Poésie, érotisme, texte cochon. A vous de choisir. Le texte qui suit est presque banal. Dès le début, vous saurez s’il vous fait perdre du temps. Il plaira à certains, et en rebutera bien d’autres... A vous de voir…
Proposée le 15/10/2020 par Antigonos
Nous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passion
Personnages: FH
Lieu: Forêt, campagne, nature
Type: Roman
L’amour en musique peut être psychédélique. Les femmes émettent des aigus, les hommes des graves. Et le fond musical (Phil Collins, Magma, Pink Floyd ou je ne sais quoi) se chargera du reste.
Avec quatre jeux de spots, il est donc possible de se faire guider autant par la lumière que par les gémissements du ou de la partenaire. Puisque ceux-ci sont en partie couverts par la musique plus ou moins forte selon les goûts de chacun.
Evidemment, la lecture ne se pose pas de la même manière…
Et pourtant, je me suis parfois relu avec
https://www.youtube.com/watch?v=mgHxmAsINDk
ou avec
https://www.youtube.com/watch?v=Fku7hi5kI-c
Pour ceux ou celles qui seraient intéressés, ouvrez une nouvelle fenêtre sur un de ces deux morceaux et commencez la lecture. Je pense que votre stress de la journée s’évacuera. A condition de s’éloigner suffisamment des agressions de l’écran. Lorsque j’avais écrit ce texte, ces mêmes écrans n’existaient que pour la télé. On pouvait alors s’allonger, écouter et lire sur le papier.
Maintenant, je dois vous avoir qu’à l’époque seuls 30% à 35% jugeaient ce texte érotique. 1% le jugeait cochon et le reste le trouvait poétique. Ces précisions sont nécessaires pour vous éviter de perdre du temps.
ODE A EROS
Entends le gazouillis des oiseaux,
Ecoute le clapotis du ruisseau.
Le ciel est d’un bleu sans nuage.
Le soleil brûlant sans ombrage,
Une senteur suave de pin
Inonde de partout les chemins.
Par ici l’hortensia fleurit.
C’est un véritable paradis.
Cette journée est éclatante.
L’air de l’Ill* nous enchante. (*Ill : rivière d’Alsace)
Mulhouse nous apparaît dans le lointain.
Nous marchons tendrement main dans la main.
Une légère brise tout doucement nous grise,
Caresse nos visages. Arrêtons-nous sur ce rivage.
Le ciel d’un reflet bleu et merveilleux,
Nous renvoit la Tour de l’Europe, c’est vraiment délicieux.
Ton fin petit corsage tressaille dans ce paysage.
Tu respires très rapidement, me regardant amoureusement.
Tes fesses moulées dans une jupe fendue
Laissent deviner tes charmes bien dodus.
Cette senteur nous enivre. Viens ! Nous allons revivre.
Dans cet endroit très bien caché,
L’envie nous prends de nous coucher.
Allongé tout prêt de toi,
Je suis déjà tout en émoi.
Je t’attire, t’embrasse doucement.
Nos langues se joignent lentement,
Et se saluent passionnément.
Ton corps pressé contre le mien,
Déjà mon sexe se tient bien.
Ma main pénètre dans ton corsage,
Défait tes boutons, exhibe le plus sage.
Je touche l’arrondi de ta poitrine,
Te sers plus fort contre ma pine.
Mon bas-ventre me brûle, mes deux mains gesticulent.
Déjà le soleil agonise sur la terre,
Et la nuit nous plonge dans le désert.
Mulhouse prend un bain de lumière,
Comme une torche, elle nous éclaire.
Car l’amour qu’elle veut protéger
N’a qu’une issue : son apogée.
Lentement, j’enlève ton corsage,
T’embrassant le cou avec rage.
Ta poitrine bien gonflée,
De spasmes est secouée.
J’enlève rapidement ton soutien-gorge.
Ma bouche avide va dans cette gorge.
Je te mordille les seins très amoureusement,
Je te suce le bouton langoureusement.
Tes doigts s’infiltrent dans mes cheveux.
Cet instant est vraiment délicieux.
Pourtant, déjà, ma main se glisse.
Elle est partie sur tes cuisses.
Par ta jupe largement retroussée,
Mes doigts avides se sont glissés.
Je sens le soyeux de ta chatte,
Je la caresse, je la tâte.
Nos lèvres se sont soudées,
Nos corps se sont rivés.
Mes doigts travaillent avec maîtrise.
Ta petite culotte de soie
Glisse lentement entre mes doigts.
Je finis de te déshabiller,
Je reste vraiment émerveillé,
Je t’embrasse de partout.
Subitement je suis fou.
Ma bouche descend maintenant,
Tout ton corps frémit lentement.
Mes lèvres avec mille doux baisers,
Sur ton sexe, viennent se poser.
Ma langue très furtivement
Travaille inlassablement.
Ton parfum me grise,
Ta chair est conquise,
Elle s’écarte béante.
Et moi, à mort, je bande.
J’écarte tes lèvres avec douceur,
Je suce, je suce avec ardeur,
Le clitoris assailli,
Tel un fruit épanoui,
Reçoit un doigt dessus.
Je ne suis pas déçu,
Car déjà, tes mains avides s’affairent.
Dans mon pantalon, tu trouveras que faire.
D’un geste sec, tu le déboutonnes,
Ma verge sort et ça t’étonne ?
Forte et droite, elle se dresse
Rugissante telle une tigresse.
Tu l’embrasses délicieusement.
De ta langue toujours en mouvement,
S’arrêtant sur les testicules,
De plus en plus, je gesticule,
Mon membre de tes mains enlacé,
Par ta langue perfide est agacé.
Mon gland se trouve enserré
Par ta bouche qui vient l’humidifier.
Tu suces et suces lentement.
Tes cuisses m’enserrent fortement
Car je presse beaucoup plus fort,
Le clitoris que je mords.
Ton ventre brusquement, se cambre,
Ta bouche se resserre sur mon membre.
Tout ton corps se raidit
Dans un spasme, tu dis :
« Vas-y, mon chéri,
Vas-y, je jouis. »
Soudain ma bouche est inondée
Par le suc de ton intimité.
Je bois cet agréable breuvage,
Tandis que tu vas fort à l’ouvrage.
Nous restons un bon moment
A cuver le plus sublime des instants,
Toujours tendrement enlacés,
Continuant à nous embrasser.
La nuit à présent vomit sans le vouloir,
Un air bienfaisant qui souffle dans le noir.
Nos corps entièrement dévêtus
Sentent la douceur enfin revenue.
Nos corps parcourus de légers frissons,
Blottis l’un contre l’autre, profitent de la situation.
Au loin, la rivière court et émet des sons sourds,
Un passereau s’envole, sa femelle accourt.
Allongés maintenant, nous regardons le ciel.
Il est comme nous, soudés nous sommes éternels.
Mille étoiles scintillent dans les cieux
Nous rappellent que tout est merveilleux.
Comme Icare et Pégase, prêts à nous envoler,
Tes mains bien trop habiles reviennent caresser
Mon sexe vite excité et bientôt redressé.
Maintenant qu’il est érigé,
Tu reviens t’empaler.
Ecartant tes lèvres, tu veux que je pénètre,
Ton fourreau humide de bien-être.
Mon sexe profondément dans ton vagin,
Refait des va-et-vient.
Nos corps sont secoués,
Nos chairs sont déchirées.
Dans un coup de rein brutal,
Comme un vil animal,
J’inonde toute ta chair,
Et ton cri déchire l’air.
Dans ce sursaut merveilleux,
Nous sommes aux septièmes cieux.
L’amour en pleine nature,
Nous rend beaucoup plus pur.
E.C.d.l.B. 7 juin 1983
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
Histoire-Erotique.org lutte contre le plagiat pour protéger les oeuvres littéraires de nos auteurs.
Cette page est destinée à être consultée en ligne et ne peut pas être imprimée ou copiée.
© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle. Un nombre important d'auteurs nous ont donné l'exclusivité totale de leurs textes.
Commentaires de l'histoire :
Anonyme
Très gentil, c'est ce dont j'avais envie ce soir. Merci pour cette belle poésie !
Posté le 28/04/2022
Voir les autres récits érotiques de cet auteur ou bien pour le contacter par email