L'instant d'un rituel sacré face aux deux maîtresses de mes fantasmes, esprits éthérés qui s'incarnèrent à cet instant. L'une, l'Armide, magicienne aux pouvoirs sans fins et au corps généreux, l'autre, la Souveraine, la seigneurie impériale dont le regard me faisait baisser les yeux. Lié, soumis, offert à elles, ce récit parle d'allégeance absolue
Proposée le 15/05/2019 par Disciple
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Thème: Jeu érotique
Personnages: FFH
Lieu: A la maison, intime
Type: Fantasme
Je ne saurais dire pourquoi, quelle en fut la cause, quelle fut la raison de cette mise en scène. Après tout peu importe ce qui vint avant, ou ce qui suivit. En cet instant, nous étions là, tenant nos rôles, déterminés par quelques lois obscures, raisons oubliées, défis ou jeux, règles inventées.
Debout face à moi, elles me regardaient, semblant attendre un agissement de ma part. Le malaise m’envahissait, étreignant mon cœur et faisant vibrer mon corps. Pourtant lentement, inexorable-ment, je me mis à bouger, à initier ces gestes si connus, si familier, et pourtant en cet instant, tellement étrangers.
Les murs de la pièce me renvoyaient le lointain son d’une musique douce, harmonieuse. Je sentis le contact de l’air sur ma peau nue, alors que mon t-shirt désertait mon torse. Leurs yeux étaient toujours rivés sur moi ; visibles dans cette pénombre de la nuit bravée par deux faibles éclairages muraux. Leurs regards semblaient impatients, exigeants, et je me sentais déjà impuissant. Alors j’obéis aux ordres inaudibles, et mes mains défirent le bouton de mon pantalon. Cet habit tomba, lui aussi, laissant mes jambes à la merci de l’air, et de leurs yeux. Puis, comprenant que je ne pourrai m’en tirer à mi-chemin, je me débarrassai du dernier vêtement, rempart de ma pudeur. Ainsi me retrouvai-je, nu, exposé, en proie à leurs regards voraces, leurs sourires carnassiers, et pourtant provoquant en moi une impossibilité de refus, de résistance. Car leur appétit appelait le désir naissant qui affluait dans mon corps.
D’un regard, la Souveraine qui se tenait à droite commanda à ma volonté. Suivant ses yeux, je compris son ordre et grimpai sur le matelas du lit, uniquement couvert par le drap qui le protégeait. Je m’y allongeai sur le dos, regardant le plafond, m’efforçant de contrôler mes tremblements et les battements de mon cœur. Semblant répondre à un désir silencieux, ou bien à la vulnérabilité de ma situation, je sentis entre mes jambes ce membre désireux, affamé, qui s’éveillait à la vie.
Celles qui, à ce moment, étaient devenues mes deux maîtresses, bougèrent alors. Je redressai la tête pour les voir s’approcher, une de chaque côté du lit. Elles m’encadrèrent ainsi, puis saisirent mes bras. Les règles du jeu étaient fixées, et depuis lors, toute forme de contestation m’avait été ôtée. Chaque seconde passée concrétisait ma soumission. Lorsque mes poignets furent liés en croix aux montants du lit, elles se dirigèrent vers mes pieds. Mon regard les suivit et croisa l’emplacement de mon sexe qui, toujours, s’érigeait malgré moi, répondant à cette tension, à ma faiblesse qui à chaque instant se faisait plus grande. Finalement, il fut le dernier organe libre de mon être, lorsque mes jambes, écartées, furent entravées.
Une pensée qui se révéla erronée lorsque, sur ma gauche, l'Armide approcha, le regard fixé sur moi ; souriante, mais de ce sourire qui dissimulait autre chose. Lorsqu’elle grimpa sur le lit, je distinguai à sa main un morceau de tissu noir. Elle m’enjamba vivement et fit retomber son corps sur le mien, assise sur mon bassin. À ma droite, debout près du lit, la Souveraine me regardait, curieuse. Derrière ses lunettes, ses yeux sombres me renvoyaient un regard plus amusé encore, mais aussi plus supérieur, comme à un jouet insignifiant qui n’a aucun pouvoir.
Je sentais mon sexe, compressé sous l’habit rigide de l’Armide qui me chevauchait, mon membre qui continuait à se convulser en vain, étouffé. Alors l'Armide se pencha en avant et, sur mon visage curieux et expectatif, posa le masque dont elle passa l’élastique derrière ma tête. Dès lors, tout devint noir.
Les premières sensations qui émergèrent, dans ce néant où ma conscience seule pouvait projeter sa représentation spatiale, ce fut le son. J’entendis les pas, les frottements, s’éloigner au pied du lit. Je comprenais le mécanisme, ingénieux, consistant à rapprocher leurs sons pour brouiller mes représentations, si bien que dès lors, je ne pus plus dire qui, de l'Armide ou de la Souveraine, se trouvait de quel côté.
Ainsi tout devenait possible, et mon ignorance de leur identité m’obligeait à me créer une représentation fusionnée de mes maîtresses. La seconde afférence qui me parvint fut, légère, et pourtant si soudaine, le contact physique. Ce n’était qu’un doigt, qui devint bientôt deux doigts, puis cinq, parcourant ma cuisse droite. Les frissons qui secouèrent mon corps, ainsi que la visualisation de la main sur ma peau, ravivèrent l’organe qui s’était assoupi, mais la main poursuivit son chemin le long de ma jambe, et jusqu’à mon pied. De l’autre côté, comme en miroir, ou en écho, un nouveau contact répondit, et la main ainsi posée sur ma cuisse gauche partit dans l’autre direction.
Elle monta, glissa sur ma hanche sans dévier de sa route, puis continua sur mon flanc, caressa mes côtes saillantes, et arriva sur ma poitrine. Entre-temps, la main qui était parvenue au plus bas de mon corps avait entrepris son retour sur l’autre versant de ma jambe. La main courrait à l’intérieur et remontait, inexorablement. L’excitation qui me saisissait, comme un danger imminent qui serait l’objet de nos supplications, augmentait mon rythme cardiaque, intensifiant mes respirations, et menait à son pinacle l’érection, jusqu’alors timide, de mon désir.
Tandis que sur ma poitrine, la main sage parcourait les reliefs pectoraux et faisait des embardées vers le sud ; l’autre, qui semblait nourrir de viles ambitions, parvenait doucement en haut de ma cuisse. Mon appréhension était à son comble lorsque le pas fut franchi, entre la chasteté d’une pudeur amicale, et l’érotisme d’un désir qui brisait les tabous. Les doigts fins et délicats se posèrent sur mes bourses, sans arrêter leur progression, et glissèrent le long de ma verge qui, érigée, s’était tendue et couchée contre mon pubis. Le sexe répondit, en une contraction, et, comme des oiseaux effrayés, les doigts s’envolèrent pour venir rejoindre l’autre main qui vagabondait encore le long de mon torse.
Un mouvement plus important sur ma gauche m’avertit soudain que l’une d’elles bougeait. Ses doigts quittèrent mon corps, suivi de peu par la seconde main de la dame à ma droite. Puis je sentis une masse me survoler, le son d’un mouvement au-dessus de mon corps. De part et d’autre, le matelas s’enfonça légèrement sous le poids de deux appuis, et soudain sur mon bassin un corps pesa, assis. À nouveau la sensation d’un pantalon qui pressait mon sexe contre mon bas-ventre. Je reconnus le contact du tissu, aussi en déduis-je que l'Armide me dominait actuellement. Elle resta ainsi droite et j’entendis ses mouvements, sentis le balancement de son poids sur mon corps. Il y eut le frottement du tissu sur la peau, et l’envol d’un habit. J’imaginai ses seins lourds prisonniers de son soutien-gorge, et déglutis. Puis j’entendis le déclic, et un nouveau frottement. Sa poitrine dénudée s’offrait à l’air libre ; alors, son poids diminua à mesure qu’elle basculait vers l’avant, et ses mains vinrent se poser de chaque côté de ma tête. Son buste me surplombait. Je sentais presque la masse de sens seins au-dessus de mon visage. Puis, alors que l’ombre au-dessus de moi se faisait plus épaisse, je la vis se baisser dans mon esprit. J’ouvris la bouche, les lèvres prêtes, et la langue impatiente de recevoir l’offrande. Le sein s’y posa comme dans un nid, le téton durci plongeant entre mes lèvres qui le recueillirent, et ma langue qui lui souhaita la bienvenue. Mes dents se serrèrent délicatement sur l’auréole pour ne point laisser fuir cette douce et ferme chaleur, et j’entendis le souffle aux accents de l'Armide qui se faisait plus bruyant.
Sans que je ne la remarque, absorbé que j’étais par ma faim du sein qui m’était offert, la main de ma seconde maîtresse – que je savais être la Souveraine – s’était posée à nouveau sur ma cuisse. Oui, pensai-je alors. C’était elle qui avait parcouru la pente érigée et ferme de mon pénis, plus tôt. Cette pensée stimula mon excitation, et mon sexe se contracta, sous le corps de l'Armide, conjointement avec ma bouche qui arracha à cette dernière une inspiration plus forte que les précédentes.
Mais la main de la Souveraine n’alla pas plus loin. Peu de temps après, la poitrine opulente de l'Armide fut arrachée à mes lèvres, et son corps se retira en progressant vers le bas du mien. Le buste abaissé, elle rampa en reculant sur ses genoux de sorte à ce que ses tétons caressent mon torse tout du long, jusqu’à destination. Celle-ci se dressait, prête, libre, et sentit la masse qui se posa sur elle. Une nouvelle contraction sembla secouer l’expression de mon désir d’être accepté par les deux prêtresses pulpeuses qui la surplombaient. Le poids fit son office, et le corps de l'Armide, bougeant au-dessus de moi, fit se dégager l’interstice entre les prêtresses qui accueillirent le sceptre de ma vénération. Je sentis la Foi m’envahir lorsque l’emprise de ces reliques ôta l’habit de mon sceptre et découvrit le précieux calice.
Mais l'Armide aussitôt sembla disparaître, comme une déesse remontant vers les cieux, et laissa mon corps à la merci de la solitude. Ma conscience revenant, j’entendis les déplacements, et su alors qu’à nouveau, leurs identités m’étaient devenues inconnues. Chacune, depuis le pied du lit, partit d’un côté. Mais était-ce le même ? Avaient-elles changé ? Un temps passa, durant lequel rien n’arriva. Je restai étendu, le cœur battant et le sexe en érection. Puis un nouveau contact, enfin, me prouva leur existence. Une main à ma droite se posa sur ma cuisse. Je n’arrivais pas à dire si c’était celle de la Souveraine, car cette main avait clairement des intentions différentes.
Et il en fut de même pour celle qui, de l’autre côté, atterrit sur mon flanc gauche en provoquant une décharge de frisson à travers mon corps. La main qui remontait ma cuisse parvint effrontément jusqu’à mon entrejambe, et ses doigts glissèrent sur mes testicules, sous lesquelles ils passèrent afin de s’en saisir délicatement. Néanmoins, cette poigne tenait sous son joug la toute puissance, et j’étais à la merci de sa délicatesse. Glissant sur mon bassin, la paume et les doigts légers qui couraient sur ma peau parvinrent rapidement jusqu’à la zone où, telle un marteau, ma verge se soulevait avec chaque contraction et retombait sur mon ventre. Avec une dextérité surnaturelle, la main profita su soulèvement momentané pour se glisser dessous et se saisir du membre tendu. Ses doigts se refermèrent, emprisonnant mon sexe dans une étreinte ferme et immuable. Dans son nouveau fourreau, mon pénis sembla se démener en poussant ses barrières, en vain. La poigne qui le tenaillait était puissante.
Puis elle se desserra légèrement, et aussitôt s’abaissa, entraînant avec elle la peau qui recouvrait le membre. Parvenant en bas de la verge, elle remonta, puis recommença, lentement. Ma bouche laissa alors échapper une expiration tremblante. Le plaisir me submergeait ; comme si mon corps avait été enlevé par des êtres divins et que, dans l’éther immatériel, je goûtais à l’ataraxie qui inondait mon âme.
Sur ma gauche l’autre main, vagabonde, caressait mon épiderme, et s’en alla bientôt rejoindre plus bas son amie, dont le mouvement perpétuel agitait, telle une pompe, mon sexe palpitant. La main libre descendit plus bas, posant un toucher délicat sur mes testicules, puis remonta pour aider celle qui, toujours active, poursuivait son office. Je sentis la nouvelle venue recouvrir la première lorsque la pression autour de ma verge changea légèrement. Toutes les deux continuèrent ainsi un moment, puis disparurent soudainement, délicatement, comme emportées par le vent. Mon pénis resta là, à battre au rythme de ses contractions. Pendant un moment, il n’y eut plus aucun son.
Puis, au même instant de part et d’autre de mon corps, des lèvres se posèrent sur mes hanches. J’arrêtai de respirer, respectant cet instant sacré durant lequel ma chair devient le fruit offert à mes divinités. À qui, parmi la dualité, était telle ou telle bouche, telle langue émergeant pour caresser ma peau ? Peu importait. Elles étaient les reflets d’une même image, en cet instant, symétriques et saintes dans ce rituel impur qui illustrait la parfaite conjonction de la vierge-putain. La puissance potentielle de la jouissance absolue, et la perfection divine d’une chasteté rituelle. Les baisers progressèrent, pas à pas, sur l’os de mon bassin, vers la dépression de mon entrejambe.
Mon corps entravé avait cessé de m’appartenir, me faisant accéder ainsi à la vraie liberté ; la liberté de jouir sans restriction du plaisir qu’on m’imposait.
Les deux bouches brûlantes se refermèrent en même temps contre ma verge couchée, et celle-ci salua respectueusement par une contraction dont l’emprise labiale ne permit pas l’expression. Alors, les bouches s’ouvrirent, et les langues sortirent, ultimes armes divines de mes deux maîtresses ; plus haut degré de puissance et d’honneur qui m’était fait. Les bouts mobiles et chauds coururent répandre leur humidité sur ma verge, jusqu’à sa base. L’une, à gauche, poursuivit sa route plus bas encore, vers mes bourses, dont elles domptèrent la fragilité avec une douceur langoureuse. L’autre, à ma droite, remonta vers le gland découvert et gonflé offert à tous les assauts. Ce fut une fin de parcours, comme on donne l’ultime caresse à l’extrémité d’une glace en parvenant à son apex. Puis la bouche s’en fut et rejoignit l’autre, pointant sa langue sous ma verge, jouant avec mes faiblesses protégées, désormais à leur merci.
À son tour, le bout mobile et dansant à ma gauche soudain quitta sa sœur et s’en alla parcourir le long chemin qui remontait. Une contraction de ma verge la sépara du bout de langue, puis y revint. La langue glissa, lécha, poussa de ses muscles ma verge vers le haut et la fit retomber en rebondissant. Puis finalement, après un recul d’élan, elle donna un coup bref contre le gland. Puis un autre, et finalement s’y attarda, tournant autour, curieuse, provocante. La seconde, toujours en bas, se faisait plus virulente, plus énergique, et bientôt franchit le cap et, de ses lèvres, se saisit d’un testicule, qui désormais se retrouvait captif, dans une bouche, entre des dents, en sursis. Mais je n’eus pas le temps de goûter à cette sensation de soumission nouvelle, car aussitôt la langue qui jouait sur mon apex s’arrêta, recula, et ce fut une décharge de plaisir intense qui la remplaça, lorsque deux muscles moelleux et chaud vinrent l’enserrer, l’emprisonner, derrière lesquels la langue toujours s’agitait sur l’extrémité. Les lèvres se fermèrent, reculant, puis revinrent en glissant, comme s’ouvrant sur mon gland, l’enveloppant, le protégeant. Encore, cette fois plus loin, mon pénis fut absorbé dans cet étui chaud et humide, tandis que les contractions se répétaient. De loin, cependant, je sentis une langue – la seconde – se déployer, voler, glisser, courir vers l’autre, comme appelée, ou pressée de prendre ce qui lui revenait de droit.
Ainsi, chacune à leur tour, elles s’échangèrent ce trésor que le moindre contact faisait gonfler d’orgueil et de plaisir intense. Les bouches n’étaient pas les mêmes, et les langues ne chantaient pas la même mélodie en glissant et roulant. L’une, virtuose, prenait l’instrument et en sortait une œuvre d’art au bout de son pinceau ; l’autre, dont le chant semblait être d’impatience et de témérité, prenait des airs de fourreau venant protéger un glaive sacré, l’y glissant jusqu’à la garde.
Puis, à l’air libre, rafraîchi par la salive qui le recouvrait, un temps passa. Des mouvements dans le noir, leurs formes se déplacèrent, et mes soupçons redevinrent nuls. Puis, venant de ma gauche, un corps céleste au poids réel vint me survoler, puis se posa à califourchon sur mon ventre. Je sentais le picotement de la touffe sylvestre et la chaleur du sein des saints. Le corps progressa, sur ses genoux, sans jamais se pencher pour se présenter à moi par l’identité de son buste à mes lèvres. Les genoux continuèrent d’avancer jusqu’à ma poitrine, et bientôt je sentis la masse près de mon visage. Alors, encore, elle progressa, et l’odeur de son sexe m’annonça sa proximité.
Comme répondant à la clochette, je me mis à saliver, et ouvris la bouche, prêt à recevoir cette offrande, ce trésor, l’aumône qui m’était faite par une des deux déesses. La Souveraine, ou l'Armide. Le bassin qui me surplombait s’abaissa sur mon visage, et ma langue atteignit la zone boisée pour la traverser et pénétrer dans la chaleur tropicale et humide du cœur brûlant de la jouissance.
Un gémissement s’éleva, et mon esprit à l’affût créa aussitôt une représentation mentale. Une peau sombre, des seins menus aux tétons bruns ; des cheveux de jais et des yeux en amande. Ma langue plongea de plus belle et tenta de reproduire toute la beauté qui m’était offerte. Un nouveau gémissement, qui se mua en cri bref, jaillit des lèvres de la Souveraine. Son bassin, soutenu par ses genoux de part et d’autre de ma tête, se déplaça alors et entama cette danse sensuelle, chevauchant comme à l’amour, ma langue tendue vers ses lèvres gonflées et son clitoris, dont l’érection commandait à la mienne, contractant la verge qui semblait crier au loup, seule dans…
Soudain, une main se referma sur elle. La surprise propulsa ma tête en avant, et la Souveraine gémit d’une voix tremblante. Plus bas, l'Armide remontait entre mes jambes, serrant mon sexe entre ses doigts.
Tout en progressant, sa main refermée sur ma verge entama un mouvement régulier, mais mon esprit ne pouvait penser ou appréhender quoi que ce fut, tant mes premières pensées étaient accaparées par le devoir divin qui m’incombait, plongeant ma langue, et produisant par les lèvres de la Souveraine un chant d’extase.
Et puis je sentis d’autres lèvres se lover autour de mon gland, glisser sur lui, puis finalement le dépasser. l'Armide m’honorait de son hospitalité en dévorant mon âme avec passion, et l’excitation qu’elle invoquait en moi était retransmise à ma dévotion pour la Souveraine, qui ne cessait de danser, en priant de sa jouissance chantante.
Puis, après un temps, l'Armide me libéra de cette condamnation au paradis. Je sentis la masse de son corps se déplacer, et ses genoux s’avancer à califourchon. Une main guida mon sexe humide et tendu, puis m’introduit dans le temple ; l’endroit sacré dont je n’avais pu jusque-là qu’embrasser le fronton, chez la Souveraine.
Sa masse s’abaissa, et mon sceptre pénétra dans la chaleur torride de son antre jusqu’à ce que son corps repose entièrement son poids sur le mien. Alors mon sexe, accueilli intégralement, honoré et prêt, se mit à prier, tandis que ma déesse exécutait sa danse. Je sentais que cet instant marquait la fin du rite, l’ultime sentence. Ma langue pieuse se dévoua plus encore à sa tâche, plongeant dans ces lèvres gonflées et inondées d’eau bénite. La Souveraine cria son adoration au ciel, et fut rejoint par l'Armide dont la danse éperdue lui ôtait tout retenue, au moment même où mon sceptre d’adoration resplendissait enfin et, dans son sanctuaire, faisait l’offrande ultime de ma jouissance la plus pure : le témoignage de mon allégeance, et de l’absolue vénération de mon corps pour ces deux êtres parfaits et souverains.
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