Après un silence de près de deux ans, je reprends la narration des aventure d'Elisabeth. Elle a passé avec succès les entretiens qui feront d'elle l'esclave sexuelle lors de la prochaine assemblée de la Société. Aujourd'hui, elle doit voir Eulalie qui va la chaperonner ces deux prochaines semaines. Merci pour vos commentaires
Proposée le 11/03/2018 par Pierre Degand
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Femme soumise
Personnages: FF
Lieu: A la maison, intime
Type: Roman
Le lundi matin en arrivant au bureau, j’appris que j’étais convoquée avec une dizaine d’autres employés dans le bureau du directeur à onze heures. Ça tombait vraiment bien. J’avais la tête encore pleine de ce week-end mou-vementé et de ma longue discussion avec Eulalie ; j’étais une fois de plus incapable de me concentrer sur mon travail. Les papotages allèrent bon train pendant deux heures. Personne ne travaillait, tout le monde échafaudait des explications. Les affaires ne marchaient pas si bien que ça, moins bien qu’ils ne nous le disaient en tout cas et à tous les coups ils allaient réduire le personnel, comme partout ! Et ce n’était pas cet incapable de sous-directeur qu’on allait rappeler à l’ordre ou mettre à pied, ça non ! Mais non disaient d’autres, c’est encore une ré-organisation, comme on en a tous les ans ou presque. Nous allions voir, le lendemain nous aurions un autre job ; nous n’étions que des pions qu’on balançait d’une case à l’autre de l’organigramme en fonction des rapports de ces foutus consultants qui viennent, regardent et facturent… Moi, j’étais rassurée : je n’étais pas la seule à être convoquée, donc il ne s’agissait pas d’une histoire me concernant moi et mes pauvres performances de ces der-nières semaines…
Et puis il y avait Eulalie, la Société et tant d’autres choses sur le devant de la scène, pas l’écran de mon ordinateur. Le directeur ne fut pas long. Non, les affaires ne marchaient pas si bien, le carnet de com-mandes se remplissait très lentement et fin juin nous n’aurions réalisé que 45% du CA de l’année dernière, soit 33% de celui de 2012. Il fallait prendre des mesures. Le chef du personnel nous assura que la boîte, traversant momentanément une période difficile mais quasi-certaine qu’il y aurait une nette reprise au quatrième trimestre, se refusait à envisager la mise en chômage technique … pour le moment. Au lieu de ça, il nous demandait, à nous qui étions tous célibataires ou mariés sans enfant, de prendre maintenant tous nos congés et nos RTT. C’était une mise en congés payés forcée pour revenir frais et dispos au moment de la reprise. Et que nous pouvions ac-cepter ou pas, bien entendu. Je n’ai pas tergiversé. Le travail me plaisait, je ne voulais pas le perdre ; je n’avais pas d’engagement ni rien de prévu pour mes vacances. Ce qui me préoccupait, ma reprise à moi, demandait que je m’y consacre entièrement. J’ai accepté. Bien évidemment la journée de travail n’en fut pas une. Les formalités administratives réglées, j’ai passé mes dossiers à mes collègues et justifié à chaque occasion les raisons de ma décision. Un passage aux toilettes pour me refaire une beauté et… En quittant le bureau, j’avais presque sept se-maines libres devant moi, rien qu’à moi. Et j’allais retrouver Eulalie.
Elle avait voulu venir chez moi et avait insisté pour que je sois prête à 18h30. Nous parlerions un moment puis nous irions dîner, elle habitait en centre-ville et il y avait plein de restos sympas à deux pas. J’avais le temps… une bonne heure. Je flânais, léchais les vitrines. Elle portait deux alliances… Était-elle veuve, remariée ?… Son mari serait-il là ? Tiens c’est le même tailleur-pantalon que le sien ! Mais il coûte les yeux de la tête ! Pourquoi chez moi et pas chez elle? Avait-elle quelque chose en tête ? Pas mal la jupe… Ah oui, c’est vrai ! Il me faudrait bien de nouveaux dessous… Les miens sont usés ou délavés, je l’ai bien vu hier en faisant mon linge… Mais je n’arrivais pas à me décider. L’heure approchait, je rentrai chez moi. Je pris une rapide douche, passai une robe toute simple, tapai sur les coussins du canapé, verifiai les boissons dans le frigo. Et attendis, nerveuse…
La sonnette retentit. J’appuyai sur le bouton, mais Eulalie était déjà à la porte
? C’était ouvert, en bas… Je suis montée…
Elle était ... ravissante dans un costume traditionnel vietnamien, une longue tunique à manches trois-quarts très ajustée sur le haut du corps, avec un col mao, et fendue de chaque côté jusqu'à la taille. Les vietnamiennes portent un ample pantalon sous le Áo dài, pas elle. Il mettait en valeur ses seins, son ventre si plat et laissait voir ses fesses et ses longues jambes… Instinctivement, je voulus lui faire la bise. Elle eut un mouvement de recul.
? Non ! Pas de ça entre nous, Élisabeth. Je ne suis pas ta copine !
J’avais pensé que c’était l’Eulalie qui avait voulu me revoir et m’avait fait une bise en me quittant. Est-ce que je m’étais totalement méprise sur nos adieux devant mon immeuble ? Non, je ne crois pas… J’étais ce soir avec l’Eulalie à qui Camille avait entre-temps confié la tâche de me chaperonner jusqu’à l’assemblée, et les deux Eula-lie n’étaient pas compatibles. Elle lut ma grosse déception sur mon visage.
? Tu me montres la salle de bain ? J’ai besoin d’une douche… Ca ne te dérange pas, j’espère ? Entre temps, tu sais ce que tu dois faire…
Une douche... Je venais d’en prendre une, bien froide… Ce que je devais faire ? Aucune idée… Préparer des boissons, sans doute, avec cette chaleur…. Eulalie sortit de la salle de bain ; elle avait mis un de mes peignoirs.
? Et toi ? Tu ne sais plus ce que tu dois faire en présence d’un Membre de la Société ? Tu as déjà oublié ?
De fait, je voulais retrouver la copine qui m’avait la bise en me quittant, j’en avais oublié la Chaperonne de-vant qui je ne pouvais être que nue. Je voulus aller dans ma chambre, Eulalie me retint et je me déshabillai rapi-dement devant elle.
? Sers moi un coca, frais, avec du citron mais sans glaçons
Quand je posai le coca devant elle, Eulalie se leva, défit la ceinture, me lia les mains dans le dos et m’obligea à m’asseoir sur le talons, cuisses écartées.
? Bon… Commençons… Je regrette très sincèrement de m’être laissée aller à des adieux un peu trop ami-caux samedi soir. D’habitude, c’est un homme qui chaperonne l’esclave femelle et je ne pensais pas que j’allais être désignée pour te chaperonner. Et même si je n’avais pas été désignée pour cette tâche, les rapports intimes entre une esclave et un Membre de la société sont interdits avant l’Assemblée. Tu ne dois avoir aucun contact avec aucun des membres que tu connais : Maryse, Camille, Jean, Marc… Personne, sauf avec ton chaperon.
? Bien…
? Comme Camille te l’a dit au téléphone, l’entretien nous a pleinement satisfaits tout comme les visites dans le cabinet. Tu t’es conduite comme nous l’attendons d’une esclave. Nous n’étions convenus d’aucun scéna-rio et chacun de nous a usé de toi selon son tempérament, et nous nous savons fort différents les uns des autres. Tu as bien répondu à chacune de nos attentes, tu t’es pliée à nos désirs, mais sans renoncer à chercher ton plai-sir, même dans une forme de rapport sexuel qui a priori n’est pas de ton goût… comme avec Jean, hein ?
? Oui... au début je me suis cabrée mais Jean a su me montrer que cette forme de rapport sexuel est aussi faite pour moi. Vous le savez, la contrainte me fait jouir…
? Oui, et c’est ce qui nous plait en toi, ce qui fait de toi un bonne esclave… Dans le tableau final, tu t’es véri-tablement déchainée et cela nous a beaucoup plu. D’autres candidats ou candidates se sont bien comportés dans les visites mais ont déçu dans le tableau. La sexualité en groupe n’est pas faite pour tout le monde, or notre Socié-té est fondée sur la sexualité ouverte, en groupe. Il faut abjurer beaucoup de tabous pour prendre un partenaire devant d’autres, être prise devant d’autres et se donner à plusieurs personnes à la fois. Peut-être ton expérience dans le club t’y avait préparée et ton ex-mari, consciemment ou non, a été un bon mentor pour toi… Mais après, tu as passé un dimanche horrible…
? Oui… je vous ai raconté au téléphone
? J’ai bien aimé la façon dont tu m’en as parlé... . Tes doutes, ta répulsion, ton rejet, ton dégoût de toi...Tu crois que c’est passé maintenant ou tu crains une… une rechute ?
? Non je ne crois pas. Ça a été comme une révélation en fait. Une sorte d'illumination...
? Tu t’acceptes comme tu es, toute entière ?
? Oui, je me sens beaucoup mieux… comme si je m’habitais pleinement. Avant je cohabitais avec moi-même, avec mon tiroir à souvenirs, ma boîte obscure…
Eulalie avait fini son coca. Elle s’était levée, marchait dans le salon dans mon dos.
? Comment te sens-tu, là, maintenant ?
? Bien, à ma place. Excusez-moi de ne pas m’être mise nue pour vous accueillir.
? Camille t’a déjà dit que tu vas devoir réduire la fréquence de tes rapports sexuels. Il parlait là de rapports avec un partenaire ou des partenaires habituels, mais tu n’en as pas, n’est-ce pas ?
? Non. Personne. Ni homme ni femme.
? Ce que nous voulons, c’est que tu ne prennes pas les devants… que ce ne soit pas toi qui fasses le premier pas, les avances sexuelles. Il t’est interdit de faire sentir, et à fortiori de dire à quiconque « j’ai envie de coucher avec toi »… Par contre, tu devras céder à quiconque veut avoir un rapport sexuel avec toi, de quelque nature qu’il soit et que cette personne te plaise ou non, que tu sois attirée par elle ou non. Et tu devras m’en informer scrupu-leusement. C’est clair ?
? Oui. Je dois m’entrainer à être un objet de désir, et à l’accepter.
? C’est cela. Tu ne dois rien entreprendre pour faire naitre ce désir, mais s’il est là, tu dois l’accepter.
? D’accord !
? Pour ce qui est des masturbations, pas plus de trois par jour. Là aussi, tu m’en rends compte au téléphone ou par mail. Pour le reste, tu peux vaquer à tes occupations ordinaires mais tu ne dois parler à personne de ce qui t’arrive, ni de la Société.
Connaissant la pauvreté de ma vie sociale, il y avait peu de chances que j’aie à céder de nombreuses fois ! Je lui en fis part et l’informai aussi de ma nouvelle situation professionnelle et des vacances forcées qui s’ouvraient. Elle en fut contrariée ; elle craignait que j’allasse m’enterrer chez moi, que cette vacance ne soit que trop propice à une remise en question, que j’allais avoir trop de temps libre pour moi et ruminer ce que j’avais fraîchement réso-lu. Je l’assurai du contraire mais fus bien incapable de lui fournir des réponses quand elle me demanda ce que je prévoyais de faire.
? Bien sûr, c’est trop récent. Tu n’as pas encore fait de plan
? Non… Mais j’ai déménagé un peu en catastrophe il n’y a pas si longtemps et je voudrais rafraichir les peintures du séjour et de ma chambre…
? Et si tu t’offrais une demi-journée dans un spa, avec hammam, jacuzzi, sauna, massages et soins ?
? Oh oui ! C’est une bonne idée
? Et tu devrais te faire épiler…
? Je voulais le faire de toute façon
? Attends… Je connais un bon spa… J’y vais de temps en temps… Ils sont un peu chers, mais ça vaut le coup… et si tu dis que c’est "Madame Eulalie" qui te les a recommandés, je crois qu’ils te feront un prix. Tiens… voilà l’adresse de leur site. On réserve uniquement par internet. L ‘adresse c’est thermetciel.fr
? Réserve dès ce soir ! Hein !
? Oui, je le ferai
? Tu comprends… je ne voudrais pas que tu passes ton temps à tourner en rond dans ton appartement. Tu dois sortir, t’occuper, voir des gens… Mais pas Maryse ou Marc, ni ton ex-mari.
? Pourquoi ?
? Maryse et Marc, parce que ce sont des Membres de la Société et je suis le seul Membre avec lequel tu peux avoir des contacts. Ton ex… parce que ça risquerait de te déstabiliser. Tu serais amenée à lui parler de la Société… Je suppose que tu n’es pas restée en trop mauvais termes avec lui…
? Non… On s’est disputé au moment du divorce, mais maintenant les relations sont presque normales
? Et vous vous revoyez de temps en temps ?
? Sa nouvelle compagne et lui n’habitent pas très loin de chez moi et il arrive qu’on se rencontre au super-marché ou dans les magasins.
? Ça ne te gêne pas ?
? Si… mais c’est lui qui est venu s’installer après moi dans le quartier Vauban. Sa nouvelle ne voulait pas rester dans l’ancien appartement conjugal.
? Et te voilà encore victime de ton ex ! Tu as rebaisé avec lui après ton divorce ?
? Non.
? Participer à l’assemblée ne te fait plus peur ?
? Non… Pas du tout… Au contraire !sauf…
? Sauf quoi ?
? Les rapports incestueux… J’ai quand même un problème avec ça… Voir un père faire l’amour à sa fille…
? Oui, mais c’est un cas extrême. Il y a une étape avant que tous les membres ont franchie et qui rend ce genre de rapports moins anormaux, qui en abaisse le seuil d’acceptabilité... Chez eux les membres ne sont géné-ralement pas nus mais ils n’enferment pas leurs attributs sexuels dans un slip ou un sg. Pas pour que les organes sexuels soient toujours accessibles, mais pour qu’ils soient libres et parce que nous n’avons pas de raison de les cacher, de les enfermer. Les membres ne cachent ni leur sexe ni leur sexualité ni leur plaisir sexuel à leurs en-fants ; ils ne se voilent pas la face, ils ne font pas non plus semblant d’ignorer la sexualité de leurs enfants. Tu vois ce que je veux dire ?
? Non… pas vraiment…
? Il faut vraiment te mettre parfois les points sur les i ! C’est ne pas cacher à ses enfants qu’on prend du plaisir avec leur père ou leur mère. Que le plaisir sexuel n’est ni lié ni limité au partenaire accepté par la morale et qu’on peut avoir du plaisir avec un autre homme que leur père, une autre femme que leur mère… C’est de créer un tel climat de confiance, de compréhension et de transparence, exempt de toute honte que les enfants n’ont pas à se cacher pour vivre leur sexualité… C’est ne pas détourner les yeux quand un homme prend ta fille devant toi, quand ton fils et ta meilleure amie…
? Vous voulez dire … ne pas se cacher quand on fait l’amour ? Faire l’amour devant ses enfants ?
? Oui… Les membres n’ont rien à cacher à leurs enfants…. Et les enfants n’ont rien à cacher à leurs pa-rents. Les parents n’attendent pas qu’ils soient couchés pour donner libre cours à leurs envies ou ne se gênent pas pour avoir des rapports sexuels avec d’autres personnes, même si les enfants sont présents et les enfants se donnent du plaisir en présence de leurs parents… Ils se masturbent sans gêne ni honte quand ils regardent en-semble un film et qu’une scène les excite… ou ils font l’amour avec leur partenaire sur le sofa du salon quand la mère est à la cuisine…
? Quant aux rapports incestueux, tu n’es pas la seule à avoir des problèmes… Beaucoup de membres de la Société aussi. Jean a un peu idéalisé ou théorisé, comme on voudra. Les statuts en offrent la possibilité et en exige la tolérance, et je crois que dans certaines familles cela se pratique, oui. Mais la plupart des membres s’y refuse (… ou s’y refuse encore dirait Jean) et ne veut pas y participer, même passivement, même comme témoin. Le modus vivendi que nous avons trouvé est le suivant. Les rapports sexuels incestueux beaux-frères, belles-sœurs, demi-frères, gendre et belle-mère etc. sont normaux ; entre oncle/tante et neveu/nièce aussi. Les rapports entre frères et sœurs sont acceptés … avec des réserves… les caresses, fellations, cunnilingus oui mais pour les pénétrations il est préférable qu’ils passent dans un cabinet. Ils ne le font pas toujours et c’est aussi toléré… Pour les rapports entre parents et enfants directs, ça ne devrait pas aller plus loin en public que des attouchements, des caresses ; après ils vont de préférence dans un cabinet… mais pas toujours !
Je repensais à ce que Maryse m’avait dit… Elle avait vu un père caresser les seins de sa fille pendant qu’un autre homme la prenait, une sœur sucer son frère avant qu’il ne sodomise une femme qui léchait leur mère… aussi en public. Mais c’est dans un cabinet que Marc l’avait prise et que leur « parrain » avait pris sa sœur…
? Tu vois… les statuts ne sont pas des impératifs absolus… Nous sommes une société comme une autre où chacun applique ses statuts avec une certaine élasticité… et c’est vrai, nous nous voilons parfois la face… nous préférons ne pas savoir ce qui se passe dans les cabinets
Cet aveu donnait une dimension presque normale à la Société. J’aurais voulu savoir si Eulalie était déjà allée dans un cabinet dans une de ces occasions mais je n’osais pas lui demander.
? Et toi… Tu as déjà couché avec un jeune garçon ? Un mineur ?
? Non, jamais
? Et tu n’as jamais eu le fantasme de la trentenaire qui déniaise un jeune puceau ?
? Euh… si…
Je connaissais si peu Eulalie mais je me sentais en totale confiance. Je pouvais tout lui dire, elle devait tout savoir…non… je voulais qu’elle sache tout, elle si attirante, assise en face de moi, nue sous le peignoir qui glissait de ses jambes. Et je lui ai tout dit de mon histoire avec Laurent, sans vouloir rien omettre de nos jeux de cache-cache, de mes provocations, de mes fuites, de notre journée à la plage, de sa visite inopinée… ni de mes envies et de mes hésitations.
? Élisabeth… Tu as trop longtemps considéré tes envies, tes pulsions vers le plaisir comme anormales et déviantes. L’entretien de samedi et l’affreux dimanche que tu as passé t’ont montré qu’elles sont une partie de toi, que tu es tout entier dedans et qu’elles ne sont pas dans ta « boite noire ». Laurent et toi vous vous attirez, pour des raisons différentes. Pourquoi lui refuser cela ? Pourquoi te refuser cela ? Alors tu vas me faire le plaisir d’aller jusqu’au bout avec lui, et le plus tôt possible !
? Vous voulez dire que je dois … coucher avec Laurent ?!
? Exactement. Et avant l’assemblée ! Il te reste une dizaine de jours
? Mais…
? Il n’y a pas de « mais ». Tu dois céder aux envies de Laurent maintenant! Je veux que tu franchisses ce pas, que tu regardes Laurent non comme ton neveu mais comme un jeune garçon qui, comme beaucoup de ses congénères, a envie d’avoir des rapports sexuels avec une femme plus âgée, qui est attiré par toi, et que tu abattes ce tabou des rapports incestueux avant l’assemblée.
? Vous avez sans doute raison… Je vais essayer
? Tu dois y arriver… Et tu n’y arriveras que si je t’y contrains, tu le sais bien !
Je voulais échapper à « ça » alors j’ai stupidement répliqué que Camille m’avait dit de réduire mes rapports sexuels pour arriver « à jeun » à l’assemblée, ce qui m’a valu la réponse cinglante qu’elle venait de m’expliquer ça et que réduire ne voulait pas dire supprimer et que les deux jours d’abstinence raccourcissaient simplement le dé-lai imparti. Eulalie, énervée, ne tolérait pas qu’on discute ses ordres. Elle marchait à grands pas dans le salon, me montrant ses longues et belles jambes, ses fesses. J’avais terriblement envie de la voir nue, de lui donner un orgasme pour la calmer et qu’elle me prenne comme elle m’avait prise…
? Tu as eu beaucoup d’orgasmes pendant l’entretien, je le sais. Mais depuis ? Tu as fait l’amour ? Tu t’es masturbée ?
? Oui… dimanche soir avant de m’endormir… et aujourd’hui, au bureau je me suis fait jouir dans les toi-lettes…
? C’est tout ? Pas d’homme ? Pas de femme ?
? Non… Je vous ai tout dit de mon emploi du temps depuis le moment où vous m’avez laissée au bas de mon immeuble samedi soir… et nous sommes lundi soir !
Je n’osai lui avouer que maintenant j’avais terriblement envie d’elle, envie de jouir d’elle, envie de la faire jouir. Je la sentais nerveuse, pas seulement agacée de ma stupide réponse mais proche d’enfreindre l’interdit. Elle vida d’un coup son verre de Coca, fit tomber le peignoir et s’assit sur le sofa.
? Je vais me donner le plaisir que tu as envie de me donner et que tu ne peux pas me donner. Regarde !
Elle commença de se caresser les seins en me fixant droit dans les yeux, fit rapidement durcir ses tétons puis, cuisses largement écartées, elle décalotta son clitoris et se donna un plaisir rapide, intense, violent, frénétique sans qu’un mot ou un soupir s’échappât de sa bouche.
? Ah ! J’en avais tellement besoin ! Que c’est bon ! Tiens !
Eulalie me donna ses doigts à lécher. Je la regardai dans les yeux ; elle y lut que j’avais noté cette légère in-fraction à la nature de nos relations désormais et les retira de ma bouche.
? Je vais te laisser. Tu sais ce que tu dois faire et ne pas faire dans les jours qui viennent. Tu m’appelles ou m’envoies un mail chaque jour pour me rendre compte, et si tu as des doutes, des craintes…. Une rechute… Tu m’appelles aussitôt ! Je peux aussi t’appeler à toute heure du jour ou de la nuit et tu dois répondre, même si tu es dans une situation embarrassante…
? ???
? Oui… aux toilettes ou en train de baiser, par exemple…
? Si besoin était, on peut se revoir, mais tu vois que c’est dur… pour toi comme pour moi.
? C’est vrai… Très dur !
Elle remit sa tunique, me détacha les mains, et me lança un banal « au revoir ». Je me jetai sur le sofa et me donnai le même plaisir rapide et furieux qu’Eulalie. J’achevais de pourlécher mes doigts quand un sms tinta. "Tu t’es masturbée ? " "Oui. Comme vous". Remise et calmée, je m’installai devant l’ordinateur et trouvai sans pro-blème le site. Pas bon marché ! Un après-midi de quatre heures pour se faire dorloter avec un massage complet d’une heure, un petit encas et une boisson pour 120€ ! M’enfin… on ne s’offre pas ça tous les jours. Je réservai pour vendredi après-midi et signalai dans le champ approprié la recommandation par Eulalie. Sur quoi, je me servis un petit verre de Xérès.
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