Sara, enfermée dans sa cellule de neuf mètres carrés au beau milieu de la prison de Frennes à Paris, se voit totalement perturbée lorsqu'une nouvelle gardienne au regard de braise fait son apparition. Goutant pour la première fois aux plaisirs entre femmes, c'est dans cette scène qu'elle va perdre tous ses moyens...
Proposée le 29/01/2019 par imp.lesb
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Thème: Première fois
Personnages: FF
Lieu: Inclassable
Type: Fantasme
La gardienne revint vers moi, les sourcils froncés, le regard électrique.
• Toi, viens-la.
• Qu’est ce qui se passe ?
• Tais toi et suit moi.
Je courais à moitié derrière elle. J’avais presque peur, elle paraissait dans une colère noire. Je compris qu’elle m’emmenait dans les cuisines. Un endroit ou personne pourrait entendre notre conversation … S’il y en a une.
• C’est quoi ce bordel ?
• Quel bordel ?
• La détenue m’a donné ca pour toi.
Elle sortit le téléphone de sa poche. Je déglutis.
• J’en aie besoin pour appeler ma mère.
• Tu ne peux pas utiliser un des téléphones mis à disposition ?
• C’est trop cher et j’ai besoin de plus d’une minute c’est très important.
• Ecoute je ne veux pas qu’on te surprenne avec ca. Si tu te retrouve au trou je ne pourrais rien faire. Donc ce qu’on va faire c’est que celui la je vais le garder et tu vas appeler ta mère avec le mien.
Je restais sans voix.
• Tout de suite.
Ca sonne. Ca décroche. Je parle. Elle parle. J’explique. Elle ne comprend pas. J’explique à nouveau. J’insiste. J’insiste encore. Elle finit par comprendre. Je raccroche. Je vois la gardienne qui me fixe. Elle a le regard dur, impénétrable et je décèle la lueur que je connais bien. Cette lueur qui ne la quitte jamais quand je suis la.
• Tu sais que je suis vraiment énervée.
Je restais figée. Osant à peine respirer fixant sa bouche aux lèvres pulpeuses et parfaitement dessinées.
• Pourquoi ? Ce n’est qu’un téléphone, rien de grave…
• Au cas où tu l’aurais oublié nous sommes dans une prison ici.
Son regard s’intensifiait. Elle s’approcha légèrement de moi. Je ne bougeais pas.
• Je ne pourrais pas toujours te protéger Sara.
• Je ne te demande pas de protection.
Je pris un air détaché. Elle me choppa par l’élastique de mon bas d’uniforme.
• Ne me provoque pas comme ça.
• Tu crois que tu me fais peur ?
Elle me fit soudainement tourner sur moi-même et je me retrouvais dos à elle.
• Je crois que bientôt tu n’auras même plus les mots pour me répondre de manière aussi insolente.
Son souffle me gifla la nuque, je frissonnais de tout mon corps. J’essayais de me dégager mais elle me maintenait fermement contre elle.
• J’aurais toujours les mots quand il s’agit de te répondre et de te faire taire. Répliquai-je.
Je sentis ses mains se glisser sous mon uniforme. Je retenais ma respiration. Je ne voulais pas la laisser croire que j’étais déjà en train de fondre de désir.
• Et la tu as les mots ? Quand il s’agit de transgresser les règles tu réponds présente mais la tu ne dis plus rien hein.
• Tu aimes que je transgresse les règles. Avoue le, cela t’excite de savoir que je suis loin de me laisser faire.
• Pourtant je sens que tu apprécie que je sois derrière toi comme ça, tu n’as pas l’air de vouloir partir. Surtout si je te murmure au creux de ton oreille ce que j’ai envie de te faire.
• Et qu’as-tu envie de me faire ?
Je sentais son bas du ventre contre mes fesses. Elle dégagea mes cheveux de ma nuque en me frôlant tendrement la peau. Je frissonnais jusqu'au bas des reins. Elle remontait ses mains chaudes le long de mon ventre s’arrêtant sur mes tétons qu’elle prit entre ses doigts. Je me cambrais de plaisir. Elle me saisit soudainement par les hanches et me fit pivoter face à elle. Je fus si près de ses lèvres que son souffle caressait les miennes. Ses longs cils agrandissaient son regard hypnotisant. Brisant l'instant, elle me porta subitement m’asseyant sur le plan de travail en fer de la cuisine. Ses mains passaient partout sur mon corps, elles m'enivraient de leur chaleur, de leur douceur. Elle me tira la tête en arrière, le souffle court je gémis de plaisir. Sa bouche jouait avec la mienne me cherchant, me faisant languir. Puis m'embrassa intensément sa langue se mêlant dans une étreinte passionnée. J'avance mon bassin vers elle désirant plus. Je perçu dans sa respiration que ce mouvement l'excita violemment. Ses gestes devinrent plus sauvages. Je lui agrippais le dos, sa peau subissant mes ongles, laissant de longues traces rouges, expression du plaisir charnel. Ses cheveux parfumés glissaient entre mes doigts comme de l'eau claire. Ses lèvres dans mon cou, ses dents qui pincent ma peau, la douleur exquise de sa mâchoire se refermant se fit ressentir à travers tout mon corps.
• Déshabille-moi …
Fébrile, elle passa mon haut par dessus ma tête et le jeta au sol. En quelques secondes je me retrouvais totalement nue sous ses mains et ses lèvres. L'excitation était telle que chaque frôlement me mettait à fleur de peau. Son visage descendait le long de mon cou, elle respirait ma peau et je sentis bientôt la chaleur brûlante de sa bouche sur le bas de mon ventre. Elle m’embrassait l’intérieur des cuisses, les lèvres et passait au dessus de mon clitoris juste en le frôlant. Cela me rendait folle. Je sentis que couler entre mes jambes et je ne pu retenir un long gémissement lorsque sa langue commença à faire des mouvements circulaires autour de ce point de plaisir extrême. Elle l’aspirait, le suçait, ses lèvres relayant sa langue et sa langue revenant par a coups. Je n’avais aucun répits, sa bouche entière me possédait par ses mouvements. Cela devenait insupportable, elle me maintenait dans un pré orgasme où mon corps brûlait. Sans prévenir elle se redressa s’empara de mes jambes et en cala une sur son épaule. Cette position était provocante et brûlante. J’étais totalement trempée et j’avais juste envie qu’elle me fasse jouir. La bouche entre-ouverte, je respirais fort. Elle fit un mouvement de la tête et mit ses longs cheveux de côté. Provoquant un courant d'air embaumé de sa douce odeur vanillée. Sa main descendit le long de mon entre jambe et lorsque je la vis se mordre la lèvre je compris qu’elle était tout aussi trempée que moi. C'était une torture enivrante. L'excitation irradiait en moi sans relâche. Je ne tenais plus. Je n'avais qu'une envie, la sentir au plus proche de moi. Sa bouche s'approcha de la mienne et elle me pénétra lentement. Je percevais chaque millimètre de ses doigts qui se glissaient en moi, bouleversant mes repères de leur sensation merveilleuse. Son souffle se mélangeant au mien. J'avançais mon bassin vers sa main. Je voulais la sentir plus profondément. Plus proche. Ses mouvements de va et vient s'accordaient parfaitement avec les miens. L'excitation me brûlait c'était comme des braises qui s'épanouissaient dans mon ventre. Je gémissais et elle plaqua son autre main sur ma bouche.
• Chut. Personne ne doit nous entendre.
Je me retenais. Plus je gardais ces sons en moi, plus l'action de ses doigts me rendait folle. Elle entrait en moi de plus en plus vite. De plus en plus fort. Elle jouait avec moi. S'arrêtant presque par moment continuant d'une douceur insupportable. Je sentais sa chaleur, j'entendais son souffle rapide, excité. Ses lèvres frôlaient les miennes et je lui mordais violemment pour m'empêcher de crier alors que ses gestes devinrent plus intenses, plus violents, plus sauvages. Je lui lacerais le dos, mes ongles se plantant dans sa peau. Je lui murmurais de continuer, d'y aller encore plus fort. De me faire l'amour de toute sa passion. Sa main libre remonta le long de ma poitrine puis se serra doucement autour de mon cou dans une étreinte érotique. J'adorais cette sensation. Sentir que je lui appartiens totalement. Je laissais échapper un long gémissement et elle plaqua sa bouche contre la mienne pour me faire taire.
• Tais-toi.
Mes sentiments s'enflammèrent, tout comme l'intégralité mon corps. Je l'entendis gémir tellement mes ongles griffaient sa peau. Elle se retira lentement me laissant tremblante, essoufflée, le cœur battant si fort qu'il m'étouffait. Je la pris contre moi. Nos deux corps mêlés, ne désirant faire qu'un. Mes jambes entourant sa taille, croisées dans le creux de ses reins. Je me blottissais, mon visage dans son cou, respirant sa peau. Je savourais le bonheur absolu qui me traversait à cet instant.
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