivante.
Maladroite au début, elle intensifie les mouvements et le rythme.

Ces secondes semblent durer des heures.

Je savoure.
Lui, il nous regarde, mais semble savourer tout autant de voir sa compagne donner du plaisir de cette manière à une autre femme.

Lorsqu’elle se redresse, il lui dit alors « tu te régales ? » en souriant.
Elle va alors l’embrasser vigoureusement, puis viens m’embrasser aussi.

Je lui dis alors « à mon tour » et l’invite à s’allonger.
C’est désormais moi qui lui embrasse le sexe, jouant de ma langue, mes lèvres et mes dents sur son clitoris et sa vulve.

Là, il s’approche un peu d’elle, mettant son sexe proche de sa bouche.

Elle commence une fellation, mais s’arrête vite.

Ses yeux s’écarquillent, sa bouche s’ouvre petit à petit.
Je la regarde pendant que je la lèche.
Je vois sa veine du coup devenir de plus en plus visible.

Nos regards se croisent et deviennent plus intenses.

J’accélère alors et soudain, elle hurle.
Son corps se tord dans tous les sens alors qu’elle jouit. Je continue un temps, autant que possible.

Ensuite, je remonte vers son visage, pour un tendre baiser.
Il lui en donne un aussi.

Alors que je caresse légèrement son corps, elle me dit même « pas tout de suite ».
Son orgasme était tel qu’il lui faut un petit temps.
Elle nous dit même « amusez vous tant que je récupère ».

Je me tourne alors vers lui et je lui dis « à ton tour maintenant » avant de commencer une fellation.
Il veut néanmoins être actif et me caresse un temps avant de bouger petit à petit.

Sans un mot on se comprend et un 69 prend forme.

Après quelques instants, nos mains rejoignent et prennent le relais.
Une forme de tendresse apparait et le sexe devient moins « bestial ».
Alors qu’il me caresse le clitoris et que je le masturbe tranquillement, on se tourne vers elle.

Elle se touche en nous observant.

Encore sans un mot, on se retrouve alors à vouloir la contenter, à faire ce qu’elle aimerait nous voir faire.

Elle va quand même un moment lui glisser « laisse-toi faire ».

Après quelques baisers, je me place sur lui et insère son sexe en moi. Alors que je le chevauche, elle se caresse de plus en plus.

D’un simple « viens » je l’invite à nous rejoindre, puis je l’oriente vers sa bouche.

Pendant que je le chevauche, elle vient se placer, ses cuisses autour de sa tête.

Mes mains parcourent alors son corps, à elle.
Elle réussit même à s’incurver pour que je l’embrasse.

Alors que nos mouvements le font « sortir » de moi, elle se retourne alors et vient sur moi.
Elle me doigte alors vigoureusement.
J’ai compris qu’elle voulait que ce soit elle qui me fasse jouir.

Lui, pendant ce temps, se caresse devant la scène.

Alors que je sens qu’il ralentit lorsqu’il est proche de jouir, je lui dis qu’il peut jouir sur moi.

Il se rapproche alors.

Elle continue à me doigter, alors que de l’autre main elle caresse les fesses de son mari.

Puis je jouis.

Puis il jouit aussi.

Alors qu’il se pose à côté, presque KO, elle s’en sort bien à amenuiser mon orgasme petit à petit pour éviter une redescente trop abrupte de ce climax.

Après cela, elle approche sa main près de ma bouche. Je les embrasse et je les lèches.

Puis elle vient lécher mon corps aux endroits de mon ventre et de mes seins ayant reçu le sperme de son mari.

Elle vient alors m’embrasser. Puis elle l’embrasse.

Un petit câlin commence alors. Elle au centre du lit, lui à sa droite, moi à sa gauche.
Très vite, nous nous endormons de la sorte.



Voilà.
Je ne sais pas si quelqu'un aura tout lu, mais ça aura fait de "parler" de ça au moins une fois.

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